Point de vue n°50
Cahier d'acteur de la CGT cheminots Nord-Pas de Calais
Il s’agit d’un débat public sur ce projet qui se veut vecteur de mobilité et de désengorgement de l’autoroute A1, toutefois les perspectives de report des utilisateurs de cet axe routier vers le rail n’excèdent pas 4000 A/R par jour.
Le reste des flux étant soit du passage, soit de la logistique. Ce projet concernerait l’axe Lille/Douai, Lille/Tourcoing, l’amélioration des dessertes vers Hénin-Beaumont, Lens, Douai, voire Arras ou Armentières et se déclinerait en trois versions. Le premier dénommé « au fil de l’eau » qui ne change rien où très peu à la situation actuelle n’est pas envisageable. Le second « modernisation de l’existant » consistant à moderniser le réseau afin d’en augmenter l’efficacité en mettant en place un cadencement, l’intérêt porte également sur l’utilisation de la ligne pour y transporter du Fret. La circulation de trains voyageurs et de trains Fret permettrait en outre de diminuer les frais liées à l’entretien de la ligne suite aux règles actuelles d’utilisation des sillons.
Le gros de l’investissement porterait sur la création d’une gare souterraine à Lille Flandres, et de suppressions de Passages à Niveaux (PN) (28) pour un montant de 1,140 milliard d’euros. Les Réunions Publiques organisées dans les communes concernées ne proposent plus qu’un seul projet, le REGL (Réseau Express Grand Lille) pour un coût de 2,4 milliards d’euros. Le choix de la Fédération CGT des Cheminots se porte, lui, sur la modernisation et l’optimisation des infrastructures existantes ainsi que sur la création d’une gare souterraine à Lille-Flandres. Ce projet étant moins onéreux que le REGL, la création de la gare souterraine de Lille-Flandres limiterait les ruptures de charges dans cette gare.