Sur les répercussions fiscales, économiques et environnementales du projet

Lors de la restitution de leurs échanges, le rapporteur a noté que tous se sont exprimés et qu’ils étaient « tous contre, sauf un neutre ».

Par écrit, les 5 élèves se sont posés plusieurs questions et ont tenté d’y répondre. Ainsi, ils se sont d’abord interrogés sur les répercussions fiscales de ce projet : « le prix du parc éolien va-t-il se répercuter sur les impôts de la ville ? ». A cette question, une de leurs contributions répond « on va payer plus chers les impôts de la ville ».

Puis la question de l’emploi a été abordée : ils soulignent que « sachant qu’en 2041, elles seront démantelées, il n’y aura donc plus d’emplois à compter de cette date ». Un autre de leur avis précise qu’ils sont « contre parce que ça va créer du travail d’un côté mais, vu qu’il y aura moins de touristes, ça fera moins d’emplois de l’autre ».

Enfin, c’est l’impact sur l’environnement du parc éolien en mer qui préoccupe ce groupe d’élèves : « le parc éolien va-t-il réchauffer la mer ? ». A cette question, 2 personnes parmi eux disent que non, une personne pense que oui et les deux autres sont neutres. Lors de la restitution en plénière, cette interrogation a fait l’objet de plusieurs échanges avec leur professeur.

Aussi, le groupe « AmRoBaVaCa » estime « être contre les éoliennes car elles feront fuir les poissons à cause des nuisances sonores ». A noter qu’ils jugent par ailleurs que, d’un point de vue esthétique, cela risque « de gâcher le paysage » et se demandent alors « pourquoi ne pas laisser les éoliennes dans les champs ? ».

[Contribution du groupe d'élèves "AmRoBaVaCa" lors du débat mobile au Lycée Anguier d'Eu le 22 mai 2015]