Vous êtes ici

Avis n°198

Le projet est nécessaire. Ne rien faire serait catastrophique !

Ajouté par Christian PARSY (Carvin), le
[Origine : Site internet]

Ne pas réaliser cette infrastructure serait catastrophique à la fois pour les habitants, et le développement de notre territoire.

Quelque soit notre âge, les besoins de déplacement ne font que s'amplifier: scolaires, étudiants, adultes et personnes âgées.

Un rattrapage en termes d'offre de service est nécessaire compte tenu de notre densité de population. Le projet permettra le maintien de l'offre TER et je m'en félicite ; c'était une de mes craintes que de voir disparaitre certains arrêts ; il serait dommage d'avoir un projet moins ambitieux qui mettrait à mal la desserte de certaines gares TER bien utiles et dont les usagers en fin de trajet vers Lille ne connaissent pas actuellement le confort de service auquel ils auraient droit.

Accéder à Lille devient de plus en plus problématique et engendre de nombreuses heures perdues à la fois pour les habitants et les entreprises. Certains peuvent connaitre des difficultés de recrutement car des employeurs peuvent craindre l'incertitude de l'heure d'arrivée de leurs employés quand ils demeurent dans le bassin minier.

Je suis persuadé que l'Etat et l'administration régionale seront garants du respect des normes environnementales et de confort acoustique; la future enquête publique permettra de vérifier in situ les enjeux.

Réaliser cette infrastructure permettra notamment aux familles des travailleurs dont la première priorité n'est pas de supporter le cout d'acquisition et d'entretien de véhicule d'accéder aux différents micro bassins d'emploi, aux centres de formation ou culturels.

La relance keynésienne est une des réponses aux préoccupations d'emploi pour notre région. Certains s'inquiètent. L'intérêt général doit prévaloir sur les intérêts particuliers d'aujourd'hui qui ne seront pas ceux de demain.

L'Etat le les pouvoirs publics sont garant du respect des normes. Ne rien proposer et ne rien faire serait catastrophique.

Commentaires

J'habite à Carvin, près du TGV. que j'ai vu construire et pour lequel j'ai oeuvré avec Claude Fauqueur de Chlorophylle Environnement pour que soit réalisé et prolongé, l'actuel mur anti-bruit.

L'écran d'arbres existant nous protège du bruit du TGV (à 100 mètres des habitations) et absorbe une partie des polluants dégagés par les voitures de l'A1 (à 150 mètres) ; à cet endroit, il existe, également, une station de relèvement des eaux de Wahagnies et Libercourt dénoyant les habitations du bout de la rue Cyprien Quinet (chez moi) ainsi que de la rue Joseph Legrand (nous avons été une nouvelle fois inondé il y a quelques semaines et çà n'a interpellé personne !)

Par ailleurs une 2° ligne SNCF (aller/retour) jouxtera celle du TGV (donc à 70 mètres des habitations) existant. ça suffit, laissons la nature faire son travail... il y a certainement d'autres solutions...

L'objectif est "désengorger les accès autour de la métropole": c'est à dire réduire le nombre de gens qui l'empruntent, le plus souvent par obligation.

Si l'on trouve des milliards à investir, investissons les pour déplacer les pôles d'attractions vers les gens, et non l'inverse.

Si on réalise le RER, il attirera encore plus de trafic, et sera très vite lui aussi engorgé, avec les coûts et les nuisances prévisibles, incompatibles avec l'amélioration de la vie.

Le raisonnement est le même que pour le trafic aérien dont on dit qu'il va doubler prochainement avec toutes les nuisances pour la planète; pourtant il suffit de ne pas créer les places...pour qu'elles n'existent pas !

Oui, je sais que ces idées seront qualifiées de "rétro"; il faut placer dans le texte de l'objectif la principale unité de mesure qui est la qualité de la vie, de tous, et pas celle de certains portefeuilles.

Bonjour,

je suis d'accord avec Georges Laurent. J'ajouterai que je ne vois pas en quoi ce projet va résoudre la question de l'accès à "l'emploi" ?... Ce projet ne remet pas en cause la distance entre l'emploi (qui ne va pas apparaître par magie) et les travailleurs.