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AVIS
Solutions alternatives : la décroissance
par Sophie RENAULT, CRITIQUES&CIE (ROUEN), 13/10/2011
Bonjour, Je suis fortement opposée à ce projet. Je considère que les lignes existantes doivent voir arriver des trains beaucoup plus confortables, plus spacieux, plus grands, plus longs, plus hauts, avec une seule classe, composés de wagons intermédiaires d'espaces d'information, de détente, de restauration bio... Je refuse catégoriquement le pseudo progrès qui consiste à tracer des lignes et des courbes sur un plan - ma région normande en l'occurrence - de manière arbitraire pour proposer à terme - après avoir dépensé au minimum 6.3 milliards d'euros - des services qui ne seront encore accessibles qu'à une classe majoritaire, urbaine, diplômée et bourgeoise. Enfin, je condidère que les montants des billets de train doivent être proportionnels aux revenus de sorte qu'ils soient remplis de voyageurs, d'une part, et, d'autre part, que les conditions de travail des cheminots, mécaniciens, contrôleurs... soient nettement améliorées dans une démarche de projet de transports véritablement alternatifs . A + VOS COMMENTAIRES
Des bonniches
Vos propos sont insultants pour les chefs d'Etat qui sont venus nous rendre visite au G3 et au G8. D'autre part nous développons la filière équine avec de nouvelles infrastructures dans Deauville et des évènements majeurs sont attendus et en préparation dans ce domaine. Il vient d'être décidé de créer un mini Rolland Garros avec des cours en herbe, et une infrastructure pouvant accueillir 6000 personnes en simultané. En effet il y a quelque chose à faire tout de suite dans le ferroviaire. Oui c'est d'avoir deux trains de plus car ce soir les gens mettent 3 heures pour atteindre la porte de Saint Cloud et il est fréquent dans les beaux jours d'avoir 300 personnes debout dans un train partant de Deauville, et il y en a 6 qui partent le dimanche après-midi. Si vous avez du pouvoir faites que les gens qui viennent nous voir ne soient pas transporté comme des bestiaux. Ajouté par Pierre VAVASSEUR (DEAUVILLE), le 13/11/2011 |
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Ma Normandie est encore une région industrielle avec les emplois qui vont avec: elle n'est pas encore totalement cette réserve d'indiens qui sert de cour de récréation ou de banlieue de la banlieue parisienne. Elle n'est pas encore totalement fuie par les jeunes talents diplômés la quitte déjà tout de même entre 6 à 8000 par an...
Mais il est vrai que la Normandie de la décroissance, angle mort entre région parisienne et Bretagne dynamique existe déjà:
elle est très bien décrite par Florence AUBENAS dans son livre ''le quai de Ouistreham'': quand il n'y a plus d'industrie et quand le chômage devient massif il ne reste pour ceux et celles qui n'ont pas les moyens financiers ou intellectuels de quitter notre région, que les ressources limitées et humainement épuisantes de ''l'économie de service'', en clair une Normandie de bonniches qui vivent une décroissance subie en travaillant au service de ceux qui ont encore du pouvoir d'achat et qui viennent d'ailleurs!
Et salutation cordiale à tous les cheminots du service public de la SNCF qui nous évitent tous les soirs entre 17h00 et 20h00 un accident majeur sur les aiguillages de la gare de St Lazare!