Les questions et leurs réponses

Monsieur, 

Le tableau des estimations de coûts du projet présenté dans le dossier du maître d'ouvrage distingue les coûts d'investissement de l'infrastructure (2,2 à 2,5 milliards d'euros), et les coûts d'investissement dans les transports en commun (800 à 1 000 millions d'euros) qui viennent en complément. La somme consacrée aux transports en commun montre bien l'importance de ces mesures dans le projet.
Ces montants intègrent effectivement une marge d'aléas de l'ordre de 15%. 

Monsieur, 

Pour la ligne de transport collectif prévue sur l'infrastructure routière du projet Anneau des Sciences, le coût d'investissement lié au transport en commun est très faible car il bénéficie de l'infrastructure déjà prévue dans le cadre du projet. Par ailleurs, c'est une ligne très pertinente car elle correspond à des besoins de déplacement de périphérie à périphérie. Cette mesure de transport en commun, même si elle n'est en elle-même pas immédiatement rentable, est néanmoins intéressante du fait du faible coût d'investissement supplémentaire qu'elle implique.

Monsieur, 

Le projet d'eurométropole prévoit de transférer l'ensemble des compétences et des moyens, y compris financiers, du Conseil Général du Rhône à la nouvelle métropole sur le périmètre du Grand Lyon. 
Lors de la réunion sur le financement du 17/12/2012, le Conseil Général a montré que ses capacités de financement étaient tout à fait compatibles avec le projet. 
De plus, le Grand Lyon dispose actuellement d’une capacité d’investissement annuelle estimée à 300/350 millions d’euros. C’est donc un projet compatible avec le budget du Grand Lyon et de la future eurométropole. 

Monsieur, 

Il sera plus avantageux pour les automobilistes d'emprunter l'Anneau des Sciences que de réaliser le "trajet en baïonnette" que vous suggérez. Les voiries des centres-villes de l'ouest sont faites pour accueillir du trafic local ; le trafic de périphérie à périphérie ou de périphérie vers le centre de l'agglomération doit emprunter le périphérique et le futur Anneau des Sciences, ainsi que les boulevards urbains d'accès au centre.
Au sujet de votre question sur un péage de zone, ce dispositif de péage fait partie des réflexions menées actuellement par le Grand Lyon.

Monsieur,

Des dispositifs de traitement d'air en sortie de tunnel sont en cours de développement dans le monde. Le Grand Lyon, qui souhaite faire de l'Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d'innovation et de conception, prévoit de mettre en oeuvre ces dispositifs lors de sa construction.

Il faut toutefois noter que l'effet de dilution des rejets dans l'air ambiant est très important et que les experts s'accordent sur le fait que l'impact des rejets au-delà d'une distance de 100 mètres est très largement atténué voire annulé.

Dans cet esprit, il existe donc différents moyens de limiter l'impact des rejets d'un tunnel dans son environnement proche:

• Choix de la position des points de rejets (têtes, puits)
• Géométrie des points de rejet (dessin des têtes, hauteur des puits)
• Mise en oeuvre d'une ventilation sanitaire permanente qui va accélérer l'effet de dilution par l'apport des grandes quantités d'air frais dans le tunnel

Il convient également de noter que l'amélioration du parc automobile attendue dans les années à venir, va conduire à limiter les émissions de polluants à l'horizon 2030 (horizon du projet).

En ce qui concerne l'échangeur des Hôpitaux Sud, ce sera un échangeur le plus compact possible et il ne sera pas implanté à moins de 100 mètres des bâtiments accueillant des patients.

Correctif du 31/01/2013 :

Suite à une remarque d'un participant au débat, le maître d'ouvrage a apporté la correction suivante : "Il faut toutefois noter que (...) les experts s'accordent sur le fait que l'impact des rejets au delà d'une distance de 100 m est largement atténué voire très limité".

Madame,

Les estimations de trafics à l’horizon futur ont été faites en utilisant conjointement les modèles de simulations de trafic routier du Grand Lyon et de déplacements en transport collectifs urbains du SYTRAL. Cette utilisation conjointe des deux modèles permet de prendre en compte l’impact des sites propres bus programmés (amélioration de temps de parcours en transport collectifs) et des nouveaux projets en transport collectifs urbains (nouvelles liaisons plus efficaces) favorisant l’usager de ce mode. Il permet également de tenir compte de la dégradation des temps de parcours en véhicules particuliers, lié à une congestion accrue du réseau routier, encourageant plus d’usagers vers les transports collectifs urbains. Ceci nous a permis d’estimer la quantité d’usagers passant du mode véhicule particulier vers les transports collectifs. Il s’agit bien d’usagers en plus, d’où un accroissement significatif de la part modale en transports collectifs prévu dans les hypothèses 1 à 3, par rapport à la situation actuelle.

Il faut toutefois souligner que les requalifications de voiries dans l’ouest ne permettent pas la mise en place systématique de sites propres bus. En effet, de par la topographie du site (voiries souvent à 2x1 voies sans réserve d’emprise), il n’est pas possible de supprimer complètement une voie de circulation routière au profit des transports collectifs, sans supprimer totalement la circulation routière sur l’axe. De plus, les aménagements ponctuels spécifiques prévus sur les voiries de l’Ouest pour favoriser ce mode (couloir d’approche aux carrefours, …) ne suffiront pas à améliorer les conditions de circulation pour les bus, ceux-ci se retrouvant bloqués sur une grande partie de leur linéaire et non pas seulement aux carrefours.

Ne voulant pas favoriser le mode routier, nous n’avons pas tenu compte de la dégradation des temps de parcours des bus englués dans la circulation dans nos estimations de trafics. Ceci aurait eu pour effet de diminuer davantage l’attractivité des transports collectifs et de générer encore plus de trafics sur les voiries locales.

Pour plus de détails sur les méthodes et hypothèses d’estimations de déplacements, nous vous invitons à venir consulter les présentations mises en lignes suite aux réunions publiques, ainsi que les études mises à dispositions dans les bureaux de la CPDP. 

Dans le cadre d'un investissement routier à péage, et pour l'Anneau des Sciences, les estimations de recettes générées permettent de  couvrir les coûts d'exploitation et de maintenance, et de dégager des recettes nettes de l'ordre de 25 à 40% selon les hypothèses de tarification et de trafic.

En revanche, un investissement identique en transport en commun ne permet pas de dégager de recettes nettes, du fait du niveau de tarification, et des coûts d'exploitation et de maintenance plus élevés.

Monsieur,

Techlid, Pôle Economique Ouest du Grand Lyon, réunit aujourd'hui 7 communes : Champagne au Mont d'Or, Charbonnières les Bains, Dardilly, Ecully, La Tour de Salvagny, Limonest, Tassin la Demi-Lune.

 A vocation principalement tertiaire, il bénéficie de la présence d'un fort potentiel scientifique technologique, de recherche et d'enseignement supérieur avec notamment le campus Lyon Ouest.

Au total, ce territoire concentre 41200 emplois. Nous disposons de données précises sur les communes des résidences des actifs de ce secteur.

Tout d'abord, il faut constater que seul 23% des actifs travaillant sur les 7 communes de ce pôle y résident également. 35% des actifs concernés résident hors du Grand Lyon, dans le Rhône, dans ses départements limitrophes voire au-delà.

Enfin, 42% résident au sein d'autres communes du Grand Lyon outre les 7 communes de Techlid.

Parmi ces 42%, plus de 10% des actifs, soit près de 4500 personnes résident dans les communes de l'ouest. L'accessibilité à leur lieu de travail sera améliorée par la mise en service de l'Anneau des Sciences que ce soit pour leurs déplacements en véhicules particuliers ou en transport en commun.

Monsieur,

La carte de la page 85 du dossier de débat illustre la volonté du Grand Lyon d'encourager les synergies entre les pôles économiques et les sites universitaires et de recherche de l'agglomération. Ces synergies sont sources d'innovation et une des clés de voûte de l'économie de demain. Le projet de l'Anneau des Sciences s'inscrit dans cette ambition. En complément d'information, nous vous invitons à consulter "Le schéma de développement universitaire" et le projet « Lyon Cité Campus ».

Les traits de couleur bleu et jaune sur lesquels vous attirez notre attention ne sont pas appropriés. Nous vous remercions de nous avoir signalé cette erreur qui nous a permis de corriger la carte "Liaison des pôles économiques et universitaires par l'Anneau des Sciences" de la façon suivante:

Avec nos remerciements,

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est un projet intégré et multimodal qui permettra de réorganiser les déplacements de l'agglomération lyonnaise. La complémentarité des modes de transport est au cœur de ce projet. Le développement de pistes cyclables et de rocades de vélo peut participer à développer la multimodalité mais ne saurait en aucun cas répondre aux objectifs urgents du projet d'agglomération en termes de déplacements.

Rappelons aussi que l'agglomération lyonnaise est particulièrement engagée dans le développement de l'usage du vélo :
D'un point de vue innovation, le Grand Lyon a été source d'inspiration nationale, voire internationale, en étant la première ville de France à développer un service de location de vélo avec le lancement du service vélo'v en 2005.
Le Grand Lyon possède aujourd'hui un réseau de 490 km de pistes cyclables, dont 191 km réalisés depuis 2008. Le plan modes doux du Grand Lyon prévoit de réaliser, d'ici 2020, 430km supplémentaires, soit un réseau d'environ 920km sur l'agglomération lyonnaise. La carte ci-dessous montrent le réseau existant et futur de l'agglomération : 

Le Grand Lyon promeut également l'usage du vélo par l'installation d'arceaux de vélo au sein de l'agglomération. En 2012, on décompte 7 700 arceaux, représentant 15 400 places pour vélo dans l'agglomération.
Un projet de stationnement sécurisé pour vélo est aussi en cours de développement afin d'offrir 1 350 places de stationnement dans 20 parcs autos du centre-ville et de développer le même type de service dans les parcs-relais du SYTRAL (une première phase est prévue en 2013 pour offrir 500 places de stationnement sur 8 sites).

L'agglomération lyonnaise est donc fortement engagée dans la promotion du vélo. Les études ultérieures du projet d'Anneau des Sciences pourront être l'occasion de regarder avec précision l'articulation du réseau de pistes cyclables en cours de développement avec le projet d'Anneau des Sciences afin de donner aux grand lyonnais un réseau d'aménagements cyclables complet et efficace.

Monsieur,

1. Concernant les voies depuis lesquelles il sera possible d’accéder à la porte de Beaunant, citées dans le dossier du maître d’ouvrage page 69, vous avez relevé à juste titre l’erreur qui s’est glissée pour le chemin du château, axe en impasse au cœur de Saint Genis Laval. Il s’agissait en réalité du chemin de Beaunant, voirie locale d’échange avec la porte de Beaunant.

2. Les études menées dans le cadre du débat public sont des études de faisabilité, visant à mettre en évidence l’opportunité du projet. Le tracé de l’ouvrage et les emprises des portes ne sont pas encore arrêtés. L’objectif est l’optimisation des emprises des portes, que nous souhaitons réaliser de la manière la plus compacte possible.

Le développement de l’agriculture périurbaine est d’ailleurs également un objectif pour l’agglomération (SCoT), et a donc été considéré comme une donnée d’entrée. Aussi, le tracé de l’Anneau des Sciences tel qu'envisagé aujourd’hui n’a aucun impact sur le foncier classé en zone agricole au Plan Local d’Urbanisme comme indiqué dans la synthèse de l’évaluation environnementale des scénarios disponible sur le site de la CPDP.( /docs/documents-maitre-ouvrage/synthese-evaluation-de-l-impact-environnemental-des-scenarios-121031.pdf)

Le projet d'Anneau des Sciences permettra une diminution des trafics sur les voiries de centre-ville, diminuant de fait les nuisances liées à la circulation dans les secteurs urbanisés. Les améliorations du parc automobile attendues dans les années à venir vont également conduire à limiter les émissions de polluants à l’horizon du projet.

Si la décision est prise de poursuivre le projet, le Grand Lyon s’engage :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;

• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;

• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

La porte de Beaunant présentée le 17/01/2013 se trouve assez éloignée du lycée horticole et de tout site à risque industriel. De plus, cette porte fera l'objet d'une intégration paysagère soignée, et permettra la requalification des voiries alentour, notamment la RD342 qui verra son rôle de vitrine économique renforcé.

Nous comprenons que vous proposez une porte de Beaunant plus au sud, entre Chaponost et Brignais, qui viendrait se substituer à deux portes prévues dans le projet Anneau des Sciences.
Les portes des Hôpitaux et de la Saulaie correspondent cependant à un besoin important de desserte et de connexions multimodales avec le métro B.
Cette solution ne permettrait donc pas de desservir le secteur des Hôpitaux Sud et se rapprocherait du scénario Rocade en termes de tracé. Or, ce tracé plus long est moins attractif et présente le risque que les usagers continuent d'emprunter les voiries locales de Saint-Genis-Laval et d'Oullins pour rejoindre le centre de l'agglomération.

Monsieur,

Le Grand Lyon met en œuvre depuis une quinzaine d’année une politique de mobilité durable basée sur la maîtrise de la place de la voiture en ville, les transports collectifs urbains et « RER »ainsi que les nouveaux services de mobilité.

Pour l’horizon 2030, l’agglomération a fait trois choix fondateurs : le développement économique, le développement démographique et un urbanisme de qualité, la nature à portée de tous.

Pour rendre ces choix possibles mais également pour accueillir les 150 000 habitants supplémentaires qui sont attendus à l’horizon 2030, il est nécessaire d’amplifier la politique de mobilité durable évoquée ci-dessus.

Pour amplifier cette politique, le Grand Lyon considère qu’il faut d’une part articuler tous les modes de transport entre eux (marche à pied, vélo, transports en commun, voiture) et d’autre part faciliter le passage d’un mode de transport à l’autre par des services de mobilité tels que les parkings relais, les parkings vélo, ……..

Pour autant, un certain nombre de dysfonctionnements existent :

- À l’échelle de l’agglomération : mélange des fonctions du réseau routier, autoroute A6/A7 saturée ;

- A l’échelle de l’ouest : réseau routier déficient et congestionné, bus englués dans la circulation, réseau TER insuffisant.

Pour résoudre ces dysfonctionnements tout en apportant des réponses aux quatre grands objectifs que l’agglomération s’est fixée :

- Soulager les cœurs de ville ;

- Relier les pôles d’innovation ;

- Rendre accessibles les bassins de vie ;

- Développer de grands projets.

le Grand Lyon  considère qu’il est nécessaire de concevoir un projet global.

Le Grand Lyon s’est toutefois posé, au préalable, la question de savoir si ces objectifs pouvaient être atteints uniquement par des transports collectifs. Des études fondées sur une mobilité urbaine organisée autour des seuls transports collectifs sans infrastructure routière nouvelle, ont été réalisées. Elles ont montré que les objectifs recherchés n’étaient pas atteints, que les dysfonctionnements observés n’étaient pas résolus et que le trafic automobile sur l’axe A6/A7 ne diminuait pas suffisamment  pour envisager sa requalification. Une expertise complémentaire a également été réalisée par le bureau TTK à la demande de la CNDP. Elle a fait l’objet de nombreux échanges lors de l’audition publique du 18 mars 2013.

En ce qui concerne l’autoroute A7, le projet du Grand Lyon prévoit qu’elle sera requalifiée en boulevard urbain jusqu'à la Saulaie. Sur cette section, la vitesse des véhicules sera limitée à 50 km/h et des aménagements sont prévus pour tous les modes : vélos, piétons, transports en commun. Pour plus de précisions concernant la requalification de l'axe A6/A7 en boulevard urbain, vous pouvez vous reporter à la présentation qui a été faite lors la réunion du 24/01/2013. Cette requalification nécessite néanmoins le déclassement de la portion correspondante de l'A6/A7, dont la décision est de la responsabilité de l'Etat.

Le compte-rendu du débat public est en cours d’établissement par la CPDP et un bilan sera réalisé par la CNDP.

Après analyse de ces documents, les élus du Grand Lyon et du Conseil général du Rhône devront indiquer dans les prochains mois le principe et les conditions éventuelles de poursuite du projet de l’Anneau des Sciences.

Monsieur,

Un des enseignements que le Grand Lyon tire de ce débat est l'attention particulière que le maître d'ouvrage devra porter à la porte des hôpitaux sud dans les études ultérieures.

Le système d'échange de la porte devra être compact et s'insérer de façon la plus harmonieuse possible dans le vallon. Les enjeux environnementaux sont également très forts, comme vous le soulignez. Les études ultérieures devront donc préciser ces points.

Vous nous interrogez sur l’intérêt de l'implantation d'une porte aux alentours de la future halte d'Yvours avec la création d'une ligne forte entre les hôpitaux sud et cette porte. Une porte d'échange à cet endroit serait complémentaire à celle proposée mais ne permettrait pas seule de répondre aux déplacements multimodaux (aucune connexion entre l'infrastructure et le métro B puisque la porte de la Saulaie ne pourrait être réalisée) et à la problématique de gestion des flux. En effet, une porte au niveau d'Yvours impliquerait un bouclage du périphérique au niveau de l'A450 et de la « baïonnette » du boulevard Pierre Sémard, déjà très fortement sollicitée.

Pour intégrer Saint-Genis-Laval à « l’intérieur du TOP » comme vous le suggérez, il faudrait alors élargir le tracé ce qui correspond à la proposition de la ville d'Oullins. Nous vous invitons à prendre connaissance de l’analyse que le Grand Lyon a réalisée de la solution proposée par la ville d’Oullins.

Dans le projet d'Anneau des Sciences, l'autoroute A7 sera requalifiée en boulevard urbain jusqu'à la Saulaie ; elle sera ensuite requalifiée en voie d'accès métropolitaine jusqu'à Pierre Bénite afin de lier l'Anneau des Sciences à l'autoroute A7 (cf la présentation du maître d’ouvrage au cours de la réunion publique sur la requalification de l’axe A6/A7). Une attention particulière sera portée sur la requalification au droit de Pierre-Bénite.

Monsieur, 

Le bon fonctionnement du réseau routier  et autoroutier de l’agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux du cœur de l’agglomération.

C’est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l’Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l’Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.

Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6/A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.

Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.

Les représentants de l’Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu’une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d’évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu’elle devait rendre ses conclusions au milieu de l’année 2013.

Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l’économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.

Le Grand Lyon a pris acte des explications données par les représentants de l’Etat sur l’existence de deux tracés envisagés concernant le grand contournement autoroutier de l’agglomération lyonnaise :

• Un contournement ouest (COL) figurant dans la directive territoriale d’aménagement (DTA 2006), le schéma de cohérence territorial (SCOT 2010) et le schéma national des infrastructures de transport (SNIT 2011) ;
• Un contournement est (CEL) figurant dans le schéma régional des infrastructures de transport (SRIT 2012).

Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l’Etat sur un grand contournement de l’agglomération lyonnaise.

Monsieur,

1) La porte d’Alaï, numérotée 2 sur la carte page 13 de l’étude « Caractéristiques techniques générales de l’infrastructure », est située sur une zone à enjeu moyen (couleur jaune) pour les milieux naturels. Cela signifie que ce secteur présente un patrimoine naturel et des fonctions écologiques riches. Si les études se poursuivent sur le projet, une attention toute particulière sera portée à l’insertion paysagère et aux corridors écologiques autour de cette porte.

2) Sur cette carte sont positionnés les corridors écologiques des vallons du Charbonnières et de l’Yzeron. Le Grand Lyon souhaite que l’infrastructure, entre la porte du Valvert et la porte de Saint Fons, soit majoritairement enterrée à 80% afin de préserver les territoires traversés.

Au niveau de la porte d’Alaï, la conception du projet lors des études ultérieures cherchera ainsi à minimiser son impact sur le milieu naturel.

De plus, le Grand Lyon s’est engagé à mettre en place un comité de suivi scientifique et technique associant les associations de protection de l’environnement afin de minimiser les impacts des aménagements sur l’environnement, la biodiversité, les ressources naturelles et le paysage ainsi et définir, le cas échéant, des mesures compensatoires.

3) Le débat étant actuellement au stade de l'opportunité du projet, le schéma présentant les principes d'échange au niveau de la porte d’Alaï n'est qu'un schéma de principe. Pour chaque porte, la configuration des échanges sera précisée dans les études ultérieures si la poursuite du projet est décidée par le maître d'ouvrage. Dans ce cas, les modalités d’information et de participation du public dans la suite du projet seront présentées au moment de cette décision.

4) L’infrastructure est enterrée à 80%, son impact foncier est donc limité au niveau des émergences. Le projet d’Anneau des Sciences est au stade du débat public, à ce titre il s’agit d’évaluer son opportunité. Les études menées, qui ne sont pas encore au niveau détaillé, ont permis d’aboutir à une évaluation financière du projet, laquelle comprend effectivement d’éventuelles acquisitions foncières. Enfin,  nous rappelons que les lois concernant l’expropriation foncière poursuivent l’objectif de protection des propriétaires, l’expropriation se faisant uniquement pour cause d’utilité publique.

