Question n°10
Pêche professionnelle
le ,Bonjour,
Quelle est la surface du parc éolien dédiée aux couloirs de pêche ?
La pratique de pêche aux arts dormants, notamment palangre et casier, est-elle envisageable hors des couloirs ?
Merci.
L'espacement prévu entre deux rangées d'éoliennes dans le sens du courant est d'environ 950 mètres. La création de ces couloirs fait partie des dispositions prises par le maître d'ouvrage pour favoriser le maintien de la pêche au sein du parc en sécurité.
En ce qui concerne la pratique de la pêche au sein du parc , le maître d'ouvrage travaille étroitement avec les autorités maritimes et les acteurs de la pêche professionnelle (nous vous invitons à consulter la page 40 du Dossier du maître d'ouvrage).
La conception du parc éolien (orientation des lignes d'éoliennes, espacement entre les éoliennes et entre les lignes d'éoliennes, minimisation des longueurs de câble, protection en enrochement de ces mêmes câbles) a été pensée pour minimiser la gêne auprès des professionnels de la pêche et permettre le maintien de ces activités dans des conditions de sécurité optimales. Un travail conséquent concernant le balisage des éoliennes et du parc et les relais éventuels à mettre en place est en cours.
La décision finale du maintien ou non de la navigation sur le site reviendra à la Préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord. Elle fera suite à la tenue d'une Grande Commission Nautique qui réunira les représentants de l'Etat et des usagers de la mer. Celle-ci devra donner un avis sur les propositions qui seront faites par le maître d'ouvrage à l'issue des discussions du groupe de travail et sur les dispositions qu'il s'engage à mettre en œuvre pour assurer la sécurité maritime.
Il appartiendra à la Préfecture maritime de préciser les modalités de maintien des pratiques de pêche dans le parc : calendrier, métiers, zones d'exclusion et/ou de sécurité. En amont de cette décision, l'organisation de la pêche entre les différents métiers pourra être discutée avec les entités concernées au sein du groupe de travail « Sécurité Maritime » de l'instance de concertation et de suivi préfectorale, en présence des représentants des autorités maritimes.