Question n° 54
Environnement
Conséquences des ondes
Conséquences des ondes de basse fréquence sur la faune marine ? Niveau d’émission ? Portée ?
Posée par Jérôme SEYER, PROTECTION DU SITE DES PETITES DALLES (LES PETITES DALLES), le 20/07/2013
La réponse d'Eoliennes Offshore des Hautes Falaises, le 01/08/2013,
Conformément aux dispositions du code de l’environnement, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude d’impact du projet de parc éolien au large de Fécamp, sur son environnement physique, biologique et humain. Les études spécifiques constitutives de cette étude d’impact sont en cours de réalisation et il est trop tôt pour en connaitre les résultats. En particulier, une étude hydroacoustique dont l’objectif est d’étudier l’impact des ondes acoustiques émises sur la faune marine est actuellement en cours de réalisation. L’étude sera finalisée au 4ème trimestre 2013 et intégrée dans l’étude d’impact complète.
Dans l’attente des résultats de cette étude, nous pouvons indiquer que nous bénéficions des retours d’expérience de parcs éoliens déjà construits et en exploitation depuis plusieurs années, principalement au Royaume-Uni et en mer du Nord. Ces retours d’expérience montrent que la vie marine se développe au sein des parcs éoliens marins et que si un éloignement de la faune marine (notamment les mammifères marins) est constaté lors des travaux, celui-ci est temporaire et la densité des espèces après la mise en service du parc est égale à celle avant les travaux, voire supérieure du fait du développement des espèces de poissons.
Question n° 53
Raccordement au réseau électrique
Atterage
Bonjour,
Je n'ai pu assister à aucune réunion d'information étant absent de Fécamp, concernant le projet des éoliennes à l'exception de la dernière réunion du 10/7/13. A l'heure actuelle de l'avancement de vos études :
1) Lieu d'arrivée à terre des câbles sous marins ?
2) Lieu d'enterrage du poste électrique à terre ?
3) Le tracé de la liaison de câbles sousterrains aux alentours de Fécamp ?
Vous remerciant par avance pour vos réponses.
Posée par Jean-Pierre PETIT (FECAMP), le 17/07/2013
La réponse de Réseau de Transport d'Electricité (RTE), le 01/08/2013,
Le choix du cheminement des câbles sous-marins et souterrains entre le poste en mer du producteur et le réseau de RTE fait l’objet d’une concertation, sous l’égide de la préfecture, avec les élus locaux, les collectivités locales, les associations locales, les acteurs socio-économiques et les services de l’Etat.
Cette concertation, qui se déroule en plusieurs étapes, a permis de définir en février dernier les limites du territoire appelé « aire d’étude » dans laquelle sera défini le tracé du raccordement. Cette aire d’étude figure dans le document mis à disposition sur le site du débat public : http://www.debatpublic-eolienmer-fecamp.org/docs/reunions-publiques/fecamp-presentation-rte-raccordement-250613.pdf. Elle englobe le poste électrique en mer, puis la façade littorale sur la commune de Fécamp, point d’atterrage, puis les postes électriques RTE de Sainneville (poste de raccordement du parc éolien) et Pont-Sept (renforcement nécessaire du réseau électrique entre Sainneville et Pont-Sept).
Actuellement, la concertation se poursuit avec la recherche, à l’intérieur de cette aire d’étude, du fuseau de moindre impact : bande de terrain de quelques dizaines de mètres de large au plus, dans laquelle sera définie la position précise des câbles. Le choix du fuseau de moindre impact se fera lors d’une réunion générale de concertation, sous l’égide de la préfecture, envisagée à l’automne 2013.
Enfin, des études dites de détails prévues en 2014, associant le plus possible les riverains et les acteurs directement concernés, permettront de définir l’emplacement précis des câbles à l’intérieur du fuseau de moindre impact validé.
Tout au long du processus de construction de la solution de raccordement, RTE cherche à concilier le respect de l’environnement, les contraintes des usagers de la mer, des riverains, des propriétaires et exploitants de terrains concernés, les contraintes techniques et les facteurs économiques.
Pendant cette concertation, des études techniques et environnementales sont menées dans le but de connaître l’état des lieux, les contraintes du territoire, et alimenter nos réflexions sur les solutions de raccordement possibles.
Aujourd’hui, il n’est pas possible de dire quel sera le cheminement précis des câbles du raccordement du parc éolien.
Des études sont en cours, entre autres, pour le passage des câbles à l’atterrage (sur le front de mer, au niveau du nord de la plage de Fécamp, vers l’entrée du port), dans Fécamp, puis sur l’axe routier en direction de Sainneville-sur-Seine, afin de définir la(les) solution(s) envisageable(s) permettant de minimiser le plus possible les impacts, liés aux travaux en particulier.