5) Des premières simulations prospectives de qualité de l’air ont été réalisées et sont disponibles sur le site internet du débat et sur le site d’Air Rhône Alpes, organisme indépendant qui a réalisé ces simulations. Des études plus détaillées seront menées dans les études ultérieures si la poursuite du projet est décidée par le maître d’ouvrage.

Monsieur,

Le Grand Lyon classifie les communes de Pierre-Bénite, de Saint-Genis-Laval et d'Oullins dans la première couronne. La première couronne regroupe les communes proches du secteur centre (Lyon et Villeurbanne) où les activités, les commerces, les équipements et les logements sont moins concentrés que dans le secteur centre mais restent à un niveau élevé de concentration.

Monsieur,

La solution que vous proposez est intéressante et permettrait certainement d’améliorer le cadre de vie des riverains actuels de l’autoroute au niveau du quartier de Perrache.

Mais elle représenterait un coût important sans résoudre, pour autant, les problèmes de congestion que nous observons quotidiennement au niveau de l’agglomération et sans répondre aux objectifs que l'agglomération s’est fixée et qui sont :

• Soulager les cœurs de ville, notamment ceux du territoire de l’ouest lyonnais ;
• Relier les pôles d’innovation ;
• Rendre accessibles les bassins de vie, en particulier ceux du territoire de l’ouest lyonnais ;
• Développer des sites de grands projets.

En ce qui concerne le territoire ouest, cette solution ne permettrait pas d’apaiser la circulation dans ses centres villes, d’améliorer son accessibilité et d’assurer une desserte multimodale de grands sites de développement tels que, par exemple, le site des hôpitaux sud.

D’autre part, la réalisation à court terme des travaux d’enfouissement de la chaussée, préalables à la réalisation d’une couverture végétalisée, ne permettrait plus d’assurer  les déplacements quotidiens des grands lyonnais ni d’assurer la continuité autoroutière imposée par l’Etat.

Cette solution n’est donc pas réalisable tant que le grand contournement et l’Anneau des Sciences ne sont pas en service.

A ce terme, le trafic restant sur l’autoroute A7 (de l’ordre de 50 000 v/j) ne justifie pas l’enfouissement  de la chaussée mais plutôt la réalisation d’un boulevard urbain apaisé, tel que nous l’avons proposé.

Monsieur,

Les études menées dans le cadre du débat public sont des études visant à étudier l’opportunité du projet. Elles ont permis de déterminer un schéma de principe de l’infrastructure et des fonctionnalités des différentes portes d’échanges de l’Anneau des Sciences, mais leur configuration finale n’est pas encore déterminée à ce stade d’opportunité. Comme vous le relevez, ces études ont permis de mettre en évidence une diminution du trafic significative sur les principales voiries des communes de l’ouest lyonnais.

Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l’issue du débat public, les études et les procédures réglementaires vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Des études détaillées de trafic seront réalisées, à l’échelle des quartiers desservis. Elles seront menées en concertation avec l’ensemble des acteurs du projet, jusqu’à la définition du projet final et conduiront à l’enquête publique.

Monsieur,

En préparation du débat public portant sur l’Anneau des Sciences, Air Rhône-Alpes a réalisé une étude prospective évaluant la qualité de l’air dans l’agglomération lyonnaise en 2030, avec et sans réalisation de l’Anneau des Sciences. La modélisation intègre les évolutions du parc routier en 2030, prévues par l’IFSSTAR (Institut Français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux).

Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l'issue du débat public, une étude sera menée pour évaluer plus précisément les caractéristiques du parc roulant à l'horizon 2030, en terme d'émissions et en terme de transfert ou de formation de polluants dans l'habitacle. Ces informations dépendent des réglementations à venir et des travaux de recherche des constructeurs automobiles.

Monsieur,

Les études menées dans le cadre du débat public sont des études préalables visant à mettre en évidence l’opportunité du projet.

A Alaï, la localisation de la porte a été choisie au regard des besoins de déplacements et de l’implantation des voiries locales.

Les études d’opportunité actuelles ont permis de déterminer un schéma de principe de l’infrastructure et des fonctionnalités de la Porte d’Alaï, mais sa configuration précise n’est pas encore définie.

Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l’issue du débat public, les études et les procédures réglementaires vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Elles seront menées en concertation avec l’ensemble des acteurs du projet, jusqu’à la définition précise du projet et conduiront à l’enquête publique.

Madame,

Le projet d’Anneau des Sciences, en soulageant les centres-villes de l’ouest de la circulation automobile et en intégrant des requalifications de voiries va permettre d’améliorer la performance des bus dans tout ce secteur.

D’autre part, les mesures de transports en commun prévues dans le cadre du projet, et notamment le service empruntant la nouvelle infrastructure, viendront renforcer l’offre existante dans l’ouest lyonnais.

Monsieur,

Votre proposition se rapproche d'un périphérique ferroviaire, qui est une idée intéressante. Cependant, un périphérique ferroviaire ne répond pas aux mêmes besoins de déplacements qu'un périphérique routier.

Le mode ferroviaire est un mode lourd qui, pour être pertinent, doit transporter un grand nombre de personnes, ce qui implique une concentration des flux sur son itinéraire.

La demande de déplacement « en périphérie » est plus faible que la demande vers le centre, et aussi plus diffuse car elle s’étend sur des territoires plus larges, et à laquelle le mode transport collectif ne peut répondre que très partiellement.

 Le projet d'Anneau des Sciences encourage la multimodalité, notamment par des connexions avec des lignes fortes de transports en commun (métro B en particulier) et une ligne circulaire de transport en commun prévue dans le cadre du projet.

Monsieur,

Les études menées par le Grand Lyon montrent que, si l’infrastructure enterrée de l’anneau des Sciences est réalisée, le trafic automobile à l’échelle de l’agglomération lyonnaise ne rajoute pas d’émission de carbone supplémentaire par rapport à la situation en 2030 sans projet.

Le projet Anneau des Sciences est en cohérence avec le plan d’actions partenarial (plan climat) du Grand Lyon. Il repose ainsi sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.

De plus, la baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du débat public. On peut citer les effets d’une éventuelle restriction de la circulation avec la mise en œuvre d’un péage urbain par exemple, du développement de l’électromobilité ou encore de la densification à l’œuvre le long des corridors de transport en Commun.

Monsieur,

Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l’issue du débat public, l’Anneau des Sciences pourra être mis en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures réglementaires vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020.  Elles seront menées en concertation avec l’ensemble des acteurs du projet, dont les associations favorables au développement de solutions alternatives.

Ce temps d’étude qui est nécessaire pour concevoir finement un projet d’une telle importance, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en œuvre dans les tunnels. L’Anneau des Sciences pourra ainsi bénéficier d’équipements dont les caractéristiques et les performances auront évolué par rapport à ceux qui existent actuellement.

D’ores et déjà, le Grand Lyon s’est engagé :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage.

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.

Monsieur,

Les solutions que vous proposez sont des projets alternatifs à celui de grand contournement autoroutier de l’agglomération lyonnaise porté par l’Etat et visant à résoudre la problématique du trafic de transit dans l'agglomération.

Ils ne suffiraient pas à résoudre les problèmes de déplacements quotidiens des grands lyonnais et ne répondraient pas aux objectifs de l'agglomération.

En effet, le trafic de transit ne représente aujourd’hui qu’environ 15% du trafic journalier sur l’axe A6/A7 et donc dans le tunnel sous Fourvière. Le trafic d'agglomération représente 85% du trafic journalier moyen de l'axe A6-A7. Une infrastructure permettant uniquement un trajet Nord-Sud capterait ainsi un trafic faible.

Par ailleurs, une infrastructure enterrée sans sorties intermédiaires, ne permettrait pas les échanges locaux et ne serait donc pas une solution adaptée aux besoins des grands lyonnais.

Monsieur,

Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l’issue du débat public, l’infrastructure routière de  l’Anneau des Sciences devrait être mise en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures réglementaires vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux précu en 2020.  Elles seront menées en concertation avec l’ensemble des acteurs du projet, jusqu’à la définition du projet final et conduiront à l’enquête publique.

Ce temps d’études, qui est nécessaire pour concevoir de façon détaillée un projet d’une telle importance, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en œuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l’Anneau des Sciences pourra bénéficier d’équipements plus performants que ceux existants aujourd’hui.

D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :
• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.

Monsieur,

Plusieurs types de financement de l’Anneau des Sciences sont possibles :

• Un financement direct par les deux collectivités portant le projet, le Grand Lyon et le Conseil général du Rhône ;
• Un financement par péage ;
• Un financement mixte par les deux collectivités et par péage.

Plusieurs types de péage sont envisageables :

• Un péage d’ouvrage ;
• Un péage urbain (péage de zone, péage cordon, carte multimodale)

Au stade actuel de l’opportunité du projet, une première analyse a été réalisée  et présentée lors de la réunion thématique sur les « aspects financiers » du 17/12/2012.

Si le maître de l’ouvrage décide de poursuivre le projet, des études détaillées seront réalisées ultérieurement. Elles envisageront  toutes les possibilités évoquées ci-dessus et des propositions seront faites aux élus en charge de la décision.

Nous nous permettons de vous rappeler que  l’Anneau des Sciences sera une voirie d’agglomération et que les usagers en transit (trafics national et international) devront emprunter le grand contournement, de la responsabilité de l’Etat et qui est un préalable à la réalisation de l’Anneau des Sciences.

Chaque citoyen français participe par le paiement d’impôts à la construction du réseau routier national dont il profite en se déplaçant.

Monsieur,

Q1 : Les photos d'aménagement des berges à Madrid sont présentées dans le dossier du maître d'ouvrage pour montrer l'intention d'aménagement et d'insertion dans le paysage existant. Le Grand Lyon apprend des précédents projets et observe ce que d'autres villes peuvent réaliser. Son intention est de réaliser des portes ressemblant à celle présentée dans le dossier du maître d'ouvrage plutôt qu'à celles de Saint-Clair et La Pape.

Q2 : Le débat étant actuellement au stade de l'opportunité, le schéma présentant les principes d'échange aux hôpitaux sud n'est qu'un schéma de principe non détaillé. Dans ce type de configuration, l'usage de "stop" n'apparaît pas approprié. La typologie des carrefours sera précisément définie en fonction de la topographie, du volume de déplacement….
Pour chaque porte, la configuration des échanges sera donc précisée dans les études ultérieures

Q3 : L'Anneau des Sciences est un projet multimodal permettant une réorganisation des déplacements de l'agglomération. L'Anneau des Sciences permet bien de faciliter l'accès au coeur de l'agglomération. L'utilisateur souhaitant accéder au centre en voiture depuis l'ouest empruntera l'Anneau des Sciences en sortant sur le boulevard urbain d'accès au centre au plus près de sa destination. L'Anneau des Sciences permet ainsi de préserver les centres-bourgs et centres-villes tout en assurant à l'utilisateur un trajet plus fiable en termes de temps. L'Anneau des Sciences n'a pas vocation à recevoir le trafic de transit, c'est pourquoi le Grand Lyon demande à l'Etat de réaliser le projet de contournement autoroutier.

Q4 : Les auteurs du cahier d'acteurs présenté par des étudiants de l'ENTPE  se définissent comme Groupe « Pour une alternative au TOP ». Ils précisent que : "Les analyses et opinions développées sont la production originale des étudiants. Elles n’engagent ni leurs enseignants, ni l’ENTPE." Le cahier d'acteur de ce groupe représente donc l'opinion d'un groupe de citoyens et non celle des générations futures.

Q5 : La ligne A2 n'est pas une ligne de tramway mais une ligne forte de transport collectif. Le PDU (plans de déplacements urbains) indique que la réalisation de la ligne forte A2 est aujourd'hui conditionnée à la réalisation du projet d'Anneau des Sciences.

Q6 : Aujourd'hui on compte  près de 120 000 véhicules/jour sur l'A7 sud passant au droit de ces deux PPRT. La congestion, autour du PPRT d'ARKEMA à Pierre-Bénite et Saint-Fons, est quotidienne et dure plusieurs heures aux heures de pointe du matin et du soir.
Avec l’Anneau des Sciences, ce flux sera diminué de près de 30% par rapport à une situation « sans projet » ce qui permettra d'améliorer significativement les congestions actuelles et d’améliorer ainsi la sécurité au droit des installations classées. Par ailleurs, la possibilité actuelle de stopper les flux autoroutiers en cas d’incident sera maintenue.

Q7 : Le décret n°2012-995 relatif à l'évaluation environnementale des documents d'urbanisme est entré en vigueur le 1er février 2013. Il concerne les directives territoriales d’aménagement et de développement durable, le schéma directeur d’Ile-de-France, les schémas de cohérence territoriale (SCOT), les plans locaux d’urbanisme (PLU) et certaines cartes communales. Le projet d'Anneau des Sciences n'est donc pas directement concerné par ce décret. Il est inscrit au PLU ; c'est le PLU qui sera soumis à l'évaluation environnementale du décret 2012-995.

Monsieur,

Le Grand Lyon met en œuvre depuis une quinzaine d’année une politique de mobilité durable basée sur la maîtrise de la place de la voiture en ville, les transports collectifs urbains et « RER »ainsi que les nouveaux services de mobilité.

Pour l’horizon 2030, l’agglomération a fait trois choix fondateurs : le développement économique, le développement démographique et un urbanisme de qualité, la nature à portée de tous.

Pour rendre ces choix possibles mais également pour accueillir les 150 000 habitants supplémentaires qui sont attendus à l’horizon 2030, il est nécessaire d’amplifier la politique de mobilité durable évoquée ci-dessus.

Pour amplifier cette politique, le Grand Lyon considère qu’il faut d’une part articuler tous les modes de transport entre eux (marche à pied, vélo, transports en commun, voiture) et d’autre part faciliter le passage d’un mode de transport à l’autre par des services de mobilité tels que les parkings relais, les parkings vélo,…

C’est dans cet esprit que le projet de l’Anneau des Sciences a été conçu. 

On voit donc bien qu’une réponse basée uniquement sur la distribution de vélos, même électriques, ne permettrait pas d’atteindre les objectifs d’aménagement du territoire et de déplacement que l’agglomération s’est fixée.

Monsieur,

Le titre de transport est bien de 2€ au chauffeur et de 1,70€ en borne.

Cordialement

Madame,

Les études menées par le Grand Lyon ne sont pas limitées aux déplacements de Lyon et Villeurbanne. Les études de déplacement réalisées intègrent l'ensemble des communes du Grand Lyon.

Elles se sont appuyées sur :

- des données préexistantes, dont l’enquête ménages déplacements (2006) de l'agglomération lyonnaise,

- des données de comptages : routes nationales (CORALY), voiries communautaires

- (dont les boucles « CRITER »), routes départementales (Conseil Général),

- et diverses études et brochures de présentation exploitant ces données ;

- des enquêtes complémentaires réalisées spécifiquement sur les points nécessitant une meilleure connaissance, telles que :

   > des enquêtes et des données de comptages récentes sur le territoire
ouest pour mieux identifier ses spécificités,
   > des enquêtes sur le Boulevard Périphérique Nord de Lyon (BPNL) permettant
d’évaluer les comportements spécifiques des usagers d’une infrastructure
urbaine à péage,
   > des enquêtes sur l’axe A6/A7 afin d’approfondir la connaissance du
fonctionnement de cet axe particulier pour mieux comprendre les impacts
possibles de sa requalification.

Monsieur,

Le 24 janvier 2013, un syndicat des transports du pôle métropolitain a été créé et s'est réuni pour la première fois suite à la création du pôle métropolitain regroupant les 4 agglomérations : Grand Lyon, Saint-Etienne Métropole, CAPI Porte de l’Isère et ViennAgglo.

Les différents partenaires ont développé jusqu’à présent des accords tarifaires «bi» ou «tripartites» qui constituent une première étape. L’objectif est d’aller encore au-delà en développant un titre qui permette de circuler sur l’ensemble des réseaux, quelles que soient les autorités organisatrices,  avec une tarification par zones (« carte orange » métropolitaine).
Cette tarification multimodale zonale devrait être effective courant 2013. Elle fonctionnera avec la carte OùRA!

Pour plus d'information, vous pouvez consulter le site internet du pôle métropolitain : http://www.polemetropolitain.fr/domaines-dintervention/mobilite-et-deplacement/

Monsieur,

L'Agence d'Urbanisme a participé à la définition du projet d'Anneau des Sciences ainsi qu'aux études d’aménagement du territoire.

Le projet d'Anneau des Sciences participe au développement d'une métropole multipolaire en rapprochant emplois, services, équipements et logements, cela dans l'objectif de limiter l'étalement urbain.

D'autres leviers, décrits dans les documents d’urbanisme tels que le Schéma de Cohérence Territoriale et le Plan Local d’Urbanisme, permettent de maitriser également l'étalement urbain.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences intègre les projets de transports en commun LEOL et A2 qui seront des liaisons Centre-Ouest importantes.

Le projet LEOL consiste à aménager un axe bus express sur les communes de Francheville et Craponne (sur 4,5 km). C'est donc un projet de création de site propre que pourront utiliser plusieurs lignes de bus.

Pour plus d'information, vous pouvez consulter la présentation du projet sur le site du SYTRAL : http://www.sytral.fr/205-lignes-express-de-l-ouest-lyonnais.htm

La ligne A2 est une ligne de transport en commun de type "ligne forte" reliant Bellecour à Francheville. Dans le cadre de la mise en œuvre de la ligne A2, des réaménagements de voiries seront nécessaires. La réalisation de l’Anneau des sciences facilitera la réalisation de tels aménagements. Le Plan de Déplacements Urbains conditionne d’ailleurs  la réalisation de cette ligne au bouclage du périphérique. Le choix du mode de transport n’a pas encore été choisi.

Toutefois, si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet Anneau des Sciences à l’issue du débat public, l’opportunité d’un axe lourd sur le plateau du 5ème arrondissement, Sainte-Foy-les Lyon et les communes de première couronne, pourrait être étudiée ultérieurement, en concertation avec les acteurs concernés.

Monsieur,

Le projet étant au stade de l'opportunité, les études présentées sur les portes représentent l'intention du maître d'ouvrage. Des études ultérieures et la poursuite de la concertation avec les acteurs permettront de préciser et d’affiner la conception du projet.

Il n'est pas envisagé actuellement de traitement spécifique pour la voie romaine.

Monsieur,

La majorité des cartes de trafic fournies dans le cadre du débat public de l'Anneau des Sciences indiquent à la fois la valeur de trafic de référence et le pourcentage d’évolution. Les chiffres d'évolution du trafic en valeur absolue et relative sont détaillés dans les présentations des réunions thématiques et territoriales. Ces présentations sont disponibles sur le site de la CPDP.

Les comparaisons entre les véhicules particuliers et les transports en commun ont été illustrées par les calculs de parts modales, qui permettent une comparaison simple et facilement compréhensible par le grand public avec l’Enquête ménages déplacements (EMD) de 2006, voire avec des résultats d’EMD plus anciennes et d’autres agglomérations car les EMD sont réalisées et présentées suivant un standard français assuré par le CERTU.

Dans les études ultérieures, une comparaison basée sur des indicateurs de type voyageur.km pourra être envisagée.

Monsieur,

L'insertion d'un transport par câble au sein d'une agglomération est en effet très délicate.

La réglementation française en matière de protection contre les incendies a des conséquences sur l'insertion des transports par câble. Des distances de sécurité de 8 mètres horizontalement et de 20 mètres verticalement doivent être respectées vis-à-vis de tout bâtiment survolé.

Ceci ne représente toutefois pas la distance minimale, puisqu'il n'est pas possible d'imposer une servitude d'utilité publique concernant le survol des bâtiments et des parcelles privées à moins de 50 mètres d'altitude. Leur survol requiert soit l'expropriation soit un conventionnement avec les propriétaires concernés instituant la servitude.

Outre ces contraintes réglementaires et d'insertion dans un milieu urbanisé, un transport par câble ne permet pas de desservir très finement le territoire, comme peut l’offrir un service de bus.

Le développement du transport par câble n'a donc pas été retenu par le maître d'ouvrage comme une possibilité de développement de transports collectifs pour l'ouest lyonnais et pour l'agglomération de manière générale.

Monsieur,

Les chiffres d'évolution du trafic présentés lors des réunions thématiques et territoriales apportent plus de détails que la carte de la page 75, et montrent que l'Anneau des Sciences permet des diminutions de trafic sur de nombreuses voiries.

L'Anneau des Sciences n'engendre pas d’effet d’attractivité du trafic automobile par rapport aux transports collectifs. Au contraire, le projet est réalisé à capacité routière constante de manière globale et avec un développement  important de l’offre de transports en commun urbains. Les études de déplacements utilisant les modèles Cube et Terese du Grand Lyon et du Sytral ont montré une amélioration de la part modale des transports en commun liée à cette augmentation de l’offre. La part modale des transports collectifs atteindrait 21,4% des déplacements des habitants du Grand Lyon (hors Givors et Grigny) en 2030, contre 16,1% en 2006 – cf dossier du maître d’ouvrage p.82.

Les études de déplacement menées par le Grand Lyon montrent que l'Anneau des Sciences jouera un rôle de protection des centres-villes de l’ouest lyonnais. Il convient de noter qu'à proximité immédiate des  portes, à environ 500m de la porte, une hausse de trafic est certes attendue, mais dans des proportions faibles, inférieures à 10% du trafic.

