Alliages & Territoires, porteur du projet, et la commission particulière du débat public s’engagent à répondre à toutes les questions portant respectivement sur le projet et sur le débat lui-même. Les questions et réponses sont publiques et ouvertes aux commentaires.
La commission veille à ce que les réponses apportées soient complètes et publiées dans les meilleurs délais.
Au sein de cet espace d'expression, le classement des questions est le suivant : apparaissent en premier les dernières questions posées ainsi que les plus récemment commentées.
Le débat étant désormais terminé, vous avez accès ci-dessous à l'ensemble des contributions qui sont parvenues à la commission particulière du débat public jusqu'au 13 juillet 2016.
Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération
Si je comprends bien, 280 hectares de terres agricoles vont disparaitre. A quelle production annuelle (de céréales) correspond cette surface ? Où seront produites ou achetées les quantités qu'il va falloir trouver pour les remplacer ? Compte-t-on importer ? Quel sera le surcoût de cette importation ? Quelle garantie sur la qualité par rapport à l'actuel ?
Réponse de l'EPA Plaine de France :
La production actuelle constatée est environ de 90 quintaux à l'hectare, soit 25 000 quintaux pour la zone concernée de 280 ha (1 quintal = 100 kg). Cette donnée des 90 quintaux de blé tendre produits par hectare provient d’une étude commandée par l’EPA Plaine de France et réalisée par BLEZAT CONSULTING en octobre 2009 intitulée « étude prospective pour le devenir de l’agriculture en Plaine de France ».
Pour le contexte général, la France est la première puissance productrice et exportatrice de céréales en Europe. Il n’y aura donc pas de surcoût en import, car nous restons largement exportateur.
Cette disparition se traduira par une perte en production qui aura un effet sur les prix probablement non quantifiable. En effet, la perte de chiffre d'affaire associée pour le secteur concerné sera de :
400 000 € en considérant une hypothèse basse de prix de vente du blé tendre à 160 €/Tonne,
et de 500 000€ avec une hypothèse haute de prix de vente du blé tendre à 200 €/Tonne.
Détail du calcul de la perte de chiffre d’affaire :
280 hectares x 90 quintaux par hectare = 25 000 quintaux environ, soit 2 500 Tonnes de blé tendre,
Hypothèse de prix de vente à 160€/T : 2 500 T x 160 €/Tonne = 400 000 € de perte de chiffre d’affaire,
Hypothèse de prix de vente à 200€/T : 2 500 T x 200 €/Tonne = 500 000 € de perdus.
A titre de comparaison, la coopérative d’exploitants agricoles du secteur, AGORA-Océal, fait un chiffre d'affaire annuel de 250 M€, la surface de 280 hectares du Triangle de Gonesse représenterait donc 0,16% de sa production.
Sources utilisées pour déterminer le cours du blé tendre :
Le prestataire envisage-t-il de mettre une solution de transport électrique afin de permettre les déplacements transverses de banlieue vers le site, pour leur permettre de travailler ? Autolib a des stations au Bourget mais nécessite un permis de conduire. Une solution de voiture électrique sans permis est-elle envisagée afin d'assurer un meilleur déplacement, surtout si Europacity a une amplitude d'horaires de travail important ? Il existe déjà ce genre de solution en Europe. Cela nécessiterait un investissement moins important qu'une solution Autolib et faciliterait grandement les déplacements entre les villes situées à proximité et EuropaCity.
Nous vous remercions pour votre suggestion.
Nous souhaitons tout d’abord rappeler que nous privilégions les modes de transport en commun et les transports doux (vélo, marche à pied) permettant l'accès au site, tant pour les visiteurs que pour les employés dont nous souhaitons qu'une partie significative réside à proximité. L'amélioration de la desserte du Triangle de Gonesse par les transports en commun (ligne 17 du Grand Paris Express, bus à haut niveau de service, lien entre les lignes B et D du RER), d'autre part l'aménagement de pistes cyclables et de cheminements accessibles aux piétons, faciliteront les déplacements.
En outre, nous envisageons de mettre en place un plan de déplacement interentreprises et de favoriser notamment les solutions de covoiturage. Le recours aux véhicules électriques sans permis que vous suggérez nous semble être une piste intéressante, en complément des transports en commun et modes doux. Ce mode de transport devrait d’ailleurs connaître des améliorations techniques et des évolutions considérables au cours des prochaines années avec le développement de la voiture autonome.
