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Question n°11

Utilisation du réseau ferré Lille-Douai existant

Ajouté par Herbert59 (Hellemmes), le
[Origine : Site internet]

En regardant le réseau existant actuellement sur la région, le nouveau tracé ressemble énormément à celui de la ligne de Douai. Pourquoi ne pas avoir choisi de renforcer ce réseau ?

La ligne pourrait faire Lille Douai avec une branche Lens-Henin-Ostricourt comme jonction.

(Voir aussi proposition n°11 dans l'espace thèmes et questions-clés)

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Bonjour,

La quasi-totalité de la ligne actuelle est à deux voies et n'offre pas la capacité suffisante pour accueillir le service ferroviaire envisagé pour le REGL.

Un solution pourrait consister à moderniser la voie pour optimiser cette capacité: c'est la solution alternative décrite dans la partie 5 du dossier du maître d'ouvrage, et plus particulièrement dans les pages 89 à 91. Elle permettrait un passage de 10 à 13 liaisons par heure entre Lille et le Bassin Minier.

Pour aller au-delà, un renforcement supplémentaire du réseau par la création d’une 3ème voie le long des voies ferrées serait nécessaire et sa faisabilité a été examinée (Il s'agit des éléments présentés en page 55 du dossier du maître d'ouvrage).

L’ajout de voies supplémentaires occasionnerait notamment d’importants travaux d’aménagement en ouvrages d’art et dans les gares. Des expropriations et des démolitions seraient à prévoir sur un linéaire d’environ 4 kilomètres au niveau de Ronchin (Voir les principales difficultés liées à l'aménagement d'une troisième voie).

Les ouvrages d’art situés le long de la voie devraient être élargis ou recréés pour le tiers le plus contraint d’entre eux. En plus de ces ouvrages d’art, les remblais et déblais devraient être élargis partout où la voie n’est pas au niveau du terrain naturel comme à Seclin ou Faches-Thumesnil. Des ouvrages supplémentaires type saut de mouton seraient nécessaires à chaque bifurcation complexe.

L’ensemble de ces contraintes d’insertion urbaine, l’importance des impacts tant humains que techniques, ont conduit à exclure ce parti d’aménagement impraticable et coûteux.