Monsieur,

Le projet de l’Anneau des Sciences n’est pas un projet de « nouvelle infrastructure », il s’agit d’un projet multimodal. L’offre routière globale est réorganisée sans être augmentée avec l’Anneau des Sciences a contrario des nouvelles offres TC et vélos, qui sont, elles, développées dans le projet.

De plus, les études menées par le Grand Lyon incluent l’analyse d’un scénario tout TC  avec trois hypothèses de réponse en transports collectifs sans infrastructure routière majeure.

L’hypothèse 1 consiste en la mise en œuvre de projets de transports collectifs prévus au SCoT. Les études montrent que cette hypothèse n’est pas acceptable car la situation serait trop dégradée par rapport à la situation actuelle multipliant les points de congestion et leur durée.

L’hypothèse 2 est la mise en œuvre de projets de transports collectifs prévus au SCoT, combinée à la mobilisation du réseau routier existant en faveur des transports collectifs y compris l’axe A6-A7 requalifié en boulevard urbain. Cette hypothèse montre que la situation est encore plus dégradée, ce qui s’explique en partie par un report d’usagers sur le territoire Ouest, usagers ne pouvant plus utiliser le boulevard urbain A6-A7 requalifié et ne pouvant utiliser les transports collectifs au vu de leur origine - destination éparse.

Suite aux conclusions des études des hypothèses 1 et 2, l’hypothèse 3 d’un développement maximaliste des TC a été analysée.. Il apparait que cette hypothèse ne suffirait pas à répondre aux objectifs du Grand Lyon, en particulier elle ne permettrait de supprimer l’autoroute A6/A7et la requalifier en boulevard urbain.

Pour votre complète information, nous vous rappelons que le rapport d’études complet  « Analyse des réponses en transport collectif sans infrastructure majeure » est disponible sur le lien suivant : /docs/documents-maitre-ouvrage/analyse-des-hypotheses-en-transport-collectif-sans-infrastructure-routiere-majeure.pdf

Concernant le modèle de ville souhaité, le projet d'Anneau des Sciences est compatible avec le SCoT et participe à sa mise en œuvre.

Le SCoT, approuvé le 16 décembre 2010, est le document concerté de référence de l'agglomération lyonnaise donnant la vision de l'agglomération souhaitée pour demain.

Cette vision est celle d'une métropole multipolaire, où les déplacements intermodaux sont encouragés, les trames verte et bleue mises en valeur.

La présentation du SCoT par le SEPAL lors de la réunion d'approfondissement affirme la cohérence du projet d'Anneau des Sciences avec toutes ces composantes du projet d'agglomération.

Monsieur,

Une autoroute est définit par l'article L. 122-1 du code de la voirie routière, comme suit : « Les autoroutes sont des routes sans croisement, seulement accessibles en des points aménagés à cet effet et réservées aux véhicules à propulsion mécanique ». Elles se caractérisent par deux chaussées à sens unique séparées par un terre-plein central ou une double glissière de sécurité. Chaque chaussée est équipée d'une bande d'arrêt d'urgence et de bornes d'appel d'urgence. Les échanges sont réalisés par des échangeurs à niveau (chaussée dénivelée). L'autoroute est un domaine clos disposant de services particuliers (stations-services, aires de repos,...).

L’infrastructure de l’Anneau des Sciences est une voirie d’agglomération à 2x2 voies, où la vitesse sera limitée à 70 ou 90 km/h. Elle a pour vocation de desservir les pôles économiques et urbains de l’agglomération, et non d’accueillir les échanges interrégionaux, nationaux ou internationaux (dits de transit).

Elle est enterrée à 80% et seules les 7 portes communiquent avec la surface. Ces portes permettent les échanges avec les voiries principales de l'agglomération et les voiries locales. Comme le montrent les schémas présentés lors des réunions publiques sur la porte Sud et la porte Sud-Ouest, ces portes ont une configuration urbaine et sont très compactes, très différentes des systèmes d’échanges autoroutiers actuels.

Par ailleurs, l’infrastructure de l’Anneau des Sciences n’a en aucun cas pour objet de diviser le trafic autoroutier de l’A6 et de l’A7. La continuité autoroutière devra être assurée par le projet de grand contournement, à la charge de l’Etat, que le Grand Lyon pose comme préalable à la réalisation de l’Anneau des Sciences.

L’Anneau des Sciences est bien un projet multimodal destiné au trafic d'agglomération, intégrant une infrastructure routière de type périphérique.

Monsieur,

Il n'est pas prévu une affectation annuelle de plus de 200 M€ pour la réalisation de l'Anneau des Sciences. Ces 226,1 M€ que vous trouvez en page 118 du dossier du maître d'ouvrage représentent l'excédent budgétaire du Grand Lyon en 2011.
Les besoins de financement pour le projet sont présentés en page 121 du dossier du maître d'ouvrage. Ils sont de l'ordre de 60 à 75 M€ par an pour chaque collectivité (Grand Lyon et CG69) sur une durée de 38 ans.

De plus, le développement des seuls transports en commun pour l'agglomération a été testé par le maître d'ouvrage dans les hypothèses 2 et 3 présentées dans le dossier du maître d'ouvrage. Ces hypothèses ne permettent pas de résoudre les problèmes de congestion de l'agglomération et aggravent même la situation.

Monsieur,

Le Grand Lyon et le Conseil Général portent solidairement le projet d'Anneau des Sciences, qui répond aux objectifs fixés par l’agglomération de soulager les centres- villes de la circulation et requalifier l’autoroute A6-A7 en cœur d’agglomération, de relier les sites de développement et pôles d’innovation, de rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines, de développer les sites de projet urbains et économiques de l’ouest.

Le débat public est souhaité par le maître d'ouvrage afin d'écouter les attentes des citoyens et de juger de l'opportunité d'un tel projet. Le débat est aussi un moment particulier d'enrichissement du projet. Les études, qui ont été menées par le Grand Lyon pour préparer le débat public, ont eu pour objectif de s’assurer, au stade de l’opportunité du projet, de la faisabilité technique et financière du projet, d’analyser ses impacts sur l’environnement et d’identifier dans quelles mesures les hypothèses et scénarios étudiés répondent aux objectifs fixés par l’agglomération.

A ce stade, aucune option n’est arrêtée. Si le maître d’ouvrage décide de la poursuite du projet, les études détaillées réalisées ultérieurement et la concertation avec les différents acteurs concernés, permettront de définir précisément les caractéristiques de l’Anneau des Sciences.

Monsieur,

L'agglomération lyonnaise connaît, en effet, des problèmes de congestions quotidiens, et qui s'aggraveront si rien n'est fait. Ce diagnostic est clair et partagé par de nombreux acteurs du territoire.
Mais ce n’est pas le seul dysfonctionnement observé : le réseau routier de l’agglomération ne répond pas aux besoins de la population, ni à ceux des entreprises, son cœur de ville est traversé par une autoroute saturée, source de nuisances intolérables, les transports collectifs de l’ouest lyonnais ne sont pas suffisamment performants ni attractifs,...

Le Grand Lyon souhaite donc mettre fin à ces dysfonctionnements qui risquent de compromettre à terme la cohésion territoriale et la performance du tissu économique de l’agglomération et propose une solution multimodale au travers du projet d'Anneau des Sciences. Le développement monomodal des transports en commun ne résoudrait pas les problèmes de congestion et risquerait même de les aggraver (voir hypothèses 2 et 3 des pages 52 à 59 du dossier du maître d'ouvrage). Le projet d'Anneau des Sciences est, pour le Grand Lyon, le choix le plus raisonnable à prendre pour les générations futures.

Madame,

Dans le cadre du projet d'Anneau des Sciences, des mesures de requalifications sont prévues afin d'apaiser le trafic automobile sur l'avenue du Chater et promouvoir le développement des modes doux (deux roues, marche à pieds).
La diapositive n°15 présentée à la réunion territoriale pour la porte Nord-Ouest montre le principe d'apaisement de l'avenue du Chater permis par les mesures de requalifications prévues au projet.

Monsieur,

Le projet en est au stade de l'opportunité, les études détaillées à venir permettront de préciser les dispositions constructives. Le tunnel de Francheville entre les portes d'Alaï et de Beaunant, tel qu'étudié aujourd'hui, a une longueur de 3390m. Une telle longueur peut être ventilée sans cheminée d'aération. Il n'est pas prévu aujourd'hui d'implanter des cheminées d'aération dans ce tunnel.

Monsieur,

Les simulations des impacts du projet Anneau des sciences sur la qualité de l'air ont été réalisées par l'organisme indépendant Air Rhône-Alpes. Les résultats sont présentés dans le document "Simulations prospectives de qualité de l'air" disponible sur le site internet du débat. Les principales conclusions de l’étude ont été reprises dans le dossier de maîtrise d’ouvrage.

Ces premières études ont été réalisées sur la base d'hypothèses provisoires de tracé de la nouvelle infrastructure, étudiées au stade de l’opportunité du projet. Les études ultérieures de définition de l’infrastructure, si la décision de poursuite du projet est prise suite au débat public, chercheront à minimiser les impacts environnementaux de la nouvelle infrastructure, et notamment l’exposition des riverains aux polluants. Des études plus détaillées seront fournies sur ce point au moment des enquêtes publiques.

Monsieur,

Le document auquel vous faites référence (Contribution de l’ADEME à l’élaboration de visions énergétiques 2030-2050), n’a pas vocation à fournir des hypothèses de croissance de trafic pour l’évaluation des projets d’infrastructure. L'ADEME définit d'ailleurs son travail en introduction : "Ce travail, réalisé en interne, permet à l’Agence de proposer des scénarios énergétiques et climatiques volontaristes axés sur la maîtrise de la consommation énergétique et le développement de l’offre d’énergies renouvelables."

Il convient en premier lieu de distinguer l'approche pour 2030, qui reste de l'ordre de la prospective (mais volontariste, comme précisée en page 2) de la situation 2050, qui est basé sur la projection d'un objectif politique (facteur 4), sans mise en regard des moyens à mettre en œuvre ou des phénomènes impliqués pour l'atteindre. La comparaison entre le document de l'ADEME et les hypothèses Anneau des Sciences n'est donc envisageable qu'à horizon 2030.

Votre question porte sur  l’influence du prix du pétrole envisagé dans ce travail interne à l’ADEME, néanmoins ce paramètre n’est pas le seul explicatif du trafic. Il est d’ailleurs  rappelé à plusieurs reprises dans le document de l’ADEME que leurs hypothèses incluent également une évolution progressive du parc automobile sur d’autres sources d’énergie que le pétrole. Ainsi dans le cadre des études de trafic de l’Anneau des Sciences, les hypothèses de croissance du trafic d’échange et de transit utilisées sont issues d’un document destiné à cet effet dont les hypothèses ont été partagées par les services de l’Etat (Instruction relative aux méthodes d’évaluation économique des investissements routiers interurbains, mai 2007). Ce document prospectif intègre les effets cumulé de différents phénomènes, dont l'évolution du prix du pétrole.

L'objectif des études consiste à comparer, choses égales par ailleurs, une situation avec ou sans le projet Anneau des Sciences.
À ce sujet, on peut noter que page 7, l'ADEME prévoit qu'en 2030, "les trafics comptabilisés en véhicules-kilomètres restent stables", le projet Anneau des Sciences est compatible avec cette affirmation, puisque, à l'échelle de l'agglomération, il ne conduit pas à une augmentation de trafics en véhicules.km.

Monsieur,

Le projet d'Euro-métropole prévoit de transférer l'ensemble des compétences et des moyens, y compris financiers, du Conseil Général du Rhône à la nouvelle métropole sur le périmètre du Grand Lyon.

Lors de la réunion sur le financement du 17/12/2012, le Conseil Général a montré que ses capacités de financement étaient compatibles avec le projet. Pour autant, les modalités de transfère des engagements pris par le Conseil Général avant la création de l'Euro-métropole au nouveau fonctionnement de cette entité ne sont pas arrêtées aujourd'hui.

De plus, le Grand Lyon dispose actuellement, quant à lui, d’une capacité d’investissement annuelle de 300/350 millions d’euros. C’est donc un projet compatible avec le budget du Grand Lyon et de la future Euro-métropole.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences sera mis en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Ce temps d’étude qui est nécessaire pour concevoir finement le projet d’infrastructure, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en oeuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l’Anneau des Sciences pourra bénéficier d’équipements plus performants que ceux existants aujourd’hui.

 D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :
-à respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels
-à réaliser une étude détaillée, y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre,
-à installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, il faut noter que des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter les émissions de polluants à l’horizon du projet.

Monsieur,

L’Anneau des Sciences permettra de mieux organiser les déplacements sur le territoire de l’agglomération. En ce sens, le Grand Lyon poursuit sa politique de mobilité durable en faveur des modes doux et des transports en commun. Cet engagement se traduit par la poursuite de la diminution de la part modale de l’automobile projetée en 2030 (40% en 2030 contre 47% en 2006).

En s’engageant en faveur des transports collectifs et des déplacements doux, le Grand Lyon bâtit l’avenir de l’agglomération. Le bouclage du périphérique permettra notamment d’apaiser les voiries de l’ouest pour pouvoir insérer des aménagements en faveur des transports collectifs et des modes doux (sites propres, priorité aux feux, …).

Concernant l’amélioration de la qualité de l’air, le renouvellement du parc automobile va permettre une diminution des émissions polluantes (oxyde d’azote et particules fines notamment) comme développé dans le dossier du maître d’ouvrage page 108.
Grâce à la requalification de l’axe A6/A7 et l’aménagement des voiries principales de l’ouest lyonnais, le projet Anneau des Sciences permet de réduire le nombre de personnes exposées à la pollution et au bruit
Par ailleurs, comme exposé dans l’étude simulations prospectives de la qualité de l’air, il existe également d’autres émetteurs de pollution que les transports (tout mode confondu) où l’action sur la réduction de leurs émissions constitue également un levier pour améliorer la qualité de l’air de notre agglomération.

Madame,

A l’horizon 2030, la population de l’agglomération lyonnaise devrait atteindre 1,5 million d’habitants, soit 150 000 habitants supplémentaires (dont 20 000 sur le secteur ouest), et accueillir 95 000 nouveaux emplois. Ces perspectives de croissance démographiques et économiques vont entraîner une augmentation du nombre de déplacements. Malgré les efforts effectués par le Grand Lyon pour limiter l’étalement urbain, le développement des communes péri-urbaines de l’aire métropolitaine lyonnaise se poursuivra et génèrera des besoins de mobilité croissants en direction de l’agglomération. 

Le Grand Lyon fait le choix d’investir aujourd’hui en faveur de la mobilité pour plusieurs raisons :
- Mieux organiser les flux de déplacements
- Renforcer l’intermodalité
- Offrir des conditions de développement économique favorables
- Répondre aux besoins de déplacement

L’investissement que va réaliser le Grand Lyon n’est pas à ramener à l’échelle du nombre d’habitants supplémentaires, mais au nombre d’habitants de l’agglomération, aux améliorations apportées au plus grand nombre en terme de mobilité, de cadre de vie et de développement économique. Le projet de l'Anneau des Sciences répond en effet, plus largement aux 4 objectifs suivants:

-soulager les quartiers de la circulation et supprimer l'autoroute en ville

-relier les sites de développement et pôles d'innovation

-rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines

-développer les sites de projets urbains et économiques

Monsieur,

Le développement des transports collectifs ne peut résoudre, seul, les 4 objectifs suivants : soulager les quartiers de la circulation et requalifier l’autoroute en ville, relier les sites de développement et pôles d’innovation, rendre accessible les bassins de vie et les polarités urbaines, développer les sites de projets urbains et économiques de l’ouest. Les pages 52 à 59 du dossier du maître d'ouvrage montrent que même un développement massif des transports en communs ne permettrait pas de diminuer suffisamment les trafics sur le secteur pour permettre la requalification des voiries de l’ouest et l’axe A6/A7 et une amélioration des conditions de circulation pour les transports collectifs.  
Les densités d’emplois et de population prévues pour 2030 dans les communes de l’ouest lyonnais ne justifient qu’en quelques endroits des investissements de transports en commun lourds, qui sont déjà prévus au SCoT : prolongement du métro B jusqu’au secteur des Hôpitaux, ligne A2 entre Perrache et Francheville, ligne A4 entre Part-Dieu et Ecully, ligne nouvelle entre Brignais et les Hôpitaux Sud. 
 
La solution se trouve alors dans le développement combiné du transport collectif et du transport individuel et du développement d’interfaces entre les modes (parc relais, pôle multimodal, …), c'est à dire par le développement d'un projet véritablement multimodal. Le Grand Lyon propose le projet d'Anneau des Sciences, qui allie la réalisation d’une nouvelle infrastructure d’agglomération, qui n’est pas une nouvelle autoroute, à une politique ambitieuse et réaliste des transports collectifs.

Vous questionnez les effets de l'Anneau des Sciences sur l'apaisement de la circulation automobile dans les centres-villes et centres-bourgs de l'ouest. Les études de déplacement menées par le Grand Lyon montrent que l'Anneau des Sciences jouera un rôle de protection des centres-villes et permettra une diminution du trafic jusqu’à -30% par rapport à une situation « sans projet ». Ces études montrent aussi qu'à proximité immédiate des  portes, à environ 500m de la porte, une hausse de trafic est certes attendue, mais dans des proportions faibles, inférieures à 10% du trafic.

Vous interrogez également les nuisances créées par l'infrastructure. L'enterrement à 80% de l'infrastructure permet en effet une atténuation très forte des nuisances sonores et visuelles. Concernant les émergences, qui ne représentent que 20% du tracé, le Grand Lyon s’engage à traiter ces points avec une attention particulière pour limiter les nuisances sonores et visuelles. Elles feront l’objet d’une insertion urbaine, paysagère et environnementale soignée.

Pour ce qui est de la qualité de l'air, l'enterrement de l'infrastructure limite l’effet de la pollution liée aux véhicules routiers aux seules émergences. 
Il faut savoir qu’un tunnel ne crée pas de pollution, mais qu’il en modifie la répartition : protection le long de ses parties enterrées, rejets plus concentrés au niveau des têtes de tunnel et éventuellement au niveau de cheminées d'extraction.

Il existe différents moyens de limiter les impacts dans l’environnement proche :
• choix de la position des points de rejets (têtes, cheminées)
• géométrie (dessin des têtes, hauteur des cheminées)
• limitation du trafic
• ventilation mécanique, dite « sanitaire ».

D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;

• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;

• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.

Madame,

Les premières estimations de coûts du projet d'Anneau des sciences que vous questionnez sont les suivants :

Ces estimations tiennent compte d’une marge d’incertitude de 15%, prise habituellement à ce stade très amont des études.

Les analyses financières effectuées montrent qu’en fonction des hypothèses de trafic le projet nécessite, pour chacune des deux collectivités (Conseil général du Rhône et Grand Lyon), une contribution financière moyenne de l’ordre de 60 à 75 M€/an (TTC, valeurs 2011) sur une durée de 38 ans.

Ce montant est compatible avec la capacité d'investissement des collectivités, sans devoir faire peser un coût important sur les citoyens et les entreprises.
En effet, le Grand Lyon dispose, quant à lui, d'une capacité d'investissement qui s'élèvera dans les années à venir à environ 300 à 350 M€ par an.

Monsieur,

Le bon fonctionnement du réseau routier  et autoroutier de l’agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux du cœur de l’agglomération.

C’est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l’Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l’Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.

Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6/A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.

Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.

Les représentants de l’Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu’une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d’évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu’elle devait rendre ses conclusions au milieu de l’année 2013.

Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l’économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.

Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l’Etat sur un grand contournement de l’agglomération lyonnaise. 

Monsieur,

Les requalifications de voiries envisagées dans l’hypothèse 2 sont en tous points identiques à celles envisagées dans le projet Anneau des Sciences.

L’A6/A7 est donc requalifiée en boulevard urbain à 2x2 voies entre Valvert et La Saulaie avec une capacité de 4000 véh/h. Actuellement, cet axe compte 2x2 voies avec un profil autoroutier jusqu’au quai Perrache (vitesse élevée et pas de carrefour à niveau), soit une capacité de 8000 véh/h, puis 2x3 voies ensuite soit une capacité de 12 000 véh/h.

La réduction de 8000 véh/h indiquée sur l’A7 sur la carte de la page 18 se situe entre le pont de La Mulatière et le quartier de La Saulaie, donc sur une section où non seulement le type de voies change (autoroutier vers urbain) mais où le nombre de voies est également diminué en passant de 6 à 4 voies.