La concertation qui se poursuit avec les acteurs concernés devrait aboutir à retenir, à l’horizon de mi 2014, la solution (tracé, dispositions constructives, mode opératoire et période des travaux…) de moindre gêne pour les riverains et l’environnement en général.
Question n° 51
Raccordement au réseau électrique
Complément suite à la réponse à la question n°49
Merci pour votre réponse à la question n°49.
Vous insistez, dans votre réponse, sur le passage de 150 000 volts à 225 000, la solution que vous préconisez. Il manque dans votre réponse l'analyse concernant le 400 000 volts, des précisions sur les passages suivants du verbatim de la réunion du 25 juin :
M. Gaëtan DESQUILBET, Directeur système électrique Normandie Paris : "Ça serait idéalement du 400 000 volts si on regarde les équations économiques" et "on pourrait faire mieux en 400 000 volts techniquement".
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Merci pour votre réponse à la question n°49.
Vous insistez, dans votre réponse, sur le passage de 150 000 volts à 225 000, la solution que vous préconisez. Il manque dans votre réponse l'analyse concernant le 400 000 volts, des précisions sur les passages suivants du verbatim de la réunion du 25 juin :
M. Gaëtan DESQUILBET, Directeur système électrique Normandie Paris : "Ça serait idéalement du 400 000 volts si on regarde les équations économiques" et "on pourrait faire mieux en 400 000 volts techniquement".
M. Guillaume BLAVETTE, Membre collectif Stop EPR : "Si je vous ai bien entendu tout à l’heure, du moins votre collègue, il semblerait que l’acheminement par du 400 000 volts amène moins de pertes en ligne que par du 225 000 volts. J’ai pu me tromper en écoutant, mais c’est ce que j’ai cru retenir.".
Une question qui vient en relisant ces extraits est aussi de savoir si la perte en ligne est augmentée (ce qui est une opinion assez répandue dans le grand public) ou réduite par du 400 000 volts (en aérien à terre) ? (en fait c'est la longueur de la ligne qui entraîne les pertes).
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Posée par Patrick DOMENGET (MONTIVILLIERS), le 10/07/2013
La réponse de Réseau de Transport d'Electricité (RTE), le 01/08/2013,
En règle générale, les pertes sur le réseau sont essentiellement dues à l’échauffement des câbles des lignes et des transformateurs traversés par le courant électrique (perte par effet Joule).
Les pertes sur les lignes sont plus ou moins importantes suivant :
- la résistivité (dépendante de la section et de la nature : acier, aluminium, cuivre) des câbles conducteurs,
- la longueur de la ligne,
- la technologie « aérienne ou souterraine ». Les câbles souterrains, du fait de la configuration du câble, avec son isolant et son armature de protection, génèrent de la puissance réactive (courant dit « capacitif » non utilisé, qui circule dans le câble). Ce courant supplémentaire dans le câble entraîne de fait des pertes supplémentaires,
- la tension d’exploitation de la ligne.
En ce qui concerne les pertes d’une ligne aérienne exploitée à 400 000 volts par rapport à une ligne à 225 000 volts, à caractéristiques équivalentes des câbles, de mode de pose et de longueur, pour une même puissance transportée, la ligne aérienne à 400 000 volts transitera environ 1,7 fois moins d’intensité (courant à transporter) en 400 000 volts qu’en 225 000 volts (rapport inverse des tensions), et par conséquent produira moins de pertes.
Pour une ligne souterraine, un câble 400 000 volts génèrera un courant capacitif plus important qu’un câble 225 000 volts du fait de la configuration du câble (épaisseur de l’isolant plus importante). En conséquence, le ratio du transit de courant, et donc des pertes en ligne, entre le 400 000 et le 225 000 volts en technologie souterrain pourra être bien inférieur à celui d’une ligne aérienne.
Question n° 56
Raccordement au réseau électrique
Tracé du raccordement électrique
Quel sera le parcours prévu par RTE pour acheminer les câbles de Fécamp à Sainneville, par voie terrestre, souterraine et plus particulièrement à l’intérieur de Fécamp ?
Posée par Nelly CASTEL (FÉCAMP), le 20/07/2013
La réponse de Réseau de Transport d'Electricité (RTE), le 01/08/2013,
Le choix du cheminement des câbles sous-marins et souterrains entre le poste en mer du producteur et le réseau de RTE fait l’objet d’une concertation, sous l’égide de la préfecture, avec les élus locaux, les collectivités locales, les associations locales, les acteurs socio-économiques et les services de l’Etat.
