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AVIS 417 / Anneau de sciences : Favorable au tracé court
Ajouté par Christian DARNE, ADJOINT AU MAIRE DE SAINT GENIS LAVAL
(SAINT GENIS LAVAL), le 04/04/2013
Dans l'hypothèse du tracé long il y a un échangeur conséquent au niveau de l'A45 qui va consommer beaucoup d'espace urbain avec les riverains du quartier des Barolles à proximité mais aussi des espaces naturels et agricoles.
Par ailleurs une déserte des hôpitaux impérative dans ce tracé pénalisera les quartiers de 2 communes : Irigny et Saint Genis Laval surtout. Je ne vois donc vraiment pas l'effet protecteur pour notre commune que lui prêtent ses partisans ! Le tracé court de l'Anneau des Sciences est bien plus pertinent.
Ajouté par Charles RAUX, LABORATOIRE D'ECONOMIE DES TRANSPORTS
(LYON), le 04/04/2013
Ce débat public a été d'une grande tenue, grâce notamment à la commission, et l'on peut apprécier la diversité des points de vue qui ont pu s'exprimer. On ne peut que regretter a contrario, au vu du discours final du maître d'ouvrage, que ce dernier n'ait pas varié dans son projet.
Cette position est soutenue par des croyances tenaces (ou du moins on fait semblant d'y croire).
On fait croire aux entreprises et aux pauvres automobilistes que le nouveau périphérique ouest va permettre de retrouver une fluidité de la circulation automobile, l'âge d'or mythique des années 70-80. C'est ignorer trois décennies d'accumulation de connaissances sur les comportements de mobilité quotidienne.
On fait croire que la nouvelle route à l'ouest va apporter comme par magie le développement économique, postulat battu en brèche par les résultats de recherches datant de près de quarante ans sur ce supposé lien de cause à effet.
On fait croire que ce nouveau tunnel, fluidifié du fait des impéra... > Lire la suite
Ce débat public a été d'une grande tenue, grâce notamment à la commission, et l'on peut apprécier la diversité des points de vue qui ont pu s'exprimer. On ne peut que regretter a contrario, au vu du discours final du maître d'ouvrage, que ce dernier n'ait pas varié dans son projet.
Cette position est soutenue par des croyances tenaces (ou du moins on fait semblant d'y croire).
On fait croire aux entreprises et aux pauvres automobilistes que le nouveau périphérique ouest va permettre de retrouver une fluidité de la circulation automobile, l'âge d'or mythique des années 70-80. C'est ignorer trois décennies d'accumulation de connaissances sur les comportements de mobilité quotidienne.
On fait croire que la nouvelle route à l'ouest va apporter comme par magie le développement économique, postulat battu en brèche par les résultats de recherches datant de près de quarante ans sur ce supposé lien de cause à effet.
On fait croire que ce nouveau tunnel, fluidifié du fait des impératifs de sécurité, ne va pas induire de trafic supplémentaire ni un étalement en tâche d'huile. C'est sciemment ignorer les cartes produites par le LET (cf. présentation en réunion thématique du 18 décembre 2012) qui démontrent de manière éclatante le risque d'un étalement incontrôlé, grâce à la capillarité du réseau routier et aux gains d'accessibilité spatiale aux emplois, lesquels opèrent jusqu'au delà de 50 km à l'ouest de l'agglomération.
On fait croire que le SCOT et le plan local d'urbanisme du Grand Lyon suffiront à contenir cette pression supplémentaire à l'étalement, alors que ce dernier se produira au-delà de ce territoire. Aujourd'hui, en France, plus de la moitié des logements nouvellement construits sont réalisés en individuel pur, diffus, en dehors de tout aménagement planifié.
On fait croire que les rues des communes de l'ouest lyonnais vont se retrouver allégées de leur trafic automobile, comme par enchantement. C'est bien connu, les voitures qui circulent dans ces communes viennent d'ailleurs, ce ne sont pas celles de leurs habitants !