Il convient enfin de préciser, afin de lever tout malentendu, qu’Alliages et Territoires est le maître d’ouvrage du projet. Alliages et Territoires n’est donc pas un prestataire.
Au regard de l'engagement actuel et à venir (pour le développement de la ZAC Aérolians Paris et de ce projet), comment les flux automobiles ont-ils été réfléchis ? Les distances présentées pour les zones de chalandise semblent suggestives car, dans ce secteur géographique, il y a une réelle dichotomie entre kilomètre et temps...
Pourquoi faire ce projet sur ces terres agricoles alors que l'on a la friche PSA ?
La zone d'attractivité et la fréquentation prévisionnelle du site ont été appréciées tous modes de transport confondus, en tenant compte des nouvelles infrastructures de transport en commun prévues sur le territoire d'ici à 2030 (Grand Paris Express, lien RER B-RER D, bus à haut niveau de service...). Plus généralement, les modes de transport alternatifs à la voiture individuelle seraient privilégiés pour l'accès à EuropaCity : plus de 50% des visiteurs et des employés utiliseraient les transports en commun, les cars, le vélo ou la marche à pied. Les études menées par EGIS, présentées lors de l'atelier du 31 mai consacré à la desserte du site par la route, précisent à la fois les origines des divers flux de publics et d'employés et la répartition journalière de leurs arrivées et départs respectifs. Ont également été estimés le nombre de véhicules induits par EuropaCity, et son impact sur la circulation routière : ces présentations sont en ligne sur le site de la CPDP.
Il convient d'ajouter que le maître d'ouvrage entend également mener une politique volontariste d'encouragement à la limitation du recours à la voiture individuelle en multipliant les services offerts aux visiteurs et aux salariés (mise en place d'un plan de déplacement interentreprises, covoiturage, service de livraison à domicile...).
D'autre part, le choix du site de Gonesse pour l'implantation d'EuropaCity est issu d'un long dialogue avec l'ensemble des parties prenantes publiques, engagé en 2010.
La réponse à la question n°30 détaille les étapes successives de ce choix et explique également en quoi le site retenu et le terrain propriété de PSA-Peugeot Citroën ne sont en rien interchangeables, ni en termes de calendrier, ni en termes d'adéquation du projet EuropaCity à un territoire donné et bien identifié, ni en termes de compatibilité de la définition des besoins et attentes des acteurs respectifs.
Celui qui créer un ou des emplois est celui qui signe le contrat de travail.
Comment « EuropaCity », soit Alliages et Territoires (filiale d'Immochan), peut annoncer la création d'emplois de l'ordre de de 10500 à 11800 alors qu'il n'en sera pas l'employeur ?
Est-ce pour cela qu'il ne peut faire que des propositions ? Mais quid des engagements ?
Faire appel à de la sous-traitance signifie faire appel à des entreprises qui ont leurs propres employés. Les emplois éventuellement crées par les sous-traitants ne seront-ils pas avant tout de l'Intérim... et peut-être des CDD ?
Alliages et Territoires peut-il s'engager à transmettre ces déclarations sociales nominatives (DSN) aux élus pour preuve de leurs engagements pour l'emploi local et durable ?
Merci pour vos réponses.
Afin de préciser le montage économique du projet, s'assurer de la faisabilité du chantier et de l'exploitation du site et alimenter les études sur les déplacements, Alliages & Territoires a souhaité estimer les besoins en emplois liés au projet, en termes de nombre et de qualifications requises. Pour cela, une méthodologie éprouvée a été mise en œuvre, en tenant compte du stade de définition du projet :
pour la phase Construction (estimation d'un besoin de 4 200 emplois en moyenne par an pendant la durée du chantier), les emplois sont estimés sur la base du rapport entre le montant de l'investissement et la production par actif du BTP. Les résultats ont été vérifiés à l'aide de ratios d'emploi obtenus auprès de professionnels du secteur.
pour la phase Exploitation, le besoin lié au fonctionnement d'EuropaCity oscille entre 10 500 emplois directs (étude ECODEV pour l'EPA Plaine de France) et 11 800 (étude Sémaphores pour Alliage &Territoires). Ces chiffres sont obtenus en appliquant des ratios d'emploi calculés à partir des surfaces d'exploitation des différentes activités d'EuropaCity. Ces ratios ont été obtenus auprès des professionnels des secteurs du tourisme, du commerce et de la culture.
