Les archives des différentes réunions
Sont répertoriées sur cette page les archives des réunions publiques : les résumés des temps forts de chaque réunion, les enseignements que la commission en tire, les supports de présentation des intervenants, les comptes rendus, les archives audio et/ou vidéo ainsi qu’une sélection de photos.
Les archives des réunions seront publiées après chaque réunion publique.
Réunion de clôture, 28 juillet, Mers-les-Bains
La réunion en bref
A l’approche des 100 jours de débat, la dernière réunion publique a eu lieu à la salle de fête de Mers-les-Bains mardi 28 juillet en présence de 280 personnes en salle et de 340 internautes.
La réunion s'est déroulée autour de quatre séquences, chacune ponctuée d'échanges avec le public. Elle souhaitait faire le point sur les enseignements que la commission a tirés du débat mais également approfondir certains thèmes comme l'impact sonore des parcs éoliens, la compatibilité des projets de territoire de la Haute-Normandie et Picardie avec le projet du Tréport et la pertinence de la zone alternative proposée par les professionnels de la pêche.
L'expertise complémentaire commandée par la CNDP à la demande de France Nature Environnement a été présentée. Il apparait qu'à partir de l'étude des retours d'expérience des parcs éoliens en mer à l'étranger, des impacts en phase travaux sur la faune marine peuvent être attendus et aller de la fuite, à la perte d'audition jusqu'à la mort de poissons. La maîtrise d’ouvrage a précisé que des mesures pouvaient être prises pour limiter ces impacts (ex : éloigner la faune en augmentant progressivement les émissions sonores). L'étude n'exclut par ailleurs pas un retour à l'état initial voire une augmentation de la faune. Le président de France Nature Environnement a appelé à la prudence quant à la transposition de ces résultats sur le milieu de la Manche. Il voit dans cette étude le début d'une démarche de connaissance des milieux marins qui manque actuellement.
Emmanuel Maquet, maire de Mers-les-Bains, président du Syndicat Mixte de la Baie de Somme et vice-président du Conseil départemental de la Somme a affirmé son opposition ferme au projet au titre de ses trois fonctions. L’absence de retombées concrètes sur les territoires, le préjudice qu’il cause notamment au regard de son impact visuel, rendent pour lui le projet inacceptable et ont conduit le syndicat mixte à délibérer à l’unanimité contre le projet. Pour autant, il ne souhaite pas opposer les uns aux autres, la pêche à l’industrie ou les haut-normands aux picards. Il argue qu'au contraire un projet de territoire doit être fait pour rassembler, une condition que le projet de parc éolien du Tréport ne remplit pas selon lui. Nicolas Mayer-Rossignol, président du Conseil Régional de Haute-Normandie, est quant à lui intervenu en fin de réunion publique pour rappeler l’importance de ce projet à l’échelle régionale et le soutien qu’il souhaite apporter à l’émergence d’une filière industrielle consacrée à l’éolien en mer dont la Haute-Normandie aurait tout à gagner. Il s’est étonné que la question de la localisation du projet sur une zone de pêche n’ait pas été traitée en amont du débat, lors du choix de la zone. Conscients des obstacles que rencontre ce projet, ces élus interpellent l’Etat pour que des réponses concrètes soient apportées aux différentes attentes du public, des acteurs du territoire, en particulier les acteurs de la pêche.
Les comités de pêche ont quant à eux réaffirmé leur opposition à la zone prévue par l'appel d'offres expliquant qu'elle était déterminante pour leur activité. Ils ont présenté une zone alternative à l’Ouest du chenal de Dieppe. A ce sujet, la Commission a présenté les enseignements qu'elle avait retirés de l'atelier technique organisé avec les professionnels de la pêche, l'Agence des aires marines protégées, France Nature Environnement, l’Etat et la maîtrise d'ouvrage visant à éclairer les données disponibles sur la zone (ressource halieutique, biodiversité, trafic…). Il apparait que plusieurs données existent, mais sont hétérogènes (certaines déclaratives, et d’autres automatisées) et parfois difficiles d’accès. Seuls l’analyse et le recoupement de ces données permettraient d’établir un état des lieux des connaissances, sur la zone actuelle du parc et sur la zone alternative proposée par les pêcheurs. Une demande de « fiche pêche » a été ainsi faite à l’Agence des Aires Marines Protégées.