Monsieur,

L'hypothèse 2 de l'analyse des réponses en transports collectifs sans infrastructure routière majeure envisage une diminution de la capacité routière des voiries principales de l’ouest lyonnais, au profit d’aménagements en faveur des transports collectifs et des modes doux.
Dans cette hypothèse, il y a bien augmentation de la saturation sur les voiries citées : l'avenue de la République et l'avenue Charles de Gaulle à Tassin la Demi-Lune, la RD50 et la RD486 à Oullins, la RD15 à Pierre-Bénite. En effet, sur l'avenue de la République et l'avenue Charles de Gaulle, le trafic reste contant entre la situation actuelle et l'hypothèse 2 alors que la capacité diminue, donc la saturation augmente.
Sur les voiries RD50 et RD486 à Oullins, les capacités passent de 1800 véh/h en situation actuelle, à 1400 véh/h en situation requalifiée, soit des baisses de capacité de l’ordre de -20%. En parallèle, le trafic sur ces voiries diminue respectivement de -14% et -8%. La baisse de trafic est donc bien inférieure à la baisse de capacité, ce qui engendre une hausse des saturations. Sur la RD15, le trafic augmente alors que la capacité diminue, renforçant les problèmes de congestion.

Dans tous les cas, l’analyse du trafic deux sens confondus ne suffit pas pour identifier les problèmes de saturation dans cette hypothèse de réponse en transports collectifs sans infrastructure routière majeure. En effet, à l’heure de pointe, le trafic n’est pas équilibré dans les deux sens de circulation : l’analyse des valeurs de trafic ou de capacité deux sens confondus peut masquer une saturation dans un sens car le trafic du sens opposé est, lui, bien plus faible. Par exemple, pour l’avenue Charles de Gaulle à Tassin la Demi-Lune, le trafic dans le sens de pointe est de 600 véh/h en situation actuelle comme en situation future alors que la capacité passe de 800 véh/h à 600 véh/h après requalification. La saturation atteint donc 100% dans le sens de pointe en situation future.

Madame,

Le Grand Lyon et le Conseil Général ont fait le choix d’une infrastructure majoritairement enterrée, qui n’émergera qu’au niveau des portes d’échange, pour minimiser les effets du projet sur l’environnement et le cadre de vie des habitants de l’agglomération. Le projet permettra, sur plusieurs secteurs, de rétablir des continuités urbaines, paysagères et patrimoniales.
L'Anneau des Sciences est un projet multimodal qui assure une meilleure organisation des déplacements et un meilleur report modal vers les transports collectifs à l'échelle de l'agglomération, sans création de capacité routière supplémentaire. De plus, les mesures de régulation sur les voiries de l’ouest permettront de soulager à la fois le centre de l’agglomération et les centres-villes de l’ouest lyonnais.

La pollution sera également limitée du fait de l'enterrement de l'infrastructure.
Il faut savoir qu’un tunnel ne crée pas de pollution, mais qu’il en modifie la répartition : protection le long de ses parties enterrées, rejets plus concentrés au niveau des têtes de tunnel et éventuellement au niveau de cheminées d'extraction.

Il existe différents moyens de limiter les impacts dans l’environnement proche :
    • choix de la position des points de rejets (têtes, cheminées)
    • géométrie de l’ouvrage (dessin des têtes, hauteur des cheminées)
    • limitation du trafic
    • installation d’une ventilation mécanique, dite « sanitaire ».

D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :

- À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;

- À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;

- À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.

Monsieur,

Les lignes de transports collectifs qui emprunteront l'Anneau des Sciences ne nécessitent pas la réalisation d'un site propre en section enterrée de l'infrastructure car la circulation dans un tunnel, notamment pour des questions de sécurité, est toujours organisée de façon à éviter la congestion des véhicules à l'intérieur de celui ci. Des aménagements spécifiques au droit des portes de l’Anneau des Sciences seront réalisés pour permettre une insertion prioritaire des transports collectifs (couloirs d’approche pour les bus, une régulation par feux,…) dans la circulation et d’autre part pour assurer la sécurité des voyageurs en montée et descente aux stations

Ces aménagements ont été prévus dans le chiffrage des travaux du projet Anneau des Sciences.

Monsieur,

Les lignes de transports collectifs qui emprunteront l'Anneau des Sciences ne nécessitent pas la réalisation d'un site propre en section enterrée de l'infrastructure car la circulation dans un tunnel, notamment pour des questions de sécurité, sera organisée de façon à éviter la congestion des véhicules à l'intérieur du tunnel avec notamment des technologies de péage sans arrêt (dites Free Flow). Il n'existe donc pas de chiffrage de mise en place d'un site propre sur l'Anneau des Sciences.  Des aménagements spécifiques au droit des portes de l’Anneau des Sciences seront réalisés pour permettre une insertion prioritaire des transports collectifs dans la circulation et d’autre part pour assurer la sécurité des voyageurs en montée et descente aux stations.

En ce qui concerne les autres lignes de transports collectifs prévues dans le cadre du projet de l'Anneau des Sciences, certaines lignes sont prévues aujourd'hui en partie en site propre, au regard du niveau de service attendu et des conditions de circulation, notamment les lignes passant par LEOL et sur l’axe A6/A7 requalifié, ainsi que la ligne A4 et la ligne A2. La mise en site propre d'autres lignes sera évaluée au cas par cas en fonction de la topographie, des performances attendues de la ligne et des conditions de circulation prévisibles lors de sa mise en service.

En effet, la mise en site propre d'une ligne de transport collectif est rendue nécessaire, en règle générale, afin de fiabiliser la ligne si l'axe emprunté par la ligne est régulièrement saturé. Si la congestion observée n'est pas élevée, la mise en place d'un site propre ne permettra pas de gain de clientèles. Au contraire, si l'axe est déjà saturé, la fiabilisation du service de la ligne permettra - fort probablement - des gains de clientèles, mais cela dépendant encore du contexte de la ligne (comme par exemple l'alternative performante d'itinéraires en voiture).

Monsieur, 

La comparaison du financement du Boulevard Périphérique Nord avec le financement de l'Anneau des Sciences ne peut pas se faire de façon aussi simple et directe. 
Ce qui est présenté page 120 du dossier du maître d'ouvrage est un exemple sur une année (2011) pour expliquer la répartition des recettes et des dépenses du BPNL. En partie 3, le dossier du maître d'ouvrage présente une moyenne des besoins de financement de l'Anneau des Sciences sur la durée de remboursement de l'emprunt, afin de montrer une vision globale du financement du projet.
Les recettes et les dépenses varient de façon très importante d'une année à l'autre. Le financement sur une année et le financement moyen sur la durée de remboursement de l'emprunt sont ainsi très différents. 

Monsieur,

La réalisation des lignes de transport en commun inscrites dans le projet Anneau des Sciences sont explicitées ci-après :

• La réalisation d’un service de bus express entre l’ouest lyonnais et Perrache via le site propre LEOL (soit un service sur deux de LEOL prolongé à Perrache), nécessitant la la transformation de l’axe A6 en une voie métropolitaine et la requalification de l’axe A6-A7en un bouelvard urbain
• la ligne A2 (reliant Francheville à Bellecour), ligne inscrite au PDU nécessitant l’apaisement de la RD75
• l’amélioration des performances du réseau de surface sur les voiries de l’ouest et sur l’axe A6-A7, nécessitant d’une part l’apaisement des voiries du territoire Ouest et d’autre part, la transformation de l’axe A6-A7 en un boulevard urbain apaisé
• la ligne express dans l’anneau des sciences, nécessitant la réalisation de l’Anneau des Sciences
• le prolongement du métro B, fortement lié à l'arrivée de l'Anneau des Sciences (sans qu'il soit techniquement conditionné à celui-ci) et au projet d'aménagement urbain du secteur des Hôpitaux Sud (voir réponse 124 pour plus de détail)
  Pour l’ensemble de ces lignes, l’interconnexion avec l’Anneau des Sciences, permettra de développer pleinement une stratégie intermodale et multimodale renforcée dans l’ouest lyonnais.

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Monsieur,

Pour soulager l'A6/A7 du trafic automobile, la création d’aménagements sur ce tronçon comme des voies de transport en commun ou des voies cyclables, ou encore la mise en place d'un péage de cordon ou de zone n'est pas suffisant. Ce type de solution a été étudié par le Grand Lyon. Les conclusions sont présentées dans la partie 1 du dossier du maître d'ouvrage au travers des "hypothèse n°1" et "hypothèse n°2" (pp. 48 à 54). Ces études montrent que ce type de solution entraîne à terme une congestion accrue de l'agglomération et une accentuation des dysfonctionnements.

Le projet d'Anneau des sciences s'attache à traiter le problème dans sa globalité et propose un projet multimodal et intégré au réseau existant, permettant de réorganiser les flux de l'agglomération. Ce projet a en effet un coût important, mais à la hauteur des enjeux économiques, environnementaux et sociaux actuels de la société. En effet, le projet répond à des enjeux majeurs d'accessibilité des pôles d'emplois et de développement économique de l'ouest lyonnais et ainsi de l'ensemble de l'agglomération. Le rééquilibrage est-ouest de l'agglomération est également un enjeu social majeur, tout ceci en préservant au mieux les ressources naturelles et en protégeant les habitants de l'agglomération des nuisances sonores et de la pollution.

Monsieur,

Le bon fonctionnement du réseau routier  et autoroutier de l’agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux du cœur de l’agglomération.

C’est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l’Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l’Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.

Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6/A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.

Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.

Les représentants de l’Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu’une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d’évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu’elle devait rendre ses conclusions au milieu de l’année 2013.

Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l’économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.

Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l’Etat sur un grand contournement de l’agglomération lyonnaise.

Madame,

Les premières estimations de coûts du projet d'Anneau des sciences sont les suivants :

Ces estimations tiennent compte d’une marge d’incertitude de 15%, prise habituellement à ce stade très amont des études.

Les analyses financières effectuées montrent qu’en fonction des hypothèses de trafic le projet nécessite, pour chacune des deux collectivités (Conseil général du Rhône et Grand Lyon), une contribution financière moyenne de l’ordre de 60 à 75 M€/an (TTC, valeurs 2011) sur une durée de 38 ans.

Ce montant est compatible avec la capacité d'investissement des collectivités, sans devoir faire peser un coût important sur les citoyens et les entreprises.
En effet, le Grand Lyon dispose, quant à lui, d'une capacité d'investissement qui s'élèvera dans les années à venir à environ 300 à 350 M€ par an.

Madame,

La nouvelle infrastructure de l’Anneau des Sciences est prévue à l’ouest de l’agglomération.

Elle offrira à l'agglomération lyonnaise un périphérique complet permettant de mieux distribuer les flux de trafic et ainsi de protéger à la fois le cœur et les villes périphériques des trafics "parasites" s'infiltrant sur les voiries locales, qui ne sont pas destinées à un fort trafic.

La création de cette infrastructure périphérique à l'ouest redistribuera mieux les flux autour de l'agglomération. Les études que nous avons réalisées montrent que le projet ne générera pas de trafic supplémentaire sur le bouledard Laurent Bonnevay.

Les prévisions de trafic sur l'ensemble du périphérique bouclé sont présentées en page 76 du dossier du maître d'ouvrage et reprise ci-dessus.

Madame,

Les lignes de transports collectifs qui emprunteront l'Anneau des Sciences ne nécessitent pas la réalisation d'un site propre en section enterrée de l'infrastructure car la circulation dans un tunnel, notamment pour des questions de sécurité, sera organisée de façon à éviter la congestion des véhicules à l'intérieur du tunnel avec notamment des technologies de péage sans arrêt (dites Free Flow).

Des aménagements spécifiques au droit des portes de l’Anneau des Sciences seront réalisés pour permettre une insertion prioritaire des transports collectifs dans la circulation et d’autre part pour assurer la sécurité des voyageurs en montée et descente aux stations.

Monsieur,

Les supports des présentations réalisées lors des réunions publiques sont conçus pour être clairs et pour que chacun puisse aisément s'y référer. Pour cela, les diapositives sont numérotées en général. Il peut arriver toutefois qu'une image masque le numéro de la page. Dans ce cas, le titre explicite de la diapositive permet de l'identifier précisément.

Monsieur,

Le tracé du scénario Rocade est bien identique à celui de l'Anneau des Sciences sur la partie entre Valvert et Beaunant. Le tracé Rocade rejoindrait ensuite le boulevard urbain sud (BUS) et la rocade Est par la porte de Montcorin et la porte de Feyzin.

Ainsi la porte des Hôpitaux du scénario Rocade ne se trouverait pas au même emplacement que celui prévu pour l'Anneau des Sciences (décalage vers le sud). Le tracé entre Beaunant et les Hôpitaux serait ainsi légèrement différent.

Dans nos diaporamas, la représentation des tracés reste à ce stade schématique, la section Beaunant - Hôpitaux sud étant effectivement très proche d'un scénario à l'autre.

Il n'y a pas de porte privilégiée pour l'entrée sud-ouest de l'agglomération. Suivant leur provenance et leur destination, les usagers choisiront de rejoindre l'Anneau des Sciences au niveau de la porte de Beaunant, de la porte des Hôpitaux Sud ou de la porte de la Saulaie.

Monsieur,

Le Grand Lyon souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation, en mettant notamment en place une infrastructure dite de "5ème génération". Cela regroupe un ensemble de choix lors de la conception de l'Anneau des Sciences : 

• une infrastructure multimodale : partage de l'espace entre automobiles, transports en commun, covoiturage, et gestion des interfaces entre les modes de transport...
• une infrastructure adaptable : matériaux qui limitent l'usure, le bruit, adaptation aux différents trafics
• une infrastructure communicante : capteurs, gestion interactive du trafic, gestion des niveaux de pollution, …
• une infrastructure résiliente et à contribution environnementale positive : mise en œuvre de dispositifs de récupération d'énergie pour alimenter l’exploitation des équipements routiers (éclairage, production de chaleur,…)

Ces éléments ne nécessitent pas tous un investissement notable, ils sont donc tout à fait envisageables au regard du budget prévu par le Grand Lyon pour l'Anneau des Sciences. Ils sont expérimentés actuellement par plusieurs laboratoires de recherche français et internationaux.
Il est prévu que des démonstrateurs soient opérationnels dès 2020, donc la mise en service de l'Anneau des Sciences en 2025 est donc bien cohérente avec le développement de ces innovations majeures dans le domaine des infrastructures.

???????Monsieur,

Le bon fonctionnement du réseau routier  et autoroutier de l’agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux du cœur de l’agglomération.

C’est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l’Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l’Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.

Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6/A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.

Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.

Les représentants de l’Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu’une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d’évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu’elle devait rendre ses conclusions au milieu de l’année 2013.

Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l’économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.

Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l’Etat sur un grand contournement de l’agglomération lyonnaise.

Madame,
La prospective de la circulation qui a été faite dans le cadre du projet concerne l’ensemble des voiries de l’agglomération, quel que soit leur exploitant. Les analyses montrent que le projet Anneau des Sciences ne modifie pas le volume de trafic sur la Rocade Est, voirie nationale de compétence Etat.
L'accroissement de population à l'est a bien été pris en compte dans les hypothèses des études.

Le Grand Lyon a étudié, préalablement au débat public, différentes solutions en transports en communs sans la construction d'une infrastructure routière majeure. Ces études sont résumées au travers des trois hypothèses présentées dans le dossier du maître d'ouvrage des pages 44 à 62. Aucune de ces trois hypothèses ne permet de résoudre les problèmes de congestion actuels et à venir et de répondre aux objectifs de l'agglomération. Le projet d'Anneau des Sciences intègre la nécessité de développer les transports collectifs et les modes doux, tout en reconnaissant la nécessité de construire une infrastructure routière périphérique afin de disposer d'un véritable réseau multimodal performant.

Monsieur,

Les lignes de transports collectifs qui emprunteront l'Anneau des Sciences ne nécessitent pas la réalisation d'un site propre en section enterrée de l'infrastructure car la circulation dans un tunnel, notamment pour des questions de sécurité, sera organisée de façon à éviter la congestion des véhicules à l'intérieur du tunnel avec notamment des technologies de péage sans arrêt (dites Free Flow).

Il n'existe donc pas de chiffrage de mise en place d'un site propre sur l'Anneau des Sciences.

Madame,

Les problématiques environnementales et de santé ont bien été prises en compte dès le stade amont du projet. A cet effet, des études environnementales ont été réalisées par un bureau d'étude spécialisé. Les résultats sont présentés dans les nombreux documents d'études sous l'intitulé "Le projet et l'environnement" sur le site internet du débat public que vous pouvez consulter pour de plus amples renseignements.
Des simulations sur l'impact du projet Anneau des sciences sur la qualité de l'air ont également été réalisées par l'organisme indépendant Air Rhône-Alpes. Les résultats sont présentés dans le document "Simulations prospectives de qualité de l'air". Ce document est disponible sur le site internet du débat.
Les pages 106 à 113 du dossier du maître d'ouvrage présentent également les principales conclusions des études environnementales et atmosphériques.

Aux Hôpitaux Sud, une voirie de connexion à la RD486 vers le vallon, inscrite au PLU depuis de nombreuses années, sera créée pour favoriser le développement du projet urbain de ce site. Hormis ce projet connu qui permettra d’accéder à l’Anneau des Sciences, la part restante des accès à l'infrastructure de l'Anneau des Sciences se fera par les voiries existantes. Certaines voiries existantes seront aménagées afin de pouvoir répondre à leur nouvelle fonction d'accès aux portes de l'Anneau des Sciences.

Les études de déplacement menées par le Grand Lyon montrent que l'Anneau des Sciences jouera un rôle de protection des centres-villes et permettra une diminution du trafic jusqu’à -30% par rapport à une situation « sans projet ». Ces études montrent aussi qu'à proximité immédiate des  portes, à environ 500m de la porte, une hausse de trafic peut être certes attendue, mais dans des proportions très faibles, inférieures à 10% du trafic.

Les coûts des aménagements de voiries et de la création des bretelles d'accès sont inclus dans le budget présenté au débat. La pollution induite resterait marginale puisqu'aucune voie routière importante, hormis l'infrastructure périphérique de l'Anneau des Sciences,  n'est ajoutée au réseau routier de l'agglomération dans le cadre du projet.

Madame,

Le dossier du maître d'ouvrage présente les conclusions des études menées sur le péage en page 121 :
"(…) Les hypothèses de péage étudiées varient entre 0,20 €/km (analogue au tarif pratiqué pour le Boulevard Périphérique Nord de Lyon) et 0,40€/km, soit pour un trajet moyen 2€ environ.
Si un péage d’ouvrage est mis en œuvre, des formules d'abonnements préférentiels pour les usagers fréquents seront mises en place".

Mais d’autres solutions sont envisagées, qui constituent une nouvelle approche de la tarification des déplacements (péage cordon, péage de zone, carte multimodale).

Les différentes solutions possibles ont été présentées lors de l’atelier thématique du 17 décembre 2012 sur « les aspects financiers ».

Vous pouvez retrouver les documents correspondants sur le site internet du débat public.

Ces différentes solutions feront l’objet ultérieurement d’études détaillées.

Monsieur,

La situation en 2030, si le projet d'Anneau des Sciences n'est pas réalisé, correspond à une situation de thrombose importante de l'agglomération lyonnaise. Les études montrent que le projet d'Anneau des Sciences permet de réduire ces émissions en évitant une situation de congestion globale de l'agglomération. Le projet Anneau des Sciences vise en effet à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux, il ne créé pas de capacité routière.

Il est cohérent avec les hypothèses du Plan Climat, notamment en favorisant le covoiturage et en réduisant la part modale de la voiture.
Ce projet est un moyen nécessaire à la réalisation de l'objectif de réduction des émissions de GES, en réorganisant les déplacements et en facilitant le report modal de la voiture particulière vers les transports en commun.

Monsieur,

Les objectifs du plan climat définissent une baisse des émissions de gaz à effet de serre de l'ordre de 20% en 2020.

Rappelons que le projet d'Anneau des Sciences participe aux objectifs du Plan Climat et qu’il est une condition nécessaire afin d’éviter, en 2030, une situation de thrombose des axes de transport routier de l’agglomération qui aggraveraient le bilan d’émission de gaz à effet de serre.

Monsieur,

Le Grand Lyon souhaite que le projet d'Anneau des Sciences soit un vecteur de facilitation et d'encouragement à l'usage du covoiturage. Etant actuellement en phase d'opportunité du projet, les dispositifs et aménagements nécessaire au développement du covoiturage seront analysés dans les phases ultérieures d’études. Le dispositif que vous proposez pourrait alors étudié parmi les dispositifs possibles.

Ceci dit, nous confirmons que la réservation d’une voie au covoiturage aurait des impacts plus complexes que le premier calcul que vous présentez. En effet, comme vous l’indiquez à la fin de votre propos, le taux d’occupation de 1,45 est une moyenne qui regroupe des voitures occupées par 1, 2 mais aussi 3,4 ou 5 et plus personnes. L’impact de la suppression d’une voie sur les conditions de circulation pour le reste du trafic serait certainement important en termes de congestion.

Monsieur,

Nous avons bien pris note de la présentation réalisée par le CETU (Centre d’Etude des TUnnels) lors de la réunion publique du 13 décembre 2013 portant sur les impacts des transports sur la santé et l’environnement.

Si à la suite du débat public, la décision est prise de poursuivre le projet, le Grand Lyon s’engage :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

Par ailleurs, il faut rappeler que les améliorations du parc automobile attendues dans les années à venir vont également conduire à limiter les émissions de polluants à l’horizon du projet Anneau des Sciences.