Ces estimations, sur lesquelles la Commission nationale du débat public a demandé un dire d'expert à un économiste qui livrera ses conclusions avant la fin de juin, seront nécessairement prises en compte par les futurs employeurs, qu'il s'agisse des entreprises chargées de la construction du site, si le projet se poursuit, ou des opérateurs qui exploiteront les divers équipements.
Nous avons évoqué le recours à la sous-traitance dans un cadre bien précis, celui de la phase chantier ; à ce sujet, nous avons entendu la demande des entreprises locales de bénéficier des retombées positives des investissements consentis. Aussi, nous étudions les conditions d'un accès des PME locales aux travaux, selon plusieurs modalités complémentaires : la participation à la plate-forme business de la CCI Paris-Ile-de-France, l'élaboration en amont d'une cartographie permettant de repérer et de recenser les entreprises locales existantes, mais aussi l'accès facilité aux marchés de travaux grâce à l'allotissement et à la sous-traitance locale. Une charte de la sous-traitance locale est envisagée.
S'agissant du suivi et de l'évaluation des engagements pris, en termes de formation et de recrutement, un Comité technique orientation emploi formation serait mis en place, qui associerait l'ensemble des acteurs en charge de la formation, de l'emploi et de l'insertion, ainsi que l'Etat et la Région, afin de piloter le dispositif et vérifier ses résultats. Une des premières missions de ce comité devrait être de déterminer les données à suivre, ainsi que les sources les plus pertinentes pour assurer ce suivi.
Le projet présente de nombreux intérêts économiques en termes d'emploi et d'attractivité pour le territoire, en offrant des espaces de détente et culturels aux visiteurs de passage comme aux résidents de la région. En revanche, un projet de cette taille, combinant piste de ski et parc aquatique, nécessite des besoins énergétiques importants. A la première lecture du projet, je me suis interrogé sur l'aspect dispendieux en énergie de construire une piste de ski en milieu urbain. Après réflexion, je pense que des solutions intelligentes existent pour optimiser au mieux les besoins et la gestion énergétique. Je ne connais pas les options qui ont été envisagées par le projet. Il serait intéressant qu'Europacity apporte un détail chiffré de leurs études.
En attendant voici quelques idées que je partage ici.
- A l'image d'un climatiseur qui produit du froid dans une pièce et rejette la chaleur à l'extérieur, par l'application du premier principe de la thermodynamique, la chaleur générée pour refroidir la piste de ski chaufferait l'eau du parc aquatique et apporterait du chauffage à l'ensemble du complexe. Il est possible qu'il reste de l'énergie à dissiper après, cela dépendra des quantités respectivement à refroidir et chauffer.
- Il serait alors envisageable l'hiver d'alimenter l'ensemble de la ZAC en chauffage via un réseau de chaleur urbain avec le surplus de chaleur produite par la piste de ski. Cette infrastructure nécessite d'être envisagée dès les débuts de l'aménagement de la ZAC.
- Serait-il possible d'envisager des stockages géothermiques de la chaleur produite pendant la période estivale notamment dans les aquifères de la région. Par ce principe l'énergie dépensée pour la production de froid pendant l'été ne serait pas perdue mais stockée et rétrocédée à la communauté pour une utilisation l'hiver suivant.
- Je suis sensible à l'argument que 100% de l'énergie proviendrait d'origine renouvelable, néanmoins je doute que 100% de celle-ci puisse être produite sur le site. Quelle part serait produite sur le site ? A-t-il été envisagé une production renouvelable ailleurs ? Afin de réduire la variabilité, il serait même intéressant qu'Europacity puisse produire son énergie avec du photovoltaïque mais également de l'éolien (bien évidement sur un autre lieu, plus loin de l'aéroport et des habitations) afin d'apporter un foisonnement technologique et réduire la variabilité de la production.
Ce projet est un projet intéressant, qui pourrait être un exemple de gestion intelligente de l'énergie.
Nous vous remercions pour votre analyse de l’intérêt du projet et de ses objectifs énergétiques.