On fait croire que l'on aura à la fois la nouvelle autoroute et un métro (!) aux Hôpitaux Sud. L'amélioration radicale offerte à la voiture dans l'ouest lyonnais plombera durablement toute velléité de développement des transports collectifs dans ce secteur.
Enfin, à l'heure où se fait plus pressante la nécessité d'une transition énergétique et écologique, comment peut-on soutenir un projet qui se contente de ne pas rajouter d'émission de carbone supplémentaire à l'horizon 2030 ? Le « Facteur 4 » est-il passé aux oubliettes ou alors le secteur des transports n'est pas concerné ?
La solution à la nécessaire requalification de l'axe autoroutier A6/A7 et au développement de l'écoquartier de la Confluence n'est pas simple. Elle mérite certainement autre chose qu'un projet dont on ne sait pas quelle richesse nette il apporte à la collectivité, néfaste pour l'environnement et coûteux pour le contribuable lyonnais.
Je suis pour la réalisation de l'Anneau des Sciences. Enfin, l'autoroute A6/A7 ne traversera plus notre ville et le périphérique sera bouclé comme dans toutes les grandes villes d'Europe. La mobilité est moteur du développement économique, l'Anneau des Sciences permettra à Lyon d'afficher son modernisme et son dynamisme.
Je comprends les réticences des uns et des autres au projet dit Anneau des Sciences proposé par le Grand Lyon.
Je retiens néanmoins le caractère multimodal de ce projet, les avantages pour l'ouest lyonnais qui sera désenclavé, pour le centre de Lyon qui sera soulagé du fait du déclassement des autoroutes A6 et A7 et de l'aménagement des berges.
Je suis cependant d'accord pour dire que l'est lyonnais ne doit pas être négligé dans le processus.
Pourvu que le futur Anneau des Sciences soit véritablement réservé au trafic interne à l'agglomération (ce qui suppose des options crédibles de contournement pour les flux nationaux et internationaux : merci les Hollandais sous Fourvière tous les étés !), je me trouve favorable au tracé court de l'Anneau des Sciences qui servira le développement harmonieux de l'agglomération. Après tout il est étrange qu'une agglomération comme Lyon n'ait pas un périphérique complet !
Si l'on ajoute à cela le fait que ce projet ne favorisera pas la vo... > Lire la suite
Je comprends les réticences des uns et des autres au projet dit Anneau des Sciences proposé par le Grand Lyon.
Je retiens néanmoins le caractère multimodal de ce projet, les avantages pour l'ouest lyonnais qui sera désenclavé, pour le centre de Lyon qui sera soulagé du fait du déclassement des autoroutes A6 et A7 et de l'aménagement des berges.
Je suis cependant d'accord pour dire que l'est lyonnais ne doit pas être négligé dans le processus.
Pourvu que le futur Anneau des Sciences soit véritablement réservé au trafic interne à l'agglomération (ce qui suppose des options crédibles de contournement pour les flux nationaux et internationaux : merci les Hollandais sous Fourvière tous les étés !), je me trouve favorable au tracé court de l'Anneau des Sciences qui servira le développement harmonieux de l'agglomération. Après tout il est étrange qu'une agglomération comme Lyon n'ait pas un périphérique complet !
Si l'on ajoute à cela le fait que ce projet ne favorisera pas la voiture plutôt qu'un autre mode, mais qu'il organisera véritablement la multimodalité et que cette infrastructure pourra évoluer avec le temps, il me paraît aujourd'hui sage de faire confiance au Grand Lyon sur ce projet.
AVIS 434 / Prise en compte du patrimoine historique
Ajouté par Paul BELLATON, FONDATION RENAUD
(LYON), le 06/04/2013
La Fondation Renaud (reconnue d'utilité publique) souhaite attirer l'attention de la CPDP et du Maître d'ouvrage sur l'existence du monument historique du Petit Perron, maison des champs du XVIe siècle inscrite ISMH et souhaite que toute précaution soit prise à son égard lors des études et de la suite du projet.