Monsieur,

Les deux scénarios ont été estimés comme suit par le Grand Lyon :

Electrification de la ligne C20

Le coût d’une ligne trolleybus peut être estimé à environ 10M€ pour 1 km de ligne en réalisation (aménagement de l’infrastructure et changement de matériel roulant).
La ligne C20 faisant un peu plus de 10 km : on obtient un coût estimatif légèrement supérieur à 100 M€.

Madame,

La situation en 2030, si le projet d'Anneau des Sciences n'est pas réalisé, correspond à une situation d’asphyxie de l'agglomération lyonnaise. Cette situation aura des conséquences néfastes à la fois en terme environnemental, sociétal et économique. Les congestions quotidiennes et généralisées aggraveront fortement le bilan d'émissions de gaz à effet de serre, condamnant la possibilité de réduire de 20% ces gaz à effet de serre.

Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux, il ne crée pas de capacité routière. Au-delà, il vise à faciliter le report modal de la voiture particulière vers les transports en commun. Il est cohérent avec les hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation de gaz à effet de serre (GES) pour les années à venir.

Avec l'Anneau des Sciences, la part modale des véhicules particuliers poursuit sa décroissance et passe ainsi de plus de 47% en 2006 à 40% en 2030.

La baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du projet. On peut citer les effets d’une éventuelle restriction de la circulation avec la mise en œuvre d’un péage urbain par exemple, du développement de l’électromobilité ou encore de la densification à l’œuvre le long des corridors de transport en Commun.

L’Anneau des Sciences permet de répondre aux quatre objectifs que vous citez, réponses développées dans le dossier du maitre d’ouvrage accessible sur le site du débat public.

Le coût du projet doit être mis en regard des enjeux et des opportunités qui lui sont liés : développement économique de l'agglomération, meilleur accès aux bassins d'emplois, suppression de l'axe A6/A7 et requalification en boulevard urbain, amélioration des déplacements dans l'ouest, soulagement des centres-villes de l'ouest des nuisances liées à l'automobile, préservation des territoires traversés avec le choix de conception d’un ouvrage à 80% enterré …

Monsieur,
La présentation plus approfondie des portes des Trois Renards et d'Alaï a été réalisée dans le cadre de la réunion publique sur la porte Nord-Ouest le 10 janvier 2013. Vous trouverez de nombreuses informations à ce sujet dans les supports de présentation de la réunion disponibles sur le site internet du débat :
   - Présentation du projet
   - Focus local sur la thématique des déplacements

Les trafics moyens sur l'Anneau des sciences sont estimés entre 55 000 et 70 000 véhicules/jours sur la section centrale entre Alaï et Beaunant.
L'évolution des trafics autour des portes de l'Anneau des sciences situées au Nord-Ouest est indiquée dans la diapositive ci-dessous présentées lors de la réunion territoriale sur la porte Nord-Ouest :

Nous comprenons que vous proposez une porte de Beaunant plus au sud, entre les gares de Chaponost et Brignais, et aussi de ne pas réaliser les portes des Hôpitaux Sud et de la Saulaie.

Les sites des Hôpitaux et de la Saulaie correspondent cependant à un besoin important de desserte et de connexions multimodales avec le métro B prolongé et avec de forts potentiels de développement urbain renforcés par cette accessibilité améliorée.

Cette solution se rapprocherait du scénario Rocade en termes de tracé. Or, ce tracé plus long est moins attractif et présente le risque que les usagers continuent d'emprunter les voiries locales de Saint-Genis-Laval et d'Oullins pour rejoindre le centre de l'agglomération.

Monsieur,

Dans une vision globale de l’aménagement du territoire et de la mobilité d’aujourd’hui et de demain, le prolongement du métro B est fortement lié à l’Anneau des Sciences (sans qu’il soit techniquement lié à celui-ci) et au projet d’aménagement urbain du secteur des Hôpitaux Sud.

En effet, le prolongement du métro B aux Hôpitaux Sud permettrait alors de desservir le secteur sud-ouest de l’agglomération, le pôle hospitalier Lyon Sud et d’offrir une interconnexion avec l’Anneau des Sciences, permettant de développer pleinement une stratégie intermodale et multimodale renforcée.

Les calendriers précis et détaillés de réalisation seront connus une fois la décision du maître d’ouvrage prise sur la suite à donner au débat public et les études préalables engagées.

La desserte en transports collectifs de la commune de Brignais est prévue mais son mode reste encore à définir. Le prolongement du métro B est situé au niveau du site des hôpitaux, son extension à Brignais semble aujourd’hui peu pertinent au vu d’une faible efficacité socio économique d’un tel projet.

Madame,

Vous nous demandez si le calcul du bilan carbone intègre la phase de construction de l'ouvrage.

En effet, la phase de construction de l’ouvrage est bien prise en compte dans le calcul du bilan carbone de l’ouvrage.

Nous vous proposons de vous reporter au document intitulé « Anneau des Sciences - évaluation carbone des scénarios - note d’hypothèses et résultats » transmis à la CPDP le 12 novembre 2012, qui détaille les hypothèses retenues, la méthodologie de calcul utilisée et les résultats obtenus.

Quelques précisions relatives à ce document :

• Concernant le détail du bilan carbone effectué sur l’Anneau des Sciences, les trafics VL / VP / TC sont issus des prévisions du Grand Lyon (de 55 000 à 70 000 v/j pour la section centrale Alaï-Beaunant – cf. p 67 du dossier du maître d’ouvrage)
• Le périmètre considéré est celui de l’ensemble des voiries de l’agglomération
• Les émissions liées à la construction prennent en compte les démolitions et excavations nécessaires, la construction des ouvrages de surface et des ouvrages souterrains, ainsi que leurs équipements
• Les émissions liées au trafic routier ont été calculées sur une période de 30 ans après la mise en service de l’Anneau des Sciences
• Le projet Anneau des Sciences est cohérent avec le plan d’actions partenarial (plan climat) du Grand Lyon. Il repose ainsi sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des transports en Commun
• Concernant la capacité viaire, le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il génère sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan carbone
• La baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du projet. On peut citer les effets d’une éventuelle restriction de la circulation avec la mise en œuvre d’un péage urbain par exemple, du développement de l’électromobilité ou encore de la densification à l’œuvre le long des corridors de transport en Commun

Monsieur, 

La réunion du 17 janvier sur l'entrée Sud-Ouest de Lyon a présenté notamment la porte de Beaunant. Vous trouverez les informations concernant cette réunion sur le site internet du débat. 

Des réunions d’informations ont également été tenues dans les communes de Sainte Foy les Lyon le 23 janvier et de Saint Genis Laval le 11 février où la porte de Beaunant a été présentée.

Les études de trafics montrent qu’aucune augmentation de trafic n’est attendue sur les voiries traversant la commune de Chaponost, notamment la RD50 et sur la Route de la Gare et la Vieille Route, entre une situation sans le projet et une situation avec le projet d'Anneau des Sciences. En effet, les trafics captés par l’Anneau des Sciences ne sont pas des véhicules circulant « en plus » sur le territoire ouest mais des véhicules qui circuleront déjà sur ces voiries. En effet, les usagers qui vont rejoindre la porte de Beaunant depuis Chaponost et les Monts du Lyonnais circuleront avec ou sans projet sur les voiries du secteur.

Une augmentation de la circulation est toutefois attendue entre la situation actuelle et l'horizon 2030 sur les voiries du secteur, en lien avec la croissance socio-économique prévue sur le secteur de Chaponost. L'Anneau des Sciences est donc globalement sans impact significatif sur le trafic du territoire de Chaponost, en revanche il améliore l’accessibilité des habitants de Chaponost vers l’agglomération lyonnaise et leurs possibilités d’intermodalité avec des transports en commun performants.

De plus, avec la réalisation du contournement sud de Chaponost que vous mentionnez en étude au Conseil Général, le cœur de la commune devrait être sensiblement soulagée du trafic de transit  

Le tracé que vous proposez est très largement à l'ouest, s'éloignant beaucoup de l'agglomération. Ce tracé augmenterait donc les distances et rendrait l'infrastructure peu attractive. Elle ne permettrait alors pas de soulager les centres-villes et centres-bourgs de l'ouest, objectif que vous semblez partager du projet Anneau des Sciences. Ce tracé se rapprocherait d'un contournement de l'agglomération visant à capter le trafic de transit et perdrait alors sa vocation de voie d'agglomération permettant le trafic d’échange avec le territoire. 

Monsieur,

1. La partie 1 du dossier du maître d'ouvrage présente les résultats de l'étude "Analyse des réponses en transports collectifs sans infrastructure routière majeure". La conclusion de cette analyse est qu'un développement, même ambitieux, des transports collectifs ne suffit pas à résoudre les problèmes actuels de congestion, il aurait même tendance à les accentuer. 

2. Dans une vision globale de l’aménagement du territoire et de la mobilité d’aujourd’hui et de demain, le prolongement du métro B est fortement lié à l’Anneau des Sciences (sans qu’il soit techniquement lié à celui-ci) et au projet d’aménagement urbain du secteur des Hôpitaux Sud.En effet, le prolongement du métro B aux Hôpitaux Sud permettrait alors de desservir le secteur sud-ouest de l’agglomération, le pôle hospitalier Lyon Sud et d’offrir une interconnexion avec l’Anneau des Sciences, permettant de développer pleinement une stratégie intermodale et multimodale renforcée.

Les calendriers précis et détaillés de réalisation seront connus une fois la décision du maître d’ouvrage prise sur la suite à donner au débat public et les études préalables engagées.

3. Une liaison en transports en commun jusqu'à Brignais, dont le mode n'a pas encore été défini, est bien prévue au projet. La densité urbaine le long du corridor de desserte ne justifie, a priori pas, un mode lourd de type métro pour cette ligne. Les études ultérieures permettront de déterminer le mode le plus adapté.

Monsieur,

Dans une vision globale de l’aménagement du territoire et de la mobilité d’aujourd’hui et de demain, le prolongement du métro B est fortement lié à l’Anneau des Sciences (sans qu’il soit techniquement lié à celui-ci) et au projet d’aménagement urbain du secteur des Hôpitaux Sud.

En effet, le prolongement du métro B aux Hôpitaux Sud permettrait alors de desservir le secteur sud-ouest de l’agglomération, le pôle hospitalier Lyon Sud et d’offrir une interconnexion avec l’Anneau des Sciences, permettant de développer pleinement une stratégie intermodale et multimodale renforcée.

Les calendriers précis et détaillés de réalisation seront connus une fois la décision du maître d’ouvrage prise sur la suite à donner au débat public et les études préalables engagées.

Monsieur,

Dans une vision globale de l’aménagement du territoire et de la mobilité d’aujourd’hui et de demain, le prolongement du métro B est fortement lié à l’Anneau des Sciences (sans qu’il soit techniquement lié à celui-ci) ainsi qu'au projet d’aménagement urbain du secteur des Hôpitaux Sud.

En effet, le prolongement du métro B aux Hôpitaux Sud permettrait alors de desservir le secteur sud-ouest de l’agglomération, le pôle hospitalier Lyon Sud et d’offrir une interconnexion avec l’Anneau des Sciences, permettant de développer pleinement une stratégie intermodale et multimodale renforcée.

Les calendriers précis et détaillés de réalisation seront connus une fois la décision du maître d’ouvrage prise sur la suite à donner au débat public et les études préalables engagées.

Monsieur,

La carte des projets de transports en commun de la page 49 du dossier du maître d’ouvrage indique, sur la base du Scot de l’agglomération lyonnaise adopté en décembre 2010, les projets à réaliser entre 2010 et 2030 en lien avec les orientations de développement urbain.

La ligne A4 reliant Ecully à Lyon Part-Dieu est davantage conditionnée par la possibilité d’insérer un double site propre intégral entre Part-Dieu et la Duchère via notamment le tunnel de la Croix Rousse que par le bouclage du périphérique. Cette ligne reprendrait le tracé de l’actuelle ligne C6. Les voyageurs futurs sont déjà en grande partie des usagers des transports en commun. 

Madame,

Avec la mise en œuvre du plan « modes doux » adopté en 2009, le Grand Lyon poursuit ses engagements en faveur d’une mobilité pour tous, respectueuse de l’environnement et de la qualité de vie de ses habitants.

Au cours du débat public de l’Anneau des Sciences, une proposition intéressante du collectif VALVE (Venir à Lyon à Vélo), porte-parole de plusieurs associations et usagers, a retenu l’attention du Président du Grand Lyon. Elle consiste à créer un lien cyclable inexistant aujourd’hui par un franchissement de la Saône à Confluence grâce à la mise en place d’une passerelle vélo en encorbellement sur le pont de la Mulatière, propriété de l’Etat.

Le Président du Grand Lyon a demandé au Préfet de la Région Rhône Alpes, par courrier du 21 février 2013, de bien vouloir apporter une attention particulière à cette demande en tant que propriétaire de l’ouvrage.

Monsieur,

Le site propre réalisé pour les Lignes Express de l’Ouest Lyonnais (LEOL) LEOL doit permettre aux bus des lignes C24E (Gorge de Loup – Vaugneray et Brindas) et 73E (Perrache – Craponne) d’améliorer leur performance et de fiabiliser leur temps de parcours. Elles transportent aujourd’hui environ 10 000 voyageurs par jour. Ces aménagements permettront de gagner entre 15 et 20 minutes. Le débranchement de ces lignes venant de l’ouest vers Perrache concernerait environ un service sur deux et offrirait ainsi un accès direct à la presqu’île.

Des études seront à mener pour connaitre de manière détaillées la fréquentation future de cette ligne.

Concernant la la navette ente Perrache et le Parc relais du Perollier, qui empruntant l’axe a6-a7 requalifiée en un boulevard urbain apaisé, sa fréquence pourrait être de l’ordre d’une dizaine de minutes en périodes de pointe. Des études seront menées pour affiner ces données et répondre au mieux au besoin des usagers.

La desserte du quartier Confluence par l'ouest s’organise autour d’une desserte renforcée de ce site depuis le sud-ouest.  En effet, la requalification de l’A7 permet, par exemple, d’envisager des arrêts au droit de Confluence pour les bus circulant sur le site propre alors qu’actuellement avec l’autoroute aucun arrêt n’est possible.

Le coût d'investissement représenté par les trois points précités est compris dans les 800 millions à 1 milliards d’euros indiqués dans le dossier du maitre d’ouvrage

Pour chacune des lignes de transports en commun intégrés dans le projet Anneau des Sciences, l’objectif est une massification des flux sur des services performants, axés notamment sur une intermodalité de rabattement. Il ne s’agit donc pas d’une desserte périurbaine classique (ligne longue présentant de nombreux arrêts desservant plusieurs bourgs du périurbain, rarement compétitive avec la voiture particulière).
Les lignes de bus empruntant l’Anneau desservent des pôles intermodaux (Perrache, Gorge de Loup, Oullins et Hôpitaux) permettant de renforcer l’attractivité de ces lignes. Les lignes de bus utilisant le tunnel de Fourvière et/ou l’Anneau des Sciences bénéficieront de mesures d’insertion sur ces voiries. Ces mesures permettront d’améliorer l’efficacité et la régularité de ces lignes. .  Enfin il convient de rappeler que compte-tenu des normes de circulation en tunnel, des mesures de régulation seront mises en place aux accès pour éviter toute congestion sur ces infrastructures.

Madame,

Les parcs-relais et lignes de bus express créés dans le cadre de l'Anneau des Sciences seront accessibles aux habitants de Feyzin, Corbas et Solaize grâce à l'infrastructure périphérique ouest de l'Anneau des Sciences ou grâces aux voiries locales.

Les habitants de ces communes pourront, par exemple, emprunter l'A7 puis l'Anneau des Sciences et se garer au parc-relais des Hôpitaux-Sud pour prendre soit le métro B et ainsi rejoindre la Part-Dieu soit pour prendre les lignes de bus express qui emprunteront l’Anneau des Sciences pour rejoindre Tassin ou Craponne par exemple.

Madame,

Le projet de l’Anneau des Sciences est un projet multimodal pensé pour l’avenir de l’agglomération lyonnaise. Le projet porté par le Grand Lyon et le Conseil Général est un projet qui offre une place pour chaque mode de transport dans le système de déplacement de l’agglomération.

Dans sa démarche d’étude, le Grand Lyon a intégré les prévisions de trafic de 2030 et les besoins de mobilités du futur. Conscient de l’attractivité de la région lyonnaise, le Grand Lyon a pris en compte une croissance de la population de l’agglomération de 150 000 habitants et une croissance économique de près de 100 000 emplois nets supplémentaires, dynamisme qui conduit à une croissance des besoins de déplacement.

Le projet d’Anneau des sciences ne crée pas de capacité de trafic supplémentaire, mais offre une meilleure organisation des déplacements au service des territoires.

Le premier objectif du projet d’Anneau des sciences est de soulager les voiries de l’Ouest lyonnais (cf. page 68 du dossier du maître d’ouvrage). La création d’une infrastructure périphérique routière à l’Ouest permettra de d'apaiser les voiries de l’Ouest. Les habitants de ces communes verront donc leur qualité de vie s'améliorer grâce au projet.

Par exemple, la Grande rue d’Oullins que vous citez, verra son trafic baisser de 33%. Le boulevard de l'Europe à Pierre Bénite verra son trafic diminuer de 15% environ, le chemin du Grand Revoyet à Saint Genis-Laval verra aussi son trafic diminuer de l'ordre de 13%

Concernant les échangeurs, en cas de mise en place de péages, le Grand Lyon prévoit l’utilisation du système free-flow. Ce type de péage évite les barrières de péage qui sont remplacées par un système de détection de badges ou de plaques d’immatriculation sur portiques. Ce système a l’avantage d’éviter l’arrêt et le redémarrage des véhicules, et de limiter ainsi la pollution. Il permet aussi d’économiser l’espace et de réduire l’emprise des échangeurs.

Par ailleurs, l’infrastructure périphérique étant enterrée, elle ne créera pas d’effet de coupure entre les communes.

Concernant les parkings, le Grand-Lyon adopte une stratégie de renforcement et de développement d’un réseau cohérent de parcs relais, afin d'inciter les automobilistes à se reporter sur le réseau de transport collectif.

Le Grand Lyon souhaite également développer le co-voiturage par le biais d’aire de dépose minute notamment aux abords des portes de l’Anneau des Sciences.

Au niveau de l’échangeur des hôpitaux sud, et afin de limiter les nuisances environnementales, l'échangeur ne sera pas implanté à moins de 150 mètres des bâtiments accueillant des patients.
De plus, les dispositifs de traitement d’air en sortie de tunnel existent et sont en cours de développement. Le Grand Lyon, qui souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation et de conception, prévoit de mettre en œuvre ces dispositifs, en particulier sur les questions de traitement des particules polluantes

Au niveau de la Saulaie, l’Anneau des sciences permettra justement le développement économique de ce secteur. Ainsi, il est aujourd’hui envisagé de créer un demi-échangeur partiellement enterré afin de réduire l’impact de l’infrastructure sur le foncier, tout en offrant des liaisons avec le quartier de la Saulaie et la commune d'Oullins, l'A7 et Pierre-Bénite. Un pont urbain sur le Rhône entre le quartier de Gerland et la Saulaie complètera ce demi-échangeur en assurant les liaisons multimodales et urbaines entre les deux rives du Rhône.

Monsieur,

Le projet de déviation que vous évoquez est un projet sous maîtrise d'ouvrage du Conseil Général du Rhône dont les échéances ne sont pas programmées par le Grand Lyon, maître d'ouvrage de l'Anneau des sciences.
Pour de plus amples renseignements, nous vous suggerons de vous rapprocher du Conseil Général du Rhône.

Monsieur, 

Comme vous l'écrivez, l'Anneau des Sciences va en effet permettre de requalifier l'autoroute A6/A7 en centre-ville, d'offrir aux habitants le choix du mode de transport adapté à chaque déplacement, de requalifier des voiries notamment dans l'ouest lyonnais. Il contribuera également au développement d'un réseau de transport en commun plus performant, en particulier en surface.

1) Le déclassement de l'autoroute relève de la responsabilité de l'Etat. 
Le code de la voirie routière précise que « les portions d’autoroutes, dont le maintien dans la voirie nationale ne se justifie plus en raison de l’ouverture d’une voie nouvelle ou du changement de tracé d’une voie existante, peuvent être déclassées […] ». Ainsi, pour décider du déclassement de la section urbaine de l’autoroute A6/A7, une solution de report du trafic de transit sur d’autres voies et vers d’autres modes de transport devra au préalable être trouvée par l’Etat.

2) Le trafic de transit national et international représente environ 10% des flux à l'heure de pointe du soir et environ 15% en moyenne journalière sur les autoroutes A6 et A7.