Il s'agit en effet de créer un écosystème urbain exemplaire du point de vue de la transition écologique, apte à intégrer et à mettre en œuvre des solutions technologiques innovantes pour produire sur place l’ensemble de l’énergie nécessaire à EuropaCity.
Nous prenons note avec intérêt de vos suggestions relatives à la réutilisation de la chaleur produite. Il serait en effet intéressant de faire bénéficier les bâtiments du quartier d’affaires voisin ou les centres villes à proximité d’une éventuelle production de chaleur excédentaire. Cet objectif rejoint notre intention de mettre en place une solution de stockage géothermique afin d’optimiser les besoins énergétiques sur l’ensemble de l’année.
De même, une part importante de l'énergie nécessaire au projet serait produite sur place en recourant à des sources d’énergie renouvelable (énergie solaire photovoltaïque, géothermie profonde, méthanisation des déchets organiques, unités de cogénération de chaleur et d'électricité), qui seraient associées à des solutions de stockage. Nous notons votre suggestion sur la possibilité d’acquérir de l’énergie de source ENR produite sur un autre site afin de réduire la variabilité de la production interne à EuropaCity.
Dans un monde en pleine mutation, comment un projet aussi commercial, basé sur la surconsommation des biens et d'une pseudo-culture, pourra-t-il être rentable ? N'y a-t-il pas un grand risque que tant d'argent dépensé le soit en vain, et que le site finisse en "ruine commerciale" dans quelques années ? Souvenons-nous de Mirapolis à Cergy-Pontoise. Observons le peu de fréquentation d'Aéroville et de Parinor. Les promoteurs du projet peuvent être certains que ce projet qui propose un monde factice, réponde aux attentes des citoyens ? Projet déjà dépassé avant même de naître, fondé sur un modèle de société en déclin ? La question qui est posée, c'est l'absence d'adéquation entre projets terriblement coûteux et visions d'avenir.
Nous avons déjà, en réponse à des questions précédentes, et au cours des réunions qui se tiennent depuis l'ouverture du débat public, expliqué le caractère original du projet EuropaCity.
Il ne s'agit pas de créer un centre commercial traditionnel supplémentaire, mais de proposer une nouvelle destination touristique, mixant loisirs, culture, commerces, hôtels. Concernant l'offre commerciale plus particulièrement, nous avons indiqué que les opérateurs devraient répondre aux critères suivants :
une architecture spectaculaire
une qualité particulière de service dans la relation au client
des collections inédites, créées spécifiquement pour EuropaCity
une offre de commerce collaborative, éco-responsable.
Ainsi, l'offre serait très différente des centres commerciaux traditionnels.
Concernant la culture, la programmation envisagée serait de haute qualité, conçue avec des opérateurs professionnels de renommée internationale, capables de développer une offre accessible à tous, qui permettra de découvrir des oeuvres et des créateurs dans des domaines très variés (spectacle vivant, arts visuels, oeuvres patrimoniales...).
Enfin, selon nous, il ne s'agit pas d'un projet dépassé mais d'un concept innovant, qui tient compte des transformations profondes des modes de vie, des pratiques de consommation, de la révolution induite par le numérique, et qui anticipe des tendances que les experts, économistes, sociologues, chercheurs, identifient à moyen terme comme autant de lignes de force des sociétés développées. Ce sujet a d'ailleurs été largement abordé dans la conférence-débat sur le commerce qui s'est tenue le 9 mai dernier à Villepinte (voici le lien avec le verbatim de la réunion)
Vous affirmez vouloir recruter localement et c'est une bonne chose. Pour mobiliser les jeunes, pourquoi ne parlez-vous pas dès aujourd'hui du projet dans les écoles et les lycées ? Il est important que nos jeunes se sentent concernés et puissent choisir leur formation en fonction aussi de ce nouveau projet à côté de chez nous.
Nous partageons votre point de vue, à la fois sur la nécessité de diffuser une information complète sur le projet notamment en direction des jeunes, et de les inciter à s'intéresser aux formations qui seraient mises en place pour accéder aux emplois rendus nécessaires par le chantier puis l'exploitation d'EuropaCity.
A cet égard, à l'initiative de la commission particulière du débat public, deux rencontres ont eu lieu au sein de collèges et lycées du territoire, qui ont permis de constater l'intérêt de certains adolescents à l'égard de l'initiative du maître d'ouvrage, mais aussi un besoin d'information très en amont.