AVIS 433 / Anneau des Sciences : Un projet pour le futur
Ajouté par Philippe GUITTEAU
(LYON), le 05/04/2013
Le projet Anneau des sciences m'apparait être un formidable outil de structuration et de développement harmonieux de l'agglomération, au service d'un dynamisme économique de 1er plan et aussi un outil de notre développement harmonieux de notre cadre de vie et de mobilité dans la ville ...
Ce projet est bien pensé et surtout met en oeuvre tous les modes de transport possible (collectifs et individuels) au service de la desserte de tous les territoires de l'ouest lyonnais.
AVIS 418 / Des erreurs manifestes d'appréciation regrettables dans l'expertise menée par TTK
Ajouté par Emmanuel GIRAUD, SEPAL - SYNDICAT PORTEUR DU SCOT DE L'AGGLOMÉRATION LYONNAISE
(LYON), le 04/04/2013
Après avoir été informé de la mise en ligne sur votre site internet de « l'expertise complémentaire » demandée par la CPDP et élaborée par le bureau d'études TTK, le SEPAL, après analyse du document, a participé à la réunion publique de présentation de cette expertise complémentaire, organisée le Lundi 18 Mars dernier à Lyon (Espace de l'Ouest Lyonnais).
A cette occasion, le représentant de notre Syndicat a relevé plusieurs erreurs manifestes d'appréciation énoncées dans ce document, portant sur :
- la capacité des documents d'urbanisme (SCoT/PLU) à organiser le développement de l'agglomération lyonnaise, notamment dans la maîtrise de l'étalement urbain et la priorisation du développement en renouvellement urbain et à proximité des lignes fortes de transports en commun (chapitre 2.3. du rapport d'expertise),
- la densité d'urbanisation comparée entre l'Est et l'Ouest de l'agglomération, le document affirmant, pour justifier la nécessité de développer des lignes fortes de trans... > Lire la suite
Après avoir été informé de la mise en ligne sur votre site internet de « l'expertise complémentaire » demandée par la CPDP et élaborée par le bureau d'études TTK, le SEPAL, après analyse du document, a participé à la réunion publique de présentation de cette expertise complémentaire, organisée le Lundi 18 Mars dernier à Lyon (Espace de l'Ouest Lyonnais).
A cette occasion, le représentant de notre Syndicat a relevé plusieurs erreurs manifestes d'appréciation énoncées dans ce document, portant sur :
- la capacité des documents d'urbanisme (SCoT/PLU) à organiser le développement de l'agglomération lyonnaise, notamment dans la maîtrise de l'étalement urbain et la priorisation du développement en renouvellement urbain et à proximité des lignes fortes de transports en commun (chapitre 2.3. du rapport d'expertise),
- la densité d'urbanisation comparée entre l'Est et l'Ouest de l'agglomération, le document affirmant, pour justifier la nécessité de développer des lignes fortes de transports en commun (type tramway ou tram-train) sur l'Ouest de l'agglomération lyonnaise, que la densité est supérieure sur ce secteur à celle de l'Est Lyonnais pourtant desservi aujourd'hui par 3 lignes de tramway (chapitre 3.1.2. du rapport d'expertise).
Malgré cette intervention argumentée en réunion publique, votre présentation lors de la réunion du Jeudi 21 Mars dernier sur les enseignements du débat public a repris ces éléments inscrits dans cette expertise, sans pour autant les relativiser au regard de la réponse fournie par le SEPAL.
En tant que Directeur du SEPAL et garant de la mise en œuvre du SCoT de l'Agglomération Lyonnaise approuvé à l'unanimité par son Conseil Syndical le 16 Décembre 2010, j'utilise la possibilité laissée par votre site internet et son espace « Forum » pour renouveler par écrit (cf pièce jointe) les réponses apportées par le SEPAL en séance publique, à propos d'affirmations formulées par le bureau d'études TTK :
- qui témoignent d'une méconnaissance de la planification urbaine à l'œuvre au sein de l'aire métropolitaine lyonnaise et de la morphologie urbaine de notre agglomération,
- qui interrogent sur la nature du travail de TTK, à mi-chemin entre un cahier d'acteurs et une réelle expertise.