3) Dans les conditions exposées (c'est-à-dire : l’Etat met en place les mesures nécessaires pour détourner le trafic de transit vers un autre itinéraire), l’Etat serait d’accord pour déclasser l’axe A6-A7 et l’a déjà exprimé à maintes reprises lors des réunions publiques. En revanche, cela ne serait pas suffisant pour requalifier l’axe A6/A7 en boulevard urbain. En effet, le report du seul trafic de transit des autoroutes A6 et A7 vers un autre itinéraire n'est pas suffisant pour envisager une requalification de cet axe en boulevard urbain. Le Grand Lyon vise un objectif de 50 000 véhicules/jour sur l’axe A6-A7 pour pouvoir requalifier ce dernier en boulevard urbain apaisé.

Comme vous l’avez exprimé vous-même une telle solution n’est possible qu’avec la mise en place du projet Anneau des Sciences.

Monsieur,

L’effet de dilution des rejets de polluants dans l’air ambiant est très important et les experts s’accordent sur le fait que l’impact des rejets est atténué au-delà d’une distance de 100-150 mètres perpendiculairement à un grand axe de circulation. La configuration en tunnel crée néanmoins des surémissions aux entrées sorties qui peuvent impacter des zones plus larges, en fonction également des autres émissions dans ces zones.

Si la décision est prise de poursuivre le projet, le Grand Lyon s’engage :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

Les seuils réglementaires de concentration de polluants en France sont les suivants :
•  pour le dioxyde d'azote : 40 µg/m3 en moyenne annuelle
•  pour les particules fines (PM10) : 35 jours de dépassement dans l'année du seuil de 50 µg/m3 en moyenne journalière + 40 µg/m3 à ne pas dépasser en moyenne annuelle.

L’observatoire Air Rhône-Alpes (www.air-rhonealpes.fr) est en charge de la surveillance réglementaire de la qualité de l’air en région Rhône-Alpes.

Des cartes représentant les concentrations dans l’air ambiant en dioxyde d’azote ont été établies par Air-Rhône-Alpes en 2010, et en simulation pour 2030 avec et sans réalisation de l’anneau des Sciences.
Ces cartes font apparaître en rouge les valeurs au-delà du seuil réglementaire annuel.

Monsieur,

La position du Grand Lyon quant à la réalisation du projet Anneau des Sciences est conditionnée à une décision de l’Etat sur le grand contournement de l’agglomération lyonnaise. Dans ce cadre, l’Etat se doit d’assurer la gestion du  trafic de transit de façon à assurer correctement la séparation des trafics locaux et nationaux. Au-delà de la question du tracé du contournement, il conviendra de définir les conditions d’une attractivité suffisante de l’infrastructure de contournement pour les usagers en transit : jalonnement, vitesse relative par rapport aux autres itinéraires, tarification, mesures d’exploitation….

Dans ces conditions, la nouvelle infrastructure prévue dans le projet Anneau des Sciences pourra assurer correctement sa vocation à distribuer le trafic d’agglomération.

Monsieur,

Le Grand Lyon souhaite que l’Anneau des Sciences soit destiné au trafic d'agglomération. C’est pourquoi, il attend de l’Etat un engagement sur la gestion du trafic de transit national et international passant au droit de l’agglomération lyonnaise. Cette décision de l'Etat constitue pour le Grand Lyon une condition pour réaliser l'Anneau des Sciences. L'Etat a nommé une commission chargée d'évaluer les grands projets d'infrastructures de transport au niveau national. Les résultats de cette commission sont attendus mi-2013, ainsi que les propositions de l'Etat sur l'organisation des déplacements à l'échelle du territoire national. Les travaux de l'Anneau des Sciences, prévus à partir de 2020, ne seront engagés que si une solution pour le trafic de transit est préalablement trouvée, ce qui permettra également de déclasser la partie urbaine de l'A6/A7 et de la transformer en boulevard urbain.

Monsieur, 

L’Anneau des Sciences demandera en moyenne une contribution annuelle de 60 à 75 millions de la part de chaque collectivité (Grand Lyon et Conseil Général). Le Grand Lyon dispose d’une capacité d’investissement annuelle estimée à 300/350 millions d’euros. C’est donc un projet compatible avec le budget du Grand Lyon, il ne sera pas nécessaire d'augmenter les impôts locaux.

Monsieur,

Le projet d’Anneau des Sciences est à ce stade du débat public au niveau de l’examen de son opportunité.
La problématique de l’expansion de l’ambroisie due aux véhicules de chantier et aux mouvements de terre lors des travaux n’est pas liée à l’opportunité du projet, et n’a pas été étudiée à ce stade très en amont.

Nous vous remercions néanmoins d’attirer notre attention sur cet aspect et le problème sanitaire lié aux pollens de l’ambroisie, dont la prise en compte pourra être envisagée lors des études environnementales détaillées ultérieures avec vigilance notamment pour la phase chantier.

Madame,

Les problématiques environnementales et de santé ont été prises en compte dès le stade amont du projet. A cet effet, des études environnementales ont été réalisées par un bureau d'étude spécialisé. Les résultats sont présentés dans les documents sous la rubrique "Le projet et l'environnement" sur le site internet du débat public que vous pouvez consulter pour de plus amples renseignements.

Des simulations sur l'impact du projet Anneau des sciences sur la qualité de l'air ont également été réalisées par l'organisme indépendant Air Rhône-Alpes. Les résultats sont présentés dans le document "Simulations prospectives de qualité de l'air". Ce document est disponible sur le site internet du débat.

S’il est décidé de poursuivre le projet d’Anneau des Sciences à l’issue du débat public, ces études seront précisées lors des études de conception détaillées et seront consultables par le public lors des enquêtes publiques portant sur le projet.

Monsieur,

Les études réalisées dans le cadre de l'opportunité du projet de l'Anneau des Sciences et en préparation du présent débat public ont permis d'obtenir les résultats représentés dans les deux cartes ci-dessous. Ces études sont consultables dans le rapport "Analyse des scénarios", disponible dans les locaux de la CPDP.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires devront permettre de définir les meilleures implantations possibles des portes et leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire. Voici un schéma de ce qui est envisagé pour la porte des Trois Renards (schéma que vous pouvez retrouver dans le dossier du maître d'ouvrage en page 90) :

L’Anneau des Sciences aura un impact limité en terme de bruit du fait de l’enterrement de l’infrastructure à 80%. De plus, plus de 20 % de la population de l’ouest  et du centre (52 000 personnes) bénéficieront d’une baisse significative des nuisances sonores grâce aux diminutions de trafic en centres-villes.
Les zones émergées au niveau des échangeurs (portes de l'Anneau des Sciences) et les voies d'accès seront traitées par des mesures permettant d’atténuer le bruit. Par exemple, des revêtements de chaussée spécifiques, des protections anti-bruit, des merlons, etc.
Des campagnes de mesures seront réalisées avant la réalisation des travaux pour permettre le dimensionnement des protections anti-bruit, et après les travaux pour en vérifier l’efficacité.

Pour plus d’information, vous pouvez consulter la synthèse « Evaluation de l’impact environnemental des scénarios ».

Monsieur,

Il existe différents moyens pour assurer la ventilation dans les tunnels, comme par exemple les systèmes de ventilation horizontale, envisagés aujourd'hui, qui évitent ainsi les puits d'aération. Cependant, si des puits d'extraction s'avèrent indispensables, leur position, même théorique, ne pourra être communiquée qu'à l'issue des études détaillées ultérieures.

Concernant votre demande de mise à disposition d'études sur les accès à l'infrastructure routière de l'Anneau des Sciences, nous rappelons que le projet est au stade de l'opportunité. Les études détaillées à venir permettront de préciser les accès à l'infrastructure routière périphérique.

Monsieur,

Aujourd'hui, 115 000 véhicules empruntent chaque jour l'axe A6/A7. Les origines/destinations des véhicules empruntant l’autoroute A6/A7 sont très diffuses comme le montre la carte du dossier du maître d'ouvrage en page 60 et représentée ci-dessous.

Il convient de noter que la distance moyenne parcourue sur l’A6/A7 n’est ainsi pas représentative de la distance moyenne totale parcourue par les usagers par trajet. Si l'on regarde néanmoins la distance moyenne des déplacements réalisés par les usagers de l’A6/A7, elle est supérieure à 24km en situation actuelle comme en situation future.

En 2030, sans Anneau des Sciences, le trafic sur l'axe A6/A7 représenterait près de 130 000 véhicules/jours en un point donné. Ce résultat prend en compte un accroissement important des déplacements modes doux à l'horizon 2030.
Pour pouvoir requalifier l’axe A6-A7 en boulevard urbain et supprimer les barrières urbaines qu'il représente, il est ainsi nécessaire de reporter l'équivalent de 80 000 véhicules/jour en un point donné vers d'autres voies et d'autres modes de déplacement. C'est le projet d'Anneau des sciences.

Monsieur,

Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l’agglomération exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux de l’agglomération.
Le Grand Lyon conditionne donc la réalisation de l’Anneau des Sciences , infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, à une prise de décision de l’Etat sur les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les collectivités locales souhaitent également que des barreaux autoroutiers soient réalisés au sud et au nord de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6-A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.

Néanmoins, afin de débloquer ces projets, le Grand Lyon a choisi d'être proactif et de lancer les études et la procédure de débat public de l'Anneau des Sciences, tout en maintenant sa demande de grand contournement auprès de l'Etat.

Monsieur,

Le projet étant au stade de l'opportunité, les études présentées sur les portes représentent l'intention du maître d'ouvrage. Des études ultérieures et la poursuite de la concertation avec les acteurs permettront de préciser et d’affiner la conception du projet.
Il n'est pas envisagé actuellement de traitement spécifique pour la voie romaine qui débouche sur l'avenue de la table de pierre menant à la porte d'Alaï.

Monsieur,

L’un des objectifs du projet porté par le Grand Lyon et le Conseil Général du Rhône est de relier les pôles de recherche, d’innovation et de développement de l’agglomération lyonnaise via un système de déplacement multimodal performant. Il y a gagné sa dénomination : l’Anneau des Sciences.

L'Anneau des Sciences est une infrastructure d'agglomération permettant de relier des territoires internes à l’agglomération lyonnaise et non une autoroute. Le projet du passage de l’autoroute du soleil (axe A6/A7) en plein centre de Lyon était, quant à lui, un réel projet autoroutier reliant des territoires d'échelle nationale. Les deux projets sont donc difficilement comparables.
Contrairement au passage de l’axe A6/A7 en plein centre de Lyon et à ciel ouvert, l’infrastructure périphérique du projet d’Anneau des Sciences est enterrée à 80% de son tracé. Les portes d'accès à l'infrastructure font l’objet d’une attention particulière d’insertion urbaine et paysagère afin de limiter les impacts qu’elles pourraient engendrer et contribuer au développement économique et urbain des territoires limitrophes.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences sera mis en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Ce temps d’étude qui est nécessaire pour concevoir finement le projet d’infrastructure, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en œuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l’Anneau des Sciences pourra bénéficier d’équipements plus performants que ceux existants aujourd’hui.
D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :

• À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
• À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
• À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences n’a pas vocation à générer un mitage des espaces naturels. Sa conception à 80% enterrée est d’ailleurs un engagement en faveur de la préservation des espaces naturels et du paysage. Aux portes de l'Anneau des Sciences, le Grand Lyon s’engage à créer des zones d’échange avec les territoires desservis qui nécessiteront une emprise foncière la plus faible possible.

L'ouest lyonnais dispose de plus de 1 000 hectares d'espaces boisés et de plusieurs vallons qui lui confèrent une grande richesse paysagère. Cependant, ces espaces sont aujourd'hui fragmentés. L'Anneau des Sciences est l'occasion de donner à ce secteur une dimension de parc naturel périurbain à l'échelle métropolitaine, à l'image du Grand Parc de Miribel-Jonage. L'un des enjeux est d'assurer la continuité de ces espaces naturels et leur connexion à la Saône et au Rhône. A titre d’exemple, la couverture du boulevard du Valvert entre les portes des trois renards et du Valvert permettra de réaliser un aménagement paysager qui maillera et mettra en lien le vallon des planches avec le vallon de Rochecardon.

Monsieur,

La nouvelle infrastructure routière du scénario Anneau des Sciences est enterré à 80% ce qui contribue à limiter les répercussions du projet sur le milieu naturel. Des mesures d’évitement, de réduction et de compensation seront prises lors des études ultérieures pour limiter les incidences du projet et de ses émergences sur les milieux naturels et la biodiversité. 

Le Grand Lyon s’est engagé lors du discours de clôture du débat public le 21 mars dernier à mettre en place un Comité Scientifique et Technique avec les associations de protection de l’environnement notamment afin de travailler sur la limitation des effets du projet sur le milieu naturel lors de la conception détaillée de l’Anneau des Sciences et définir, le cas échéant, les mesures compensatoires les plus efficientes.

Monsieur, 

L'hôpital Sainte-Eugénie fut inauguré en 1867 dans le Château de Longchêne, don de l’Impératrice Eugénie aux Hospices Civils de Lyon pour y établir une maison de repos et de convalescence.

Afin de limiter les nuisances environnementales au droit de cet établissement sensible au regard des personnes accueillies, la porte des Hôpitaux ne sera pas implantée à moins de 100 mètres des bâtiments accueillant des patients. La conception de l’infrastructure veillera à maîtriser la dispersion des polluants et le bruit afin de ne pas affecter les riverains.

Les dispositifs de traitement d’air en sortie de tunnel sont en cours de développement. Le Grand Lyon souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation, en particulier sur les questions de traitement des particules polluantes. Aussi, l’implantation de la porte des Hôpitaux sera traitée par le Grand Lyon avec une attention particulière tant sur son insertion urbaine que sur la réduction des nuisances.

Monsieur,

1) Le projet d'Anneau des Sciences participe à un rééquilibrage territorial est-ouest en bouclant le périphérique mais aussi en favorisant le développement de sites de projets aux fonctions à la fois économiques, résidentielles, de service, etc. Il contribue ainsi au développement d'une métropole multipolaire, modèle inscrit au SCoT.

Le coût de l'infrastructure est estimé entre 2,2 et 2,5 milliards d'euros, estimation qui comprend 15% d'aléas.

Le projet d'Anneau des Sciences n'incitera pas à utiliser davantage la voiture, mais à organiser les déplacements et également à favoriser ceux-ci en transports en commun.

2) Le projet d'Anneau des Sciences prévoit la suppression de l'autoroute A6/A7 en ville et sa requalification en boulevard urbain. Une voie dans chaque sens sera effectivement réservée le long du Rhône aux transports en commun sur l'A7 requalifiée en boulevard urbain. Aujourd’hui, il n'est pas prévu de créer une voie réservée aux bus dans le tunnel de Fourvière car la circulation dans le tunnel, notamment pour des questions de sécurité, sera organisée de façon à éviter au maximum la congestion des véhicules à l'intérieur du tunnel. En effet, en cas de bouchon, des dispositifs de gestion de la circulation sont mis en œuvre pour reporter le bouchon en amont du tunnel, aussi un aménagement en site propre ne paraît pas indispensable à l'intérieur du tunnel. Enfin, des voies d'approche réservées aux bus pourront être mises en œuvre avant les entrées du tunnel pour faciliter leur insertion dans la circulation automobile.

3) Concernant les franchissements sur le Rhône, il n'existe aujourd'hui que deux ponts au sud de Perrache reliant la presqu'île à la rive gauche du Rhône : le pont Gallieni au niveau du centre d'échanges de Perrache et le pont Pasteur au droit du futur Musée des Confluences. Plusieurs ponts en projet ou en cours de réalisation ont pour vocation de relier Confluence au 7ème arrondissement de Lyon :
• le pont Raymond Barre, réservé au tramway, aux piétons et aux cyclistes, actuellement en travaux,
• le projet de la "transversale", à Confluence, axe modes doux qui enjambe le Rhône puis la Saône, 
• le projet du pont des Girondins qui reliera Confluence au quartier des Girondins.

Ces trois ponts sont indépendants du projet Anneau des Sciences et leur financement sera assuré par ailleurs par les maîtres d’ouvrages concernés. L'Anneau des Sciences supprimera la contrainte autoroutière le long du Rhône, ce qui facilitera la connexion de ces ponts urbains au futur aménagement de la rive droite du Rhône.

Par ailleurs, un nouveau franchissement est prévu et intégré dans les premières estimations financières du projet Anneau des Sciences. Il s'agit du pont urbain qui relie l'avenue des Saules et l'avenue Jean Bouin au sud du parc de Gerland, permettant ainsi d'améliorer les liaisons tous modes entre ces deux quartiers.

Dans le cadre des réflexions sur les opportunités de développement du site de la Saulaie, l’enjeu d’une liaison modes doux entre les berges de l’Yzeron et le parc de Gerland par le biais d’une passerelle est ressorti. Cet ouvrage au nord du pont urbain permettra de renforcer le maillage entre les deux rives du Rhône à l’instar du maillage existant plus au nord sur la presqu’île.

Le Conseil Général, gestionnaire du boulevard Laurent Bonnevay, est en charge de la mise en œuvre des protections acoustiques. A l’horizon du projet Anneau des Sciences, des mesures seront prises pour renforcer l’insertion urbaine de cette infrastructure et diminuer les nuisances pour les riverains.

Monsieur,

Le déclassement de l'autoroute A6/A7 relève de la responsabilité de l'Etat. 
Le code de la voirie routière précise que « les portions d’autoroutes, dont le maintien dans la voirie nationale ne se justifie plus en raison de l’ouverture d’une voie nouvelle ou du changement de tracé d’une voie existante, peuvent être déclassées […] ». Ainsi, pour décider du déclassement de la section urbaine de l’autoroute A6/A7, une solution de report du trafic de transit sur d’autres voies ou vers d’autres modes de transport devra au préalable être trouvée par l’Etat.
C’est pourquoi le Grand Lyon a demandé à l’Etat un engagement sur la réalisation d’une telle solution de grand contournement pour le trafic de transit.

Madame,

Dans le cadre des études d'opportunité du projet d'Anneau des Sciences, une première étude a été menée sur les PPRT. Le scénario Anneau des Sciences est concerné essentiellement par les PPRT de l'usine ARKEMA sur les communes de Pierre-Bénite et Saint-Fons.
Concernant votre questionnement sur les éventuels puits de ventilation des tunnels de l’Anneau des Sciences, une étude air accompagnée d’une étude de dispersion atmosphérique sera réalisée pendant la phase des études détaillées et permettra de définir les dispositifs à mettre en œuvre.

Aujourd'hui on compte  près de 120 000 véhicules/jour sur l'A7 sud passant au droit de ces deux PPRT. La congestion, autour du PPRT d'ARKEMA à Pierre-Bénite et Saint-Fons, est quotidienne et dure plusieurs heures aux heures de pointe du matin et du soir.

Avec l’Anneau des Sciences, ce flux sera diminué de près de 30% par rapport à une situation « sans projet » ce qui permettra d'améliorer significativement les congestions actuelles et d’améliorer ainsi la sécurité au droit des installations classées. Par ailleurs, la possibilité actuelle de stopper les flux autoroutiers en cas d’incident sera maintenue.

Cette problématique sera étudiée finement lors des études détaillées de l’Anneau des Sciences avec les services de l’État compétents en matière de risques technologiques.

Monsieur,

Trois hypothèses de réponse en transports collectifs sans infrastructure routière majeure ont été étudiées par le Grand Lyon. Les  résultats de cette étude sont disponibles sur le site du débat.

L’hypothèse 1 est la mise en oeuvre de projets de transports collectifs prévus au SCoT. Elle est très proche de la situation dite de référence, donc comparer l’hypothèse 1 à la situation de référence reviendrait à mettre en évidence qu’il y a peu de différence. Ce qui importe dans l'analyse de l’hypothèse 1, c’est de montrer qu’elle (ou la référence qui en est très proche) n’est pas acceptable car la situation serait dégradée par rapport à la situation actuelle, déjà jugée peu satisfaisante.

L’hypothèse 2 est la mise en oeuvre de projets de transports collectifs prévus au SCoT, combinée à la mobilisation du réseau routier existant en faveur des transports collectifs. Cette hypothèse montre que ce renforcement des TC ne permettrait pas d’améliorer la situation par rapport à l’hypothèse 1, bien au contraire.  

La conclusion suite aux hypothèses 1 et 2 est qu'il faut agir afin de désengorger les voiries de l’ouest pour prioriser rééllement la circulation des transports collectifs de surface. L ’enjeu est également d’offrir des conditions de circulation acceptables pour les automobilistes tout en limitant l’impact de ces circulations pour les habitants des territoires concernés.

L’hypothèse 3, quant à elle, est bien basée sur la situation de référence 2030 concernant l’analyse de la structure du trafic sur A6/A7. 

Monsieur,

La différence entre BHNS et ligne forte correspond bien aux définitions que vous donnez en citation. Pour compléter, nous pouvons ajouter qu'un "site propre" correspond à une voie ou un espace de voirie réservé au transport collectif.