Cette concertation, qui se déroule en plusieurs étapes, a permis de définir en février dernier les limites du territoire appelé « aire d’étude » dans laquelle sera défini le tracé du raccordement. Cette aire d’étude figure dans le document mis à disposition sur le site du débat public : http://www.debatpublic-eolienmer-fecamp.org/docs/reunions-publiques/fecamp-presentation-rte-raccordement-250613.pdf. Elle englobe le poste électrique en mer, puis la façade littorale sur la commune de Fécamp, point d’atterrage, puis les postes électriques RTE de Sainneville (poste de raccordement du parc éolien) et Pont-Sept (renforcement nécessaire du réseau électrique entre Sainneville et Pont-Sept).
Actuellement, la concertation se poursuit avec la recherche, à l’intérieur de cette aire d’étude, du fuseau de moindre impact : bande de terrain de quelques dizaines de mètres de large au plus, dans laquelle sera définie la position précise des câbles. Le choix du fuseau de moindre impact se fera lors d’une réunion générale de concertation, sous l’égide de la préfecture, envisagée à l’automne 2013.
Enfin, des études dites de détails prévues en 2014, associant le plus possible les riverains et les acteurs directement concernés, permettront de définir l’emplacement précis des câbles à l’intérieur du fuseau de moindre impact validé.
Tout au long du processus de construction de la solution de raccordement, RTE cherche à concilier le respect de l’environnement, les contraintes des usagers de la mer, des riverains, des propriétaires et exploitants de terrains concernés, les contraintes techniques et les facteurs économiques.
Pendant cette concertation, des études techniques et environnementales sont menées dans le but de connaître l’état des lieux, les contraintes du territoire, et alimenter nos réflexions sur les solutions de raccordement possibles.
Aujourd’hui, il n’est pas possible de dire quel sera le cheminement précis des câbles du raccordement du parc éolien.
Des études sont en cours, entre autres, pour le passage des câbles à l’atterrage (sur le front de mer, au niveau du nord de la plage de Fécamp, vers l’entrée du port), dans Fécamp, puis sur l’axe routier en direction de Sainneville-sur-Seine, afin de définir la(les) solution(s) envisageable(s) permettant de minimiser le plus possible les impacts, liés aux travaux en particulier.
La concertation qui se poursuit avec les acteurs concernés devrait aboutir à retenir, à l’horizon de mi 2014, la solution (tracé, dispositions constructives, mode opératoire et période des travaux…) de moindre gêne pour les riverains et l’environnement en général.
Question n° 63
Environnement | Les caractéristiques du projet de Fécamp
Profondeur des eaux
Quelle est la ligne bathymétrique de la frontière du parc Natura 2000 ?
Qu'est ce qui empêche de prolonger la ferme éolienne de façon symétrique au delà de cette "frontière" ?
Quels serait la bathy dans cette nouvelle zone ?
Posée par Gildas LE GOFF, TERATECH (STE HÉLÈNE), le 20/07/2013
La réponse d'Eoliennes Offshore des Hautes Falaises, le 29/07/2013,
Le projet éolien en mer de Fécamp se situe au sein d’une zone définie par l’État dans le cadre de l’appel d’offres éolien en mer, suite à un travail de concertation mené par le maitre d’ouvrage à partir de 2008 et un exercice de planification mené par l’État sur la façade Maritime Manche-mer du Nord en 2009-2010. Déplacer ou étendre le projet en dehors de la zone actuelle ne serait donc pas possible pour le maître d’ouvrage compte tenu des dispositions du cahier des charges de cet appel d’offres et ne répondrait pas aux recommandations formulées par les différents acteurs du territoire rencontrés lors du développement du projet.
La zone du projet de parc éolien en mer au large de Fécamp se situe au sein de la zone Natura 2000 « Littoral Seino-Marin » désignée le 27 mai 2009 au titre de la Directive « Oiseaux . Celle-ci s’étend de la côte jusqu’aux limites de la mer territoriale (12 milles nautiques soit 22 kilomètres environ), sur 1 776 km2 entre le nord du port d'Antifer et le cap d'Ailly. Si le projet de parc éolien en mer se réalise, les 65 km2 dans lesquels les éoliennes seraient implantées représenteraient entre 3 et 4% de la surface de la zone Natura 2000. Au niveau de la zone prévue pour l’implantation du parc éolien en mer de Fécamp, la profondeur à 12 milles nautique des côtes (limite de la zone Natura 2000) est de 30 à 35 mètres et celle-ci augmente rapidement à mesure que l’on s’éloigne des côtes.