Question n°103
Préserver les riverains et en particulier les Chemynois des nuisances phoniques
le ,Une étude préliminairea été menée par le maître d’ouvrage porteur du projet de cette nouvelle liaison rapide pour en mesurer l’impact acoustique.
Au terme de ce rapport, il est précisé que l’ensemble des points de mesure se trouvent en zone d’ambiance sonore modérée. Une extrapolation aux habitations situées dans le périmètre du projet donne un résultat identique.
De ce fait, seules deux zones situées à Avelin et Quiéry-La-Motte seraient impactées et nécessiteraient la mise en place de protections phoniques.
De ce fait notre commune, comme d’ailleurs la quasi-totalité des autres communes situées sur le tracé du REGL, ne se verrait pas pourvue de protections pourtant indispensables à la préservation de la qualité de vie de ces habitants. Or à ce jour nos concitoyens supportent déjà les nuisances sonores de l’autoroute A1, de la LGV, de la RD 925. A celles-ci viendrait donc s’ajouter celle du REGL, avec une fréquence de circulation d’un train toutes les 5 minutes. Cette implantation aura nécessairement un impact acoustique pour les riverains concernés. C’est pourquoi nous demandons nous souhaitons savoir :
Si une étude acoustique plus approfondie - et non par extrapolation - qui mesure le cumul des différentes nuisances sonores a été menée ou est prévue ?
Quelle est la nature des protections phoniques prévues sur ce tronçon : écran végétal, talus, murs anti-bruit?
Bonjour,
La législation sur le bruit créé par une infrastructure de transport est précise et défini dans la circulaire du 28 février 2002 relative à la prévention et la résorption du bruit ferroviaire.
Une campagne de mesure réalisée a permis de caler un modèle de simulation des effets du projet. Il ressort que Chemy est effectivement située en zone d'ambiance modérée, c'est-à-dire que le niveau de bruit de jour (6h-22h) est inférieur à 65dB(A). Dans ce cas, les différentes circulaires précisent que la contribution acoustique de la nouvelle ligne doit être inférieure à 63 dB(A). Les 2 cartes ci-après, extraites de l'étude acoustique, montrent que cette contribution acoustique resterait à 45 dB(A), n'imposant pas au maître d'ouvrage la création de protections phoniques.
Les phénomènes acoustiques sont extrêmement complexes (par exemple, si deux bruits sont émis simultanément par deux sources sonores distinctes, le bruit le plus faible est couvert par le bruit le plus fort : 60 dB(A) + 45 dB(A) = 60 dB(A)), et demandent la réalisation d’études plus poussées que celles réalisées pour le débat public. A ce stade, celles-ci restent indicatives et doivent être affinées avant la Déclaration d’Utilité Publique, en réalisant une campagne de mesures acoustiques permettant d’affiner et de fiabiliser l’état initial puis, en fonction des caractéristiques de tracé (tracé en plan et altimétrie) qui continueront à évoluer lors des concertations ultérieures, de modéliser l’impact réel de la nouvelle infrastructure.
Enfin, après les travaux, une campagne de mesure sera réalisée afin de confirmer –ou pas- les résultats des simulations. S’il s’avérait que les seuils de bruit n’étaient pas respectés, un programme de travaux complémentaires serait alors entrepris.
En cas de décision de mettre en place des protections phoniques, 2 options sont possibles :
En cas d’habitations isolées, des protections de façades (remplacement des châssis de fenêtres) seront installées
En cas de front bâti continu, des murs anti-bruit, de hauteur variable, seront réalisés.