Concernant les suites du débat public, la commission a rappelé qu’un compte rendu et un bilan seront publiés d’ici fin septembre. La DREAL (Direction Régional de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement) a rappelé le rôle de l'Instance de Suivi et de Concertation qui reprendrait ses réunions à la suite de la décision rendue par la Société des Éoliennes en Mer de Dieppe-Le Tréport à la fin de l'année 2015, dans les 3 mois qui suivent la publication du compte rendu. Laurent Jacques, adjoint au maire du Tréport, a rappelé la ferme opposition de la ville et fait part de ses attentes vis à vis du futur compte-rendu de la CPDP dont il espère qu'il sera pris en compte par le Ministère de l’Ecologie.
Cette réunion était très attendue de la part de tous les acteurs et des citoyens présents. Au cours d'échanges souvent passionnés, les participants ont fait part de leurs opinions et de leurs attentes pour les suites du débat. La Commission dispose désormais de deux mois pour rendre public son compte rendu et la maîtrise d'ouvrage aura 3 mois supplémentaires pour faire part de sa décision.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
> L'intervention d'Emmanuel Maquet (Maire de Mers-les-Bains)
Les archives
La réunion en vidéo
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Atelier thématique n°4 : "Le projet, le paysage et l'identité du territoire", 23 juillet, Ault
La réunion en bref
L’atelier s’est tenu le jeudi 23 juillet dans l’ancien casino de la ville d’Ault, offrant une pleine vue sur la mer, cadre propice à une discussion sur l’impact paysager. Il a réuni 50 participants et s’est découpé en deux séquences, avec des temps de travail par tables, puis une phase de restitution en plénière.
La première séquence a porté sur les enjeux et l'impact visuel des éoliennes dans le paysage littoral. Les cabinets d’étude et experts retenus par la maîtrise d’ouvrage pour réaliser les photomontages ont cherché à démontrer la valeur des images en expliquant les différentes étapes de leur travail. L’association SCOPA a estimé que la diffusion des photomontages avait été insuffisante, ne permettant pas au public de prendre conscience des impacts visuels du projet. Elle considère que certaines options choisies par le cabinet Géophom (flou, brume) contribuent à minimiser cet impact, sentiment partagé par plusieurs participants à l'atelier. Aurélie Sement a quant à elle présenté le projet artistique qu'elle a réalisé pour le débat, intitulé "Voix Off", une installation vidéo et une exposition photo qui lui ont permis de recueillir des témoignages du public (adultes et enfants) sur un registre plus sensible ou personnel de leur perception du paysage et du territoire.
La seconde séquence concernait l’identité et l’attractivité du territoire. Le Syndicat Mixte de la Baie de Somme a expliqué en quoi le classement « Grand site » de la Baie de Somme s'adossait à une stratégie de développement équilibrée de ce territoire. La présentation des Atlas des paysages de la Somme et de la Haute-Normandie a montré comment les paysages avaient évolué et évoluent au fil du temps mais aussi comment ils contribuent à l’identité et à l’attractivité du territoire. Celui de Haute-Normandie recommande la prise en compte des paysages existants dans l’aménagement des nouveaux réseaux de transport et d’énergie.
Les échanges par table ont montré à quel point la question de l'impact visuel divise l'opinion, entre ceux qui craignent une dénaturation du paysage, qui mettrait en péril l'attrait touristique de la côte, et ceux qui y voient avant tout les signes d'une énergie propre contribuant à la transition énergétique. Des attentes ont été exprimées pour que les outils de présentation de cet impact soient améliorés et que des actions soient prises pour le réduire. En plénière, les questions ont surtout porté sur la pertinence du débat et les éventuelles suites du projet. Les enjeux autour de l’impact paysager du parc ont recoupé ceux que le projet soulève de manière plus générale sur le plan énergétique, social, économique et environnemental.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
> La composition des tables de l'atelier
> Atlas de la Somme. Tome 1 : "Une approche thématique"
> Atlas de la Somme. Tome 2 : "Six entités paysagères"
> Schéma "Rapports d'échelle entre les différents éléments" (EMDT)
> Analyse photomontages-Comparaison avec les amers (Jean-Marc Vézien, LIMSI-CNRS)
Extrait audio des ateliers avec les enfants de l'exposition "Voix Off" d'Aurélie Sement
Les archives
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Atelier thématique n°3 : "Pêche, tourisme, maintenance et industrie... quel projet de territoire ?", 7 juillet, Le Tréport
La réunion en bref
L'atelier thématique portant sur le projet de territoire s'est déroulé au Tréport et a réuni une trentaine de participants. Les échanges étaient organisés en deux séquences, avec des temps de travail par tables, puis une phase de restitution et de débat en plénière.