Nous avons en particulier entendu une forte demande en matière de stages et d'apprentissage dont nous tiendrons compte. Si le projet se poursuit, à l'issue du débat public, nous devrions mettre en place des dispositifs particuliers d'information et de rencontre avec les collégiens, lycéens, jeunes en apprentissage ou en insertion, en partenariat avec les partenaires publics et associatifs de Seine Saint Denis et du Val d'Oise, afin de préparer dans les meilleures conditions l'accès de cette population spécifique aux formations puis aux emplois créés.
Bonjour,
Vous dites que vous allez favoriser l'emploi local, mais vous avez retenu un architecte étranger pour concevoir le projet et même pas un architecte français. Où est la cohérence ?
Un projet de cette envergure impose une haute ambition architecturale.
L'architecture devait permettre en effet d'exprimer à la fois la vocation métropolitaine du projet, sa stratégie environnementale, son insertion bien pensée dans un territoire spécifique, le Triangle de Gonesse, et la diversité des activités proposées.
C'est pourquoi le maître d'ouvrage a lancé en 2011 une consultation internationale auprès de quatre équipes pluridisciplinaires d'architectes, d'urbanistes, de paysagistes et d'ingénieurs spécialistes de la conception environnementale : Bjarke Ingels Group (Danemark), Manuelle Gautrand (France), Snohetta (Norvège), Valode & Pistre (France). En 2012 et 2013, les travaux des quatre équipes ont été exposés à la Maison de l'Architecture en Ile-de-France, au Couvent des Récollets à Paris, puis au pôle culturel de Coulanges, à Gonesse.
Après consultation de l'EPA Plaine de France et des collectivités, le maitre d'ouvrage a retenu l'agence danoise Bjarke Ingels Group, de renommée internationale (l'agence va par exemple réaliser une tour sur le site du World Trade Center à New York et le siège de Google en Californie). L'architecte est danois, mais il s'est entouré d'une équipe experte associant l'agence française d'architecture SCAU, le bureau d'études techniques SETEC, le bureau d'études en stratégie environnementale spécialiste de l'ingénierie climatique TRANSSOLAR, l'agence de paysagistes BASE, l'acousticien Jean-Paul Lamoureux et l'économiste de la construction Michel Forgue.
Bonjour,
Je trouve étonnant que Gonesse (connaissant son environnement et l'image de Sarcelles, Villiers, etc...) puisse avoir un lieu touristique comme EuropaCity.
Pouvez-vous nous dire ce qui vous a conduit à faire le choix de Gonesse plutôt que le sud de l'Ile-de-France (Versailles semble plus accueillant) ou un autre pays d'Europe ?
Si vous arrivez à faire venir des gens chez nous et que nous sommes à la hauteur en termes de qualité d'accueil, ce projet peut véritablement être une opportunité pour nous.
La décision d'implantation d’EuropaCity dans le Triangle de Gonesse résulte d'un long processus. Plusieurs hypothèses de localisation en Europe et en France ont été successivement étudiées : l'Ile-de-France, première destination touristique mondiale, s'est vite imposée comme l'aire géographique idéale. Cette conviction a été confortée par l'ambition politique du Grand Paris et les projets de renforcement des infrastructures de transport qui l'accompagnent.
Le Triangle de Gonesse, entre le coeur de la métropole francilienne et l'aéroport Paris-Charles de Gaulle, en zone urbaine dense, offre une convergence d'infrastructures aéroportuaires, ferroviaires et routières exceptionnelles. Il offre aussi l'espace nécessaire à l'implantation d'EuropaCity sur 80 hectares, à proximité d'un nouveau quartier d'affaires qui viendra conforter les potentialités économiques du Grand Roissy.
Au-delà des différents critères techniques pris en compte, qui ont joué en faveur du choix de ce territoire, le dialogue avec les représentants de l'Etat et des collectivités locales nous a convaincus que leur aspiration à offrir des perspectives à ce territoire dynamique et riche de potentialités, mais aujourd'hui en difficulté économique et sociale, nous permettait d'engager une démarche de développement très positive et prometteuse, comme vous le suggérez en mentionnant la rencontre entre le projet et la qualité de l’accueil du territoire.