Les effets des fondations gravitaires sur le sol marin sont faibles.

Chaque type de fondations présente des caractéristiques spécifiques adaptées aux différents types de sites rencontrés, en fonction notamment de la profondeur d’eau et de la nature des sols. Pour le projet de parc éolien au large de Fécamp, sur la base des études des sols marins menées à ce jour et de la profondeur d’eau, le maître d’ouvrage a estimé que la fondation de type gravitaire était la plus adaptée, par comparaison aux fondations de type jacket ou monopieu.

Une fondation gravitaire se présente comme un ensemble de grande dimension en béton, lesté sur le fond marin de manière à soutenir l’éolienne et à résister aux efforts des vagues, courants et marées. Ces fondations seront fabriquées à terre, puis acheminées vers la zone du projet de parc éolien.

Les différents retours d’expérience de parcs éoliens existants au Danemark, au Royaume-Uni ou en Belgique, indiquent que les principaux impacts sur les fonds marins sont liés à la phase de chantier. Ces retours d’expérience montrent également l’absence d’impact, voire l’effet positif, de la présence des fondations sur la faune et la flore marine durant la phase d’exploitation, les différentes espèces venant coloniser ces fondations et l’éventuelle protection anti-affouillement associée.

Le maître d’ouvrage fait réaliser une étude de la faune et la flore présent sur le sol marin (étude benthique) par le Groupement d’Etude des Milieux Estuariens et Littoraux afin de connaître l’état initial du site et d’évaluer précisément les impacts potentiels du projet.

Enfin, le maître d’ouvrage prévoit la réalisation de suivis environnementaux, du début de la construction jusqu’au démantèlement du parc.