Dans un premier temps, l'agglomération de Dieppe et la CCI du littoral normand-picard ont exposé les raisons de leur soutien au projet : il constituerait pour eux une opportunité pour développer l'attractivité et le dynamisme du territoire. Cette prise de position s'est opposée au point de vue de la commune du Tréport qui estime qu'il ne peut pas y avoir de développement au détriment des activités de pêche dans une ville dont le port est le « cœur de vie » et le moteur du tourisme.
Dans un deuxième temps, la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) a fait un point sur les mesures fiscales associées aux parcs éoliens : taxe, redevance, mode de calcul et répartition. Le porteur de projet a expliqué que les mesures d'accompagnement seraient principalement consacrées à la pêche professionnelle et à des études sur l’intégration du projet dans son environnement. Les pêcheurs, quant à eux, ont expliqué que les compensations financières ne permettront pas de contrebalancer la perte d’exploitation et la baisse de leur chiffre d’affaires ni même de renouveler une partie de la flotte, eu égard au prix d’un bateau (au moins 2 millions d'euros).
Le débat en plénière est revenu sur la question de la zone retenue pour le deuxième appel d’offres. Les pêcheurs ont renouvelé leurs inquiétudes pour la pêche et l’économie locale expliquant qu’un emploi en mer en créait 4 à terre et 40 induits. Le porteur de projet a soutenu la demande d’un chiffrage précis des emplois menacés. Concernant les compensations, il souhaite que se mette en place un système de gouvernance l'aidant à identifier les projets bénéfiques pour le territoire.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
> La composition des tables de l'atelier
Les archives
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Réunion de mi-parcours, 25 juin, Dieppe
La réunion en bref
La réunion de mi-débat qui s’est déroulée à Dieppe a réuni 115 personnes en salle et 75 sur internet. Elle proposait de faire la synthèse de l’ensemble des questions et avis soulevés lors des 63 premiers jours de débat, et de faire état du chemin qu'il reste à parcourir. La réunion s’est organisée autour de deux moments, chacun ponctué d'échanges avec le public : l’équation économique et la filière industrielle de l’éolien en mer d'une part, les impacts du parc sur l'environnement et les pratiques en mer d'autre part.
Le coût de rachat de l'éolien en mer en général (200 €/MWh en moyenne pour les 6 projets à l'étude) et la rentabilité du projet du Tréport en particulier ont été au cœur des échanges du premier temps. La Commission de Régulation de l'Energie (CRE) a détaillé la composition et l’utilisation de la Contribution au Service Public de l’Electricité (CSPE) et le maître d’ouvrage a précisé le montage financier de son parc. Des représentants de PME régionales ont témoigné de leur soutien et de l’avancement de la filière industrielle, alors que des inquiétudes se manifestent sur les retombées réelles du projet sur les entreprises locales et plus généralement françaises. La ville et la communauté de communes de Dieppe ont appelé à ce que le développement de cette filière ne se fasse pas au détriment des activités existantes.
Dans un deuxième temps, le CEREMA a expliqué comment la zone avait été déterminée préalablement aux deux premiers appels d’offres. Les pêcheurs ont présenté une zone alternative dont l'impact serait moindre sur la profession et qui bénéficierait d'un meilleur gisement de vent. Enfin, le maître d’ouvrage a détaillé les dispositifs mis en place pour éviter, réduire et compenser les impacts environnementaux du parc. La question de la pertinence des zones actuelle et alternative a été débattue ainsi que les types de pêche qui pourraient être pratiqués au sein d'un parc.
Pour clore la réunion, la commission a abordé les questions du projet de territoire, auquel un atelier thématique sera consacré le 7 juillet prochain, et de l’impact du projet sur le paysage et l'identité du territoire, sujet débattu lors d'un autre atelier le 23 juillet. La commission a fait état des principales lignes d’opposition et de convergences à ces sujets.