Le projet LEOL consiste à aménager un axe bus express sur les communes de Francheville et Craponne (sur 4,5 km). C'est donc un projet de création de site propre que pourront utiliser plusieurs lignes de bus.
Pour plus d'information, vous pouvez consulter la présentation du projet sur le site du SYTRAL :
http://www.sytral.fr/205-lignes-express-de-l-ouest-lyonnais.htm

La ligne A2 est une ligne de transport en commun de type "ligne forte", selon la définition que vous citez, reliant Bellecour à Francheville. Dans le cadre de la mise en œuvre de la ligne A2, des réaménagements sur la RD 75 pourraient être nécessaires. La réalisation de l’Anneau des sciences facilitera la réalisation de tels aménagements. Le Plan de Déplacements Urbains conditionne d’ailleurs  la réalisation de cette ligne au bouclage du périphérique. Le choix du mode de transport n’a pas encore été choisi.

Monsieur, 

La couverture de l'autoroute M30 à Madrid est présentée comme une référence pour le futur Anneau des Sciences et non pour la requalification de l'A6/A7 en boulevard urbain. Cette référence illustre qu’une infrastructure enterrée préserve les potentiels de développement des sites de surface et les continuités urbaines et paysagères.
Un passage en souterrain de l'actuelle A6/A7 en centre-ville ne correspondrait pas à la réalité de son usage. Environ 85% du trafic journalier moyen sur l'A6/A7 sont du trafic interne à l'agglomération ou du trafic d'échange avec elle. Cela signifie que cet axe doit proposer davantage de possibilités de desserte par des carrefours urbains notamment. 
Enterrer l'infrastructure aurait pour conséquence de capter essentiellement du trafic de transit ; en effet une voie enterrée sans échanges possibles ne permettrait pas d'accueillir du trafic local. Ce projet serait donc un projet alternatif à celui de grand contournement porté par l’État, visant à résoudre la problématique du trafic de transit au droit de l'agglomération lyonnaise. 

Monsieur,

Le projet de suppression de l’autoroute A6/A7 et sa requalification en boulevard urbain va permettre de reprendre les aménagements existants au niveau du centre de Perrache. Les premières études de faisabilité montrent qu’il serait possible de supprimer la moitié des trémies sous Perrache. Le système de bretelles pourrait également être totalement supprimé et repensé.

Le Grand Lyon a ainsi l’ambition de créer des espaces publics, de rétablir les liens entre les quartiers au nord et au sud du centre d’échanges (Carnot/Ampère/Confluence Sud notamment). L’ensemble de ce programme d’aménagement permettra d’intégrer le centre d’échange dans le tissu urbain qui le jouxte. Cette qualité urbaine retrouvée permettra de redynamiser les commerces existants et d’offrir de nouvelles opportunités de développement d’activités.

?

Par ailleurs, la suppression de l’autoroute A7 et sa requalification en boulevard urbain va permettre d’ouvrir le quartier de Confluence vers un nouvel axe nord/sud facilitant son accessibilité depuis l’ensemble de l’agglomération. Le pont Raymond Barre ouvert aux transports collectifs et aux modes doux contribuera à l’ouverture de la Confluence sur la rive gauche du Rhône. D’autres ouvrages de franchissement du Rhône sont en projet confortant le maillage inter-quartier entre Confluence et le 7^e arrondissement lyonnais.

Monsieur,

1. Financement et coût des travaux

Au delà des éléments financiers indiqués dans le dossier du maitre d’ouvrage et dans les différentes présentations du porjet faites en réunions publiques, un atelier thématique a été consacré aux « aspects financiersé le 17.12.2012

Lors de cet atelier thématique, ont été notamment présentés le financement du projet et le financement des transports en commun.

Le financement du projet a été détaillé de la façon suivante :
-       budget du Grand Lyon et budget du Conseil Général
-       capacité d’investissement
-       planning prévisionnel de réalisation de l’Anneau des Sciences
-       Coûts d’investissement et coût d’exploitation
-       Montages possibles
-       Financement du projet dans l’hypothèse d’un péage d’ouvrage (recettes prévisionnels, dépenses d’exploitation, dépenses d’investissement, recettes nettes, annuités d’emprunt, contributions des 2 collectivités)
-       Nouvelles approches de la tarification des déplacements.

Les tableaux de financement détaillés ont été transmis à la CPDP le 21-21-2012 ainsi que la répartition du coût de l’infrastructure par ouvrage et par activité.

2. Autres modes de transport

Les parcs-relais que vous proposez ont pour vocation un rabattement sur des lignes de TER. Ces parcs-relais existent déjà pour la plupart, avec une capacité de rabattement de plus de 2 000 places en gares sur les 3 branches de l’ouest lyonnais. Des augmentations de capacité sont encore prévues dans le cadre du projet REAL (Réseau Express de l’Aire métropolitaine Lyonnaise) mené en lien avec la Région Rhône Alpes. Il s’agit bien d’offrir des capacités de rebattement aux habitants de l’ouest lyonnais « au plus près de chez eux », de manière à limiter les trajets en voiture L’augmentation de la fréquentation TER a bien été prise en compte dans les simulations de trafics à l’horizon 2030, avec une croissance optimiste de +5% par an, dont une partie en rabattement vers les parcs-relais des gares de l’ouest.

Par ailleurs, le projet d’Anneau des Sciences prévoit la création ou l’agrandissement de plusieurs parcs-relais du réseau du SYTRAL, aux points d’interconnexion stratégiques de la nouvelle infrastructure et du réseau de transport en commun. Ces parcs-relais permettront alors d’organiser le rabattement vers les transports en commun urbain, dans la zone de desserte des TCL, à savoir le Périmètre des transports Urbains.

3. Impact A89

L’A89 a bien été pris en compte dans les études de trafic réalisées.

La réalisation du barreau A89/A6 a été annoncée par le préfet pour 2017. Le Grand Lyon souhaite que ce barreau écarte les flux de transit du coeur de l'agglomération et propose un barreau A89/A6 plus au nord que celui qui a fait l’objet d’une concertation courant 2011.Voici les cartes présentant la gestion souhaitée par le Grand Lyon pour les trafics de transit est/ouest et nord/sud. 

Monsieur,

1 &2. Vous suggérez que l'Anneau des Sciences pourrait supporter des flux provenant des autoroutes A89, A45 et A6 ainsi que du transport de marchandises. Le Grand Lyon exclut cette possibilité et souhaite que l’Anneau des Sciences soit destiné au trafic d'agglomération. C’est pourquoi, il attend de l’Etat un engagement sur la gestion du trafic de transit national et international par la réalisation d'un grand contournement. Cette décision de l'Etat constitue pour le Grand Lyon une condition pour réaliser l'Anneau des Sciences.

3. Le projet Anneau des sciences est le projet qui permet de répondre aux 4 objectifs d’aménagement du territoire de l’agglomération : soulager, relier, développer, rendre accessible.

Ce projet, en se raccordant au périphérique Laurent Bonnevay, en améliore les conditions de circulation , notamment au niveau de la Porte de St Fons. En effet, les difficultés actuelles rencontrées au niveau de la section sud du Périphérique Laurent Bonnevay, sont essentiellement dues aux nombreux entrecroisements avec les brettelles d’entrées et de sorties qui supportent un grand nombre de véhicules. L’anneau des sciences permet de diminuer les trafics aux bretelles, notamment sur la bretelle du boulevard Pierre Semard qui connaît une diminution de plus de 15% par rapport à la situation « sans projet ». Sur les sections Est et Nord du périphérique Laurent Bonnevay, le projet anneau des sciences ne contribue pas à des augmentations de trafics.

Le projet d’Anneau des Sciences est un projet multimodal qui intègre de nombreux développements des modes transport en commun et modes doux (passerelle modes doux, pont urbain, aménagements cyclables. Le lien entre les Hôpitaux Sud et Gerland, qui sont des pôles majeurs des sciences de la vie et constituent, avec le site universitaire des quais, le campus Charles Mérieux aujourd'hui insuffisamment reliés, pourra notamment se faire par le métro B, par de nouvelles traversées en vélo du Rhône ou par les lignes de bus empruntant le futur boulevard urbain (ex-A7).

L’Anneau des Sciences permet de répondre à l’objectif d’aménagement du territoire qui vise à soulager les quartiers de la circulation et requalifier l’autoroute en ville. L’autoroute A6-A7, aberration en plein cœur de notre agglomération sera supprimée pour être requalifiée en boulevard urbain, limitant la place de la voiture en ville au profit des autres modes de déplacement.

4. Le scénario Rocade, qui passe plus au large de l’agglomération  répond de manière imparfaite à la demande de déplacements, demande qui se situe majoritairement au niveau du centre et de la première couronne de l'agglomération.

Enfin, concernant l’ensemble des sites SEVESO que vous mentionnez au sud de l’agglomération, une réflexion est menée actuellement sur l’évolution qualitative de ces activités de la vallée de la chimie à long terme pour aller vers un campus industriel mieux maillé avec son territoire environnant. Ce site accueillera demain de nouveaux projets pour renforcer l’excellence lyonnaise dans le domaine des « technologies vertes » notamment. 

Madame,

Le trafic actuel sur le chemin du Grand Revoyet entre le chemin du Pennachy et le chemin de la Mouche est de 700 véhicules/heure à l'heure de pointe du soir. En 2030 sans le projet, il passerait à 800 véhicules/heure. En 2030 avec le projet de l'Anneau des Sciences, il est maintenu à son niveau actuel : 700 véhicules/heure. Ainsi, par rapport à la situation en 2030 sans projet, on a une baisse de -13% du trafic qui représente environ -100 véhicules/heure en heure de pointe du soir.

Les 2 000 véhicules/heure à l'heure de pointe du soir (soit environ 22 000 veh/jour ouvré) entrants ou sortants à la Porte des Hôpitaux ne se trouvent pas intégralement sur le Chemin du Grand Revoyet, mais en majorité sur le prolongement de l’avenue de Gadagne (projet de voirie non encore réalisé aujourd’hui). Il s’agit à 85% de trafic lié aux communes de Saint Genis Laval, Oullins et Pierre Bénite. Ces flux seront donc présents avec ou sans projet sur le réseau routier des 3 communes (dont le chemin du Grand Revoyet) : il ne s’agit pas de trafic supplémentaire.

Ce phénomène peut s’illustrer par un exemple : pour une personne travaillant à proximité du chemin du Grand Revoyet et résidant à Marcy-l’Etoile, le trajet le plus court le soir en voiture est actuellement : chemin du Grand Revoyet sur toute sa longueur puis rue Jomard à Oullins puis RD342 à Ste Foy les Lyon et Francheville, …
Avec le projet Anneau des Sciences, son trajet sera : chemin du Grand Revoyet partie Sud puis Anneau des Sciences.
La différence sera donc nulle sur la partie Sud du chemin du Grand Revoyet mais on aura un véhicule en moins sur la partie Nord.

Tous ces trajets, en majorité locaux, vont utiliser pour partie l’Anneau des Sciences à la place des voiries locales. Ceci conduit à une diminution de trafic sur les voiries locales d’Oullins, St Genis Laval et Pierre-Bénite par rapport à la situation sans Anneau des Sciences.

Par ailleurs, les chiffres que vous citez (volume de trafic sur la Porte des Hôpitaux Sud et baisse de trafic sur le chemin du Grand Revoyet) sont tous les deux issus du travail de modélisation effectué en partenariat avec le modèle de trafic Cube du Grand Lyon et le modèle de déplacements TERESE du SYTRAL. Ceux-ci prennent bien en compte l’ensemble des phénomènes de report de modes (transfert de la voiture vers les TC et les modes doux) et d’itinéraires générés par le projet Anneau des Sciences.

Une étude du scénario proposé par le Maire d’Oullins est en cours et est disponible. 
Ce tracé est déjà intégré au débat public, puisqu’il a été abordé au cours de plusieurs réunions du débat public (réunions solutions alternatives 1 et 2, réunion territoriale entrée sud-ouest, …). Il ressort de cette étude que ce tracé, au lieu de soulager les trafics dans ce secteur, tend à les augmenter par rapport au projet d’Anneau des Sciences. En effet, les usagers qui, dans le projet Anneau des Sciences accèdent à cette porte au plus près de chez eux libérant ainsi les voiries locales, dans le tracé Oullins restent plus longuement sur le réseau de voiries locales, entrainant un surplus de trafic.

Monsieur,

Les schémas présentés lors des réunions publiques ont vocation à expliquer le fonctionnement des portes. Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires permettront de définir les meilleures implantations possibles des portes et leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire ; aussi il n’est aujourd’hui pas possible de présenter des plans précis.
Le Grand Lyon souhaite créer des voies d’entrées et de sorties parallèles à l’infrastructure. Le raccordement à la voirie existante se fera, de manière privilégiée, par des carrefours en « T » ou en croix, à feux ou non. Ce type d’aménagements, permis par le statut non autoroutier de l’infrastructure et la vitesse autorisée, sera à préciser lors des études ultérieures.

Monsieur,

Les simulations présentées dans le cadre des études du projet Anneau des Sciences ont été réalisées en partenariat avec le modèle de trafic Cube du Grand Lyon et le modèle de déplacements TERESE du SYTRAL.

Par ailleurs, le Laboratoire d’Economie des Transport (LET), laboratoire public de recherche spécialisé en économie des transports et en aménagement du territoire rattaché au CNRS, a également réalisé des études avec son propre modèle de simulation des déplacements, le modèle MOZART. Les impacts de l’Anneau des Sciences ont été analysés. Les résultats de ces simulations sont globalement comparables à ceux obtenus avec le modèle du Grand Lyon, en termes de dynamiques, d’évolution des trafics et d’accessibilité.

Il est important de noter que le modèle du LET n’est pas un modèle à vocation opérationnelle. Il ne saurait être considéré comme un outil avec pour objectif de donner des trafics par section sur les voiries de l’agglomération.

 A cette échelle là, le modèle du Grand Lyon est plus pertinent. Les résultats des trafics par voiries sont téléchargeables sur le site de la CPDP (présentations des réunions publiques) et consultables dans leurs locaux (rapports de la maitrise d’ouvrage). 

Plus particulièrement, en réponse à votre demande, avec le projet Anneau des Sciences et les requalifications de voiries prévues dans le secteur ouest, il est attendu une diminution de trafic importante sur la Grand Rue d’Oullins pouvant aller jusqu’à -30% par rapport à une situation sans le projet. De même, des baisses de trafics de l’ordre de -15% à -20% sont attendues sur le boulevard de l’Europe et l’avenue Jean Jaurès. Sur le chemin du Grand Revoyet, les trafics devraient rester globalement stables, de l'ordre de +/-10% selon les sections. 

Monsieur,

Concernant votre questionnement sur les voiries d'accès à l'échangeur d'Alaï, les études de déplacement réalisées dans le cadre de l'opportunité du projet montrent qu'à proximité immédiate de la porte, une hausse de trafic de l'ordre de 200 véh/jour peut être envisagée par rapport à une situation à l'horizon 2030 sans projet. Néanmoins, les hausses de trafic attendues à la porte d’Alaï se dissipent rapidement. Arrivé à l’avenue Millaud, il n’est déjà plus prévu de hausse de trafic par rapport à une situation sans le projet en 2030. Au contraire, la mise en place de transports collectifs pour rejoindre Lyon et le bassin sud-ouest permet même d’envisager un report modal accru vers les transports collectifs.

Les études montrent que les trafics captés par l’Anneau des Sciences ne sont pas des véhicules circulant « en plus » sur le territoire ouest mais des véhicules circulant déjà actuellement sur ces voiries. En outre, la capacité de voirie n'étant pas augmentée par le projet - par rapport à la situation sans projet-, ce dernier ne devrait pas provoquer des modifications stratégiques résidentielles.

Par sa conception, et conformément aux objectifs du SCOT, le scénario Anneau des Sciences du projet favorise le développement multipolaire de l’agglomération, c’est-à-dire le développement des polarités urbaines, en limitant l’étalement urbain. La croissance de la population et des emplois prévue au SCOT est bien prise en compte dans les études.

La limitation de l'étalement urbain, comme vous le questionnez,  sera contrôlée en particulier par les documents de planification tels que  le SCOT, le PLU, etc.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences est compatible avec le Plan Climat de l’Agglomération lyonnaise comme nous l’avions développé  en réponse à votre question (numérotée 127).
Le projet d’Anneau des Sciences est aujourd’hui étudié à un niveau d’opportunité. Un bilan carbone sommaire a été réalisé en première approche pour connaître l’impact du projet en termes d’émissions de gaz à effet de serre et de CO2. Ce bilan carbone prend en compte les émissions de GES liées à la construction et à l’exploitation de l’ouvrage, et a été évalué sur le périmètre de l’agglomération, pour une période de 30 ans après la mise en service de l’infrastructure. Il apparaît que des marges de progrès sont possibles pour diminuer les émissions de CO2 ; pour autant, elles ne pourront être connues qu’après des études plus précises si le Grand Lyon choisit de poursuivre le projet. 
Si le projet est poursuivi, plusieurs options seront analysées au cours des études. Le Grand Lyon intègrera dans les analyses un critère santé/environnement, comme il l’a déjà fait pour comparer les deux scénarios présentés au débat (dossier du maître d’ouvrage page 114, thème cadre et qualité de vie).
Comme vous le soulignez, les systèmes de traitement de l’air actuels ne sont pas satisfaisants. A l’horizon de mise en service du projet, l’infrastructure intègrera les dernières innovations pour la ventilation des tunnels et le traitement des pollutions. Les tunnels de l’infrastructure routière représentent une opportunité de capter les émissions polluantes et de retraiter l’air pour éviter leur dispersion dans l’agglomération.

?Monsieur,

Les opérations TC estimées entre 800 à 1000 millions euros dans le dossier du maitre d’ouvrage correspondent aux mesures rendues possibles par le désengorgement des voiries induit par le bouclage du périphérique. Il s’agit de la mise en place d’un service de bus express entre l’ouest lyonnais et Perrache via le site propre LEOL (soit un service sur deux de LEOL prolongé à Perrache), de la ligne A2 (reliant Francheville à Bellecour), du prolongement du métro B aux Hôpitaux-sud, de l’amélioration des performances du réseau de surface sur les voiries de l’ouest et sur l’axe A6-A7, de la ligne express dans l’anneau des sciences, de la ligne Brignais - hôpitaux Sud, de la création des parcs relais.

 Les  autres projets de transports collectifs inscrits au SCoT tels que A4, A7, A8, …, ne sont pas compris dans l’estimation financière du maitre d’ouvrage, car elles ne sont pas liés au projet global Anneau des sciences.

 Quant aux projets cités comme étant déjà livrés ou en travaux, ils sont déjà financés dans le cadre du plan de mandat en cours (T1 à Debourg, T2 à Eurexpo, T4 à Part-Dieu)

Monsieur,

L'outil utilisé par le Grand Lyon pour les simulations de trafic réalisées pour le débat public est un outil servant à tester une politique de transport global à l'échelle de l'agglomération.

Au stade actuel très amont du projet, seul ce niveau d'étude a été mené et présenté dans le dossier du maître d'ouvrage et au cours des réunions publiques. Par conséquent il nous est impossible de répondre à votre demande.

En outre, le tracé et les implantations précises des portes de l’Anneau des Sciences ne sont pas arrêtés. Leur choix définitif n'interviendra qu'au moment de l'enquête publique qui portera sur le projet à un niveau d’études plus détaillées.

Monsieur, 

Avec le projet d'Anneau des Sciences, les sections d'autoroute entre le Pérollier et Valvert et entre la Saulaie et Pierre-Bénite seront des voies d'accès métropolitaines à l'insertion urbaine renforcée. La diminution de la vitesse à 70 km/h sur ces sections permet de diminuer la pollution et les nuisances issues du trafic et diminue également le risque de congestion automobile.
Il s’agit ici de transformer une autoroute avec des vitesses élevées en une Voie Rapide Urbaine (VRU) où les vitesses seront moindres. En abaissant les vitesses à 70km/h, on peut diminuer la largeur des voies et supprimer un certain nombre d’équipements autoroutiers (glissières, bande d'arrêt d'urgence, …). Cela premet de retraiter ces sections dans un environnement paysager qui marque l’entrée de ville et constitue ainsi une transition entre les autoroutes A6 et A7 et le futur boulevard urbain (A6-A7 requalifiée en centre-ville). Sur ces tronçons, contrairement à la section requalifiée en boulevard urbain, il restera nécessaire de gérer des trafics significatifs, dont vous indiquez les ordres de grandeur. Le nombre de voies affectées au trafic automobile restera donc constant par rapport à la situation actuelle. L’intégration des voies dédiées pour les bus pourra se faire (notamment en exploitant le linéaire des bandes d’arrêt d’urgence ou de terre-plein central) sur certaines sections, notamment entre le Perollier et Valvert, où il conviendra de garantir un bon niveau de service aux lignes de bus express. Les études fines à conduire dans les phases ultérieures permettront d’affiner les profils en travers à retenir en fonction de la morpholgie actuelle de l’infrastructure. Dans ce contexte, les schémas présentés au stade du débat public sont bien à considérer comme des principes et non des projets. 

La différence entre un boulevard urbain et une voie rapide urbaine réside dans la gestion des échanges avec les autres voies et les traversées piétonnes, qui se font par des carrefours plans (principalement des carrefour à feux) dans le cas du boulevard urbain. 

Le trafic actuel sur l’axe nord-sud en rive droite du Rhône en amont de Perrache est de l’ordre de 70 000 à 90 000 véhicules par jour. Toutefois cet axe n’a pas la configuration d'une voie rapide urbaine apaisée, nous sommes dans le cas d’un boulevard urbain avec du stationnement latéral, des trottoirs ainsi que des traversées et des échanges avec  les voiries transversales organisés par les carrefours à feux, tous les 300 mètres environ.

Monsieur,

Monsieur,

La diminution ou l’augmentation de quelques décibels correspond à une différence d’intensité sonore importante. Par exemple, une réduction de 3 dB(A) correspond à une réduction de moitié de l’intensité sonore ou du niveau sonore ressenti. D’après les simulations acoustiques, on note une baisse du niveau de bruit pour les riverains de l’axe A6/A7. Toutefois comme l’a évoqué Céline Anselme lors de la réunion sur l’impact des transports sur la santé et l’environnement, la perception de l’environnement sonore varie d’un individu à un autre. 

Madame,

Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires devront permettre de définir les meilleures implantations possibles des portes et leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire.
Concernant les portes, le Grand Lyon cherchera lors les études ultérieures à minimiser leur impact foncier et veillera à leur bonne insertion paysagère.
L’Anneau des Sciences n’est pas une autoroute mais une voirie d’agglomération. La limitation de vitesse sur l’Anneau des Sciences et les bretelles de raccordement aux voiries locales permettent d’envisager une géométrie compacte. Les carrefours entre voiries locales et bretelles de raccordement seront, de manière privilégiée, des carrefours à feux. 
Les voies d’entrées et de sorties seront parallèles à l’infrastructure, et se raccorderont aux voiries existantes par des carrefours en « T » ou en croix.

Monsieur, 

Il relève effectivement de la responsabilité du Grand Lyon d’organiser la circulation dans l’agglomération. C'est pour cela que le Grand Lyon élabore et met en œuvre une Stratégie Multimodale des Déplacements (SMD). La stratégie multimodale des déplacements propose une vision globale et cohérente de l’organisation des déplacements à long terme pour l’agglomération. Cette stratégie est déclinée notamment au travers des documents cadres élaborés en partenariat avec l’ensemble des partenaires : le Plan de Déplacements Urbains élaboré en 1997 et le Schéma de Cohérence Territorial validé en 2010.

Le projet d'Anneau des Sciences porté par le Grand Lyon est en cohérence avec cette stratégie. En effet, l'Anneau des Sciences, par la création d'une nouvelle voie destinée aux trafics d'échanges avec l'agglomération et de distribution locale, contribuera à une meilleure hiérarchisation du réseau, permettant la requalification de l’axe A6-A7 en un boulevard urbain apaisé et le réaménagement des voies de l’ouest lyonnais en laissant ainsi plus de place aux transports en commun. 

Un des dysfonctionnements majeurs identifiés aujourd’hui est le cumul des fonctions sur certaines voiries qui supportent du trafic local, du trafic d’échange et du transit. Or les besoins et les attentes des usagers de ces différents types de trafic ne sont pas les mêmes : on constate aujourd’hui que le mélange sur une même voirie, par exemple sur l’autoroute A6/A7, conduit surtout à des perturbations conduisant à l’insatisfaction des usagers et à la génération de fortes nuisances pour les riverains.

Le projet de l’Anneau des Sciences ne consiste en aucun cas à déplacer un problème d’un lieu à un autre : il ne s’agit pas de délocaliser l’autoroute A6/A7 un peu plus à l’Ouest, mais bien de proposer une solution différente avec une stratégie des déplacements adaptée aux différents besoins : le transit sur le Grand Contournement, les flux d’échange de l’agglomération et en lien avec l’Ouest lyonnais sur l’Anneau des Sciences, un boulevard urbain et des voiries locales accueillant les flux locaux.

Monsieur, 

Vous trouverez ci-dessous les éléments de réponse de chacun de vos points.

1/ L’enquête ménage déplacement de 2006 estimait que les déplacements en lien avec les 3 conférences locales des maires de l’ouest (Lônes et Coteaux du Rhône, Val d’Yzeron et Ouest-Nord) se répartissaient de la manière suivante :

• 235 500 déplacements par jour en lien avec le Centre, dont plus de 160 000 effectués en voiture
• 219 500 déplacements par jour en lien avec les autres secteurs de l’agglomération, dont plus de 190 000 effectués en voiture
• 474 500 déplacements par jour internes aux 3 conférences locales de l’ouest, dont 275 000 effectué en voiture

Il n’est pas possible de limiter l’analyse des trafics sur l’Anneau des Sciences aux déplacements Est-Ouest. En bouclant sur le périphérique, l’Anneau des Sciences permet d’améliorer l’accessibilité à l’ensemble des secteurs de l’agglomération depuis l’ouest, incluant le sud et le nord de l’agglomération. C’est donc près de 200 000 véhicules par jour qui pourraient être concernés, uniquement sur les relations de périphérie à périphérie.

2/ C’est précisément parce que les flux de périphérie à périphérie sont très dispersés (chacun est inférieur à 1000 salariés) qu’il est économiquement peu viable pour le SYTRAL de mettre des transports collectifs performants pour chaque relation. Cela ne veut pas dire que des relations de périphérie à périphérie ne sont pas nombreuses. Comme détaillé précédemment, depuis les 3 conférences locales des maires de l’ouest, les trafics de périphérie à périphérie sont de l’ordre de 190 000 véhicules par jour, ce qui est même supérieur aux trafics en lien avec le Centre (160 000 véhicules par jour).

3/ Les calculs ont été effectués en considérant tous les usagers empruntant en partie ou en totalité le corridor A6/A7 entre Valvert et La Saulaie. Il ne s’agit donc pas seulement des usagers sous Fourvière.
Les analyses faites montrent bien qu’environ 65% du trafic sur cet axe est en lien avec le centre, en cohérence avec les études du CETE (67%).

Le détail est le suivant :

• 23% Ouest-Centre,
• 9% Centre-Centre ou Centre-pôle générateur particulier,
• 10% Centre-autres secteurs de l’agglomération
• 23% Centre-échange hors agglomération

Toutefois, le potentiel de report modal est différent selon que ce trafic est interne à l’agglomération (donc bénéficiant d’un réseau de transport en commun urbain maillé) ou qu’il est en échange avec l’agglomération (desservi par 4 lignes TER et les cars régionaux).

 Sur toutes les relations en lien avec le centre internes à l’agglomération (42%), nous avons considéré que les usagers avaient un fort potentiel de report modal (soit 50% de l’origine-destination, venant s’ajouter aux usagers déjà dans les transports collectifs pour atteindre une part modale motorisée transport collectif de 65%). Cette hypothèse n’a pas été prise au hasard. En effet, d’après l’enquête ménage 2006, la part modale motorisée transport collectif des trajets effectués dans les corridors des métro A, B et D (origine et destination à proximité d’une de ces lignes de métro) est de 65%. Autrement dit, malgré la présence d’une infrastructure de transport en commun forte et très compétitive, 35% des déplacements continuent à être effectués en voiture pour diverses raisons (déplacements chaînés, achats volumineux, accompagnement d’une personne, personne avec difficulté de déplacement, horaires incompatibles avec les heures d’exploitation des TC, etc.)

Dans notre analyse, nous avons donc considéré que, sur toutes les relations au centre, la desserte en transport collectif est du niveau de qualité d’un métro. Ces hypothèses semblent déjà extrêmement ambitieuses. Pourtant, malgré ces hypothèses, le report modal additionnel pour les flux circulant sur A6/A7 n’est que de 25%, insuffisant pour envisager une requalification de l'axe en boulevard urbain apaisé.

Monsieur,

A l’échelle de l’agglomération, on constate à l’horizon 2030 par rapport à la situation de référence (2030 sans projet de nouvelle infrastructure) qu’il y a globalement plus de personnes pour qui la qualité de l’air va s’améliorer que de personnes pour qui elle va se dégrader. Le projet Anneau des Sciences contribue à diminuer les concentrations de pollution sur les secteurs densément peuplés où le trafic va diminuer comme le long de l’A6/A7 où la concentration de polluant va baisser de 20 à 40%. Les améliorations du parc automobile vont également contribuer à diminuer les émissions de polluants sur l’ensemble de l’agglomération.

De plus, le projet Anneau des Sciences est un projet multimodal qui vise à réorganiser les déplacements dans l’agglomération lyonnaise. Les hypothèses prospectives de mobilité sont construites en cohérence avec les éléments quantifiés du Plan Climat « vision 2020 pour une agglomération sobre en carbone », même si les horizons temporels sont différents, puisque le PCET vise 2020 et l’Anneau des Sciences serait livré ultérieurement, en 2025-2028.

Le projet Anneau des Sciences n’est pas en contradiction avec le plan d’actions partenariale (plan climat) du Grand Lyon. Il repose sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des transports en commun.

De plus la baisse de 20% pour le secteur des transports indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du débat public. On peut citer les effets d’un éventuel péage urbain, d’une ZAPA, du développement de l’électromobilité ou encore de densification à l’œuvre le long des corridors de Transport en Commun.

Monsieur,

Les deux chiffres que vous avez identifiés dans l’évaluation environnementale des scénarios relatifs à l’impact sur l’agriculture concernent en réalité deux indicateurs d’impacts différents.

Le premier indicateur est celui de l’impact du projet sur le zonage règlementaire du plan local d’urbanisme concerné par le projet. L’Anneau des Sciences, avec la localisation préférentielle portée par le Grand Lyon de la porte de Beaunant au sud en limite de la zone d'activités de la RD342, ne prélève pas de zones agricoles (classées A).

Le second indicateur est fourni par l’analyse du registre parcellaire graphique, document réalisé sur la base des déclarations des agriculteurs des parcelles qu’ils exploitent. Ainsi, certaines parcelles actuellement exploitées par des agriculteurs pourront être impactées par l’Anneau des Sciences. Ces parcelles sont exploitées indépendamment de leur zonage règlementaire et peuvent donc être classées en zone naturelles (classées N), à urbaniser (classées AU) ou encore urbanisables (classées U). Par exemple, le vallon des hôpitaux, où émerge la porte du même nom, fait l’objet de pâturage tout en étant en zone USP dans le plan local d’urbanisme, zone spécialisée destinée pour les sites d’implantation des principaux services publics assurant une fonction collective.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il génère sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan des émissions de carbone. Il est cohérent avec les hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation de gaz à effet de serre (GES) pour les années à venir.

Les hypothèses prospectives de mobilité sont construites en cohérence avec les éléments quantifiés du plan climat « vision 2020 pour une agglomération sobre en carbone ».

En effet, l’Anneau des Sciences repose sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.

Les hypothèses de taux de croissance du trafic prises en compte dans les études se basent sur les recommandations de l'État. Ces hypothèses correspondent à une augmentation du prix de baril de pétrole, qui passerait de 66 euros fin 2012 à environ 90 euros (valeur 2012) en 2030. Par ailleurs, les experts s’accordent à dire que la voiture restera un mode de déplacement important, mais que c’est son usage qui évoluera, avec le développement notamment du covoiturage et de l’autopartage. L’usage des voitures électriques ou hybrides va également s’intensifier dans les années à venir.

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il génère sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan carbone. Ce projet est cohérent avec l'ensemble des hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation des GES pour les décennies à venir.

Les hypothèses prospectives de mobilité sont construites en cohérence avec les éléments quantifiés du plan climat « vision 2020 pour une agglomération sobre en carbone », même si les horizons temporels sont différents, puisque le PCET vise 2020 et l’Anneau des Sciences serait livré ultérieurement en 2025-2028.

Ainsi, l’Anneau des Sciences repose sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.

De plus, la baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas actées à ce stade du débat public.

On peut citer les effets d’un éventuel péage urbain, d’une Zone d’Action Prioritaire pour l’Air (ZAPA), du développement de l’électromobilité, comme vous l’évoquez’ ou encore de densification à l’œuvre le long des corridors de Transports en Commun.

Monsieur,

Nous précisions tout d'abord que l'ordre de classement des contributions, cahiers d'acteurs et délibérations est antéchronologique : les documents les plus récents ou les plus récemment commentés apparaissent en haut de page.

Nous vous remercions de nous avoir alerté au sujet du positionnement du cahier d'acteur n°9. Nous avons également constaté ce dysfonctionnement et l'avons immédiatement corrigé.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Monsieur,

Vous considérez que le réseau de transports collectifs lyonnais est en retard. Pourtant, le réseau Sytral est reconnu comme le premier réseau de transports en commun hors Paris. Il représente 1,4 millions de voyages quotidiens et le nombre de ses usagers ne cesse d'augmenter depuis 10 ans.

Les participations des collectivités sont également en hausse tout comme les recettes de versement transport, le tout se traduisant depuis 2002, par la réalisation de nombreux projets (certains encore en cours de réalisation) :

- Prolongement du Métro A vers la Soie et création du Parc relais de la Soie
- Extension du métro B vers Oullins
- Prolongement de T1 à la Confluence puis à Debourg
- Création de LEA (futur T3) et desserte du Grand Stade par T3
- Lancement deT4 (Jet d’Eau/Hôpital Feyzin, puis Jet d’Eau/Part-Dieu)
- Prolongement du T2 à Eurexpo (T5)
- Création de 3 nouvelles lignes de trolleybus : dont C3, ligne forte Bonnevay/Saint-Paul
- Nouvelles rames sur métro A et B
- Allongement des rames de tramway
- Parcs relais de la Duchère et de Mermoz

Entre 2008 et 2014, le SYTRAL a prévu d’investir plus d’un milliard d’euros pour développer le réseau TCL, renouveler le patrimoine et dynamiser le développement de l’agglomération.

Ces dépenses se répartissent à 60% pour les nouvelles infrastructures et à 40% pour la gestion du réseau.

Le Grand Lyon a versé une subvention de 126 millions d’euros au Sytral au cours de l’année 2012 soit près de 15% du budget du Sytral.

Le Sytral souhaite améliorer son réseau sur la partie Ouest de l’agglomération. Il est aujourd’hui contraint par les voiries existantes qui ne peuvent pas accueillir d’aménagements en faveur des transports collectifs du fait de la très forte utilisation des routes existantes. L’anneau des sciences va libérer de la capacité sur le réseau routier de l’ouest lyonnais et permettre des aménagements spécifiques comme une priorité au feu, des couloirs d'approche.

Monsieur,

Le seul document qui se rapproche de votre recherche s'intitule "Du TOP à l'Anneau des sciences" Il s'agit d'une plaquette de présentation du projet de quelques pages seulement : 

> Plaquette de présentation du projet "Du TOP à l'Anneau des sciences"

Elle est également consultable dans les locaux de la CPDP.

Nous avons transmis cette requête au Grand Lyon, qui nous a répondu qu'il ne dispose pas de document correspondant à votre description. 

Nous vous invitons à vous adresser directement au Grand Lyon si vous souhaitez obtenir davantage d'informations.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Monsieur,

Nous publions systématiquement, dans les "Archives des réunions publiques", les supports que les intervenants en tribune utilisent pour accompagner leurs présentations générales.

Nous ne les faisons pas figurer sur la page Dossier du maître d'ouvrage car elles portent sur une thématique ou un territoire précis et accompagnent une intervention orale. Détacher ces supports visuels du contexte de leur présentation pourrait engendrer confusions et incompréhensions.

Certains intervenants, en particulier le maître d'ouvrage, projettent parfois des diapositives supplémentaires au fil des échanges avec le public. Nous lui avons donc demandé de nous transmettre celles qui ont été diffusées durant la réunion de Bron, ainsi que celles qui seront utilisées lors des prochaines réunions, afin de les ajouter aux archives disponibles sur le site du débat.

Vous pouvez dès à présent consulter ces deux diapositives complémentaires parmi les archives de la réunion territoriale de Bron.

Enfin, le support de présentation projeté par le Grand Lyon lors de la réunion de Bron a été complété le 25 février et comprend à present l'intégralité des diapositives diffusées à cette occasion.

Quant à votre deuxième question concernant la diapositive projetée à Bron "Un projet de territoire", nous la transmettons au Grand Lyon.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Monsieur,

La CNDP ayant prolongé le débat jusqu'au 5 avril, les dates limites de réception des cahiers d’acteurs et des contributions sont respectivement fixées au 28 février et au 21 mars, comme cela est précisé sur la page Contributions et cahiers d'acteurs.

Les internautes pourront envoyer leurs avis, commentaires et questions jusqu'à la clôture du débat, le 5 avril.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Madame,

Le débat public organisé par la CPDP, neutre et indépendante du maître d'ouvrage, a trois objectifs : informer les citoyens sur le projet ; leur permettre de s'exprimer sur son opportunité, ses objectifs et ses caractéristiques ; enfin, éclairer le maître d'ouvrage sur la décision qu'il lui revient de prendre à l'issue du débat (poursuite, modification ou abandon du projet). La CPDP ne rend pas un avis, mais rend compte de la diversité des arguments avancés au cours du débat.

Sur ce projet, il est naturel que seul le maître d'ouvrage ait conduit des études poussées. Cependant, plusieurs acteurs ont étudié des scénarios alternatifs (pas uniquement routiers) et deux réunions ont été consacrées à la questions des solutions alternatives ou complémentaires au projet, dont vous pouvez consulter les archives sur le site du débat : 

Atelier Solutions alternatives ou complémentaires (1ère partie)
Atelier Solutions alternatives ou complémentaires (2ème partie)

En outre, en réponse à la demande de plusieurs acteurs du débat, qui contestaient effectivement l'indépendance des études menées, la CPDP a décidé de demander à la CNDP, qui a accepté, de faire réaliser une expertise complémentaire indépendante dans le cadre du débat. Cette expertise porte sur "l'identification et l'incidence d'autres hypothèses que celles retenues par le maître d'ouvrage en matière de trafic et sur l'identification d'études complémentaires à réaliser pour optimiser un scénario sans nouvelle infrastructure routière lourde" (extrait de la décision de la CNDP). Le débat a été prolongé jusqu'au 5 avril afin que ses résultats soient débattus à l'occasion d'une nouvelle réunion publique programmée le 18 mars à l'Espace de l'Ouest Lyonnais, de 14h30 à 17h30, avant la réunion de clôture du débat qui aura désormais lieu le 21 mars à la Sucrière.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Madame,

le système questions-réponse a pour vocation d'accueillir des questions auxquelles le maître d'ouvrage peut répondre. Bien que votre question ne s'adresse pas au Grand Lyon, nous l'avons transmise aux Hospices Civils de Lyon, qui font partie des acteurs du débat. s'ils nous transmettent une réponse, nous ne manquerons pas de la publier sur le site et de vous en informer.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Monsieur,

Vous avez raison de relever l'abondance des interventions des citoyens sur le site du débat. Depuis son ouverture, il a accueilli plus de 22000 visites, et plus de 700 messages (avis, commentaires, questions, contributions et cahiers d'acteurs) ont été publiés.

Afin de permettre à chacun d'accéder à la totalité de ces informations de la manière la plus simple et transparente possible, nous avons mis en place plusieurs outils :

- un classement des avis et questions-réponses par grands thèmes et sous-catégories,

- un moteur de recherche par numéro d'avis et de questions, par nom et par mot-clé, dont nous avons récemment accru les performances et la fiabilité,

- un "fil" des dernières expression en lignes, proposant un classement antéchronologique (rubrique Actualité du site)

La distinction entre les différentes expressions procède de l'application de principes retenus par la commission, explicités dans le document suivant : Avis, contributions et cahiers d'acteurs.

Nous sommes conscients que ces outils peuvent encore être améliorés, et nous vous remercions pour vos suggestions que nous prendrons en compte dans nos développements à venir.

Cordialement,

Monsieur,

Le seul document qui se rapproche de votre recherche s'intitule "Du TOP à l'Anneau des sciences" Il s'agit d'une plaquette de présentation du projet de quelques pages seulement : 

> Plaquette de présentation du projet "Du TOP à l'Anneau des sciences"

Elle est également consultable dans les locaux de la CPDP.

Nous avons transmis votre requête au Grand Lyon, qui nous a répondu qu'il ne dispose pas de document correspondant à votre description. 

Nous vous invitons à vous adresser directement au Grand Lyon si vous souhaitez obtenir davantage d'informations.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Bonjour,

Nous venons de modifier le moteur de recherche du site afin que des recherches de questions ou d'avis par numéro soient possibles. Vous pouvez accéder à ce moteur en bas de chacune des pages du site.

Nous espérons que cette fonctionnalité répond à votre attente et vous invitons à renouveler votre visite.

Cordialement

Monsieur, 

L'Anneau des Sciences est un projet qui combine une stratégie multimodale (qui comprend la réalisation d'une infrastructure nouvelle et des mesures de transport en commun) ainsi qu'un projet de territoire. 
Les investissements en transports en commun sont financés par le Sytral. Le niveau d'investissements en transports en commun prévu le projet de l'Anneau des Sciences (qui seront réalisés d'ici à 2030) est comparable au niveau d'investissements réalisé par le Sytral sur les deux derniers mandats. Ils sont compatibles avec la structure budgétaire traditionnelle du Sytral, et les subventions versées par le Grand Lyon et le Conseil