Les débats et échanges dans la salle ont été animés et productifs. Une nouvelle fois, la commission a relevé les fortes attentes des différents acteurs autour de ces enjeux.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
Les archives
La réunion en vidéo
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Atelier thématique n°2 : "L’impact du projet sur les activités et pratiques en mer : peut-on maîtriser les risques, tout en limitant les contraintes ?", 12 juin, Dieppe
La réunion en bref
L'atelier sur l'impact du projet sur les activités et les pratiques en mer qui s'est déroulé à Dieppe a réuni 50 participants. Les échanges étaient organisés en deux séquences, avec des temps de travail par tables, puis une séquence de restitution et de débat en plénière.
Il apparait que le parc éolien ne représenterait pas un obstacle pour la navigation des ferries et des navires de commerce car étant suffisamment éloigné des voies maritimes. Ce sont avant tout les pêcheurs et les plaisanciers qui seraient les plus impactés par le projet. Ils craignent pour leur sécurité, que la navigation soit interdite à l'intérieur du parc et s'inquiètent aussi d'une éventuelle modification des fonds marins (par les fondations ou le déminage) et d'un appauvrissement de la ressource en poissons (lié aux phases de construction et d'exploitation).
Le maître d'ouvrage a fait un état des lieux des éventuelles perturbations attendues et des dispositifs prévus pour assurer la sécurité au sein et aux abords du parc et pour favoriser le maintien des activités de pêche, suspendu aux décisions de la préfecture maritime. Il semble que la surveillance faite dans le "dispositif de séparation du trafic" en Manche soit assez efficace pour éviter tout risque de collision. Néanmoins, les participants ont rappelé que le risque "zéro" n'existe pas et ont appelé à la plus grande vigilance, pas seulement au sein du parc mais aux alentours. Certains participants souhaiteraient que la plaisance soit interdite au sein du parc pour réduire les risques d'incident. Des propositions (héliport, mise à disposition d'un bateau de secours au niveau de la sous-station électrique...) ont été formulées.
Au regard des contraintes du projet sur la pêche, les pêcheurs ont proposé de déplacer le parc - qui fait l'objet de ce débat public - vers une zone alternative située plus à l'ouest. La DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) a rappelé que le projet actuel s'inscrit dans le cadre d'un appel d'offres de l'Etat qui a déterminé la zone d'études. En réponse à une question portant sur le retard que pourrait générer un changement de localisation pour la mise en service du projet, le porteur de projet a rappelé que 10 années sont nécessaires entre l'identification d'une zone et un début d'exploitation. Des propositions ont également été formulées pour modifier le schéma d'implantation des éoliennes, en les espaçant plus les unes des autres. La ville de Dieppe a manifesté sa solidarité à l'égard des pêcheurs pour trouver les modalités les moins "gênantes" pour la profession.
Les débats par tables ont produit beaucoup de questions et de propositions. La Commission tient à remercier l'ensemble des participants pour leur implication dans cet atelier.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
> La composition des tables de l'atelier
> Avis de la Grande commission nautique sur le projet de Courseulles-sur-Mer
Les archives
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Conférence-débat n°2 : "Vers une filière industrielle de l'éolien en mer ?", 4 juin, Rouen
La réunion en bref
La conférence-débat sur la filière industrielle de l’éolien en mer qui s’est déroulée à Rouen jeudi 4 juin a réuni 73 personnes en salle et 112 personnes sur internet.
A travers les différentes interventions et questions, la conférence-débat a fait le point sur les emplois qui seraient potentiellement créés par la filière de l’industrie de l’éolien en mer. Elle a également permis de comprendre comment les PME régionales pourraient s’insérer dans cette filière et par quels dispositifs et outils d’accompagnement.
La commission a relevé de fortes attentes des acteurs de cette filière : industriels, entreprises régionales, centres de formation et collectivités territoriales qui ont témoigné de leur motivation et de leur mobilisation pour intégrer ce marché.
Certains acteurs ont souligné que les conditions de réussite de l’éolien en mer n’étaient pas faciles à réunir voire que la filière n’était pas crédible en France actuellement. L’envie de se saisir de cette opportunité est présente, ce sont les conditions de réussite qui font débat. Les défis à venir sont importants, les participants ont interrogé la capacité du territoire à les relever.
La commission a recensé les questions auxquelles il n’y a pas eu de réponse et veillera à ce qu'elles trouvent réponse dans la suite du débat.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
Les archives
La réunion en vidéo
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Atelier thématique n°1 : "Les impacts sur l'environnement. Qu'en savons-nous ? Que faire pour les mesurer ?", 28 mai, Cayeux-sur-Mer
La réunion en bref
L’atelier sur les impacts sur l’environnement a réuni près de 40 participants à Cayeux-sur-Mer. Les échanges étaient organisés en 3 séquences, avec des temps de travail par tables et des temps de mise en commun.
Les impacts au cours de la phase travaux apparaissent comme étant les plus critiques, en lien avec les perturbations acoustiques et la turbidité de l’eau. Est souligné le besoin de mieux connaître les fonds marins, et l’impact des actions d’installation des fondations et de déminage. La taxe spécifique de l’éolien en mer pourrait en partie financer de telles études.
La question des câbles, de leur ensouillage ou de leur enrochement, a été débattue. Certains participants se sont exprimés sur l’effet récif qui ne serait pas nécessairement probant en Manche. Par ailleurs, la question de la maintenance et du nettoyage des mâts se pose, notamment vis-à-vis des produits utilisés et de leurs effets sur les poissons.
Enfin, il est souligné que cette phase d’exploitation est un « temps long » et qu’il est nécessaire de suivre les effets induits afin de compenser les effets imprévus (colonisation par certaines espèces, etc.), en tenant compte des contraintes légales.
Les impacts sur les oiseaux font également l’objet de questions et de propositions de protocole d’étude et de suivi (ex : mise en place de « palpeurs »), même si l’impact semble faible sur les espèces migratrices. A terre, la connexion du parc aux liaisons de haute tension de Penly requiert un transformateur sur 6ha, et un câblage sous-terrain qui ne devrait pas affecter les falaises.
Les débats par tables ont produit beaucoup de matière, de questions et de propositions, le tout dans une ambiance conviviale. La Commission tient à remercier l’ensemble des participants pour leur implication dans cet atelier.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
> La composition des tables de l'atelier
> Avis de l'Autorité environnementale sur le projet de Courseulles-sur-Mer
> Avis de l'Autorité environnementale sur le projet de Saint-Nazaire
Les archives
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Conférence-débat n°1 : "La politique énergétique nationale et l'éolien en mer", 21 mai, Saint-Martin-en-Campagne
La réunion en bref
80 personnes en salle et 140 internautes ont suivi la conférence-débat sur "La politique énergétique et l'éolien en mer". Le contexte national dans lequel le projet s'inscrit a été approfondi. Il a mis au jour des controverses sur la capacité de production et la rentabilité de l’énergie éolienne, son caractère écologique ainsi que ses retombées en termes d'emplois, qui seront abordées lors de la prochaine conférence-débat du 4 juin à Rouen. Il apparaît par ailleurs que le contexte européen de la filière mériterait des précisions.
La commission a relevé des attentes fortes du public, notamment des pêcheurs qui ont exprimé des réserves sur l'animation du débat public et interpellé l’Etat sur son "obstination" à développer un projet sur la zone du Tréport.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
Les archives
La réunion en vidéo
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion
Réunion d'ouverture, 4 mai, Le Tréport
La réunion en bref
Jusqu'à 230 personnes en salle et 380 internautes ont assisté à la réunion d'ouverture. La sérénité des échanges, dans le respect des règles énoncées par la commission particulière en début de séance, a permis plus de 30 prises de parole depuis la salle. 5 questions ont été relayées depuis internet. La commission tient à souligner la qualité des propos tenus par les différents participants, qu'ils soient pour ou contre le projet.
A la suite de l'ouverture de la réunion par Laurent Jacques, premier adjoint au maire du Tréport, de Christian Leyrit, président de la CNDP et de Laurence Monnoyer-Smith, présidente de la commission particulière, 3 tables rondes ont permis d'aborder successivement les évolutions du projet entre 2010 et 2015, ses enjeux sur le plan économique pour les filières de la pêche, du tourisme et de l'industrie, et enfin ses impacts sur l'environnement, le paysage et la sécurité en mer. Le public, dans sa diversité, a questionné de façon approfondie la pertinence de l'éolien en mer au regard des autres sources d'énergie, sujet qui sera au coeur de notre prochaine réunion le 21 mai à St-Martin-en-Campagne.
Les documents
> Les supports de présentation des intervenants
NB/ Une correction a été apportée a posteriori à la fonction de Jean-Baptiste Séjourné (p. 18).
Les archives
La réunion en vidéo
> La retranscription intégrale
Les photos de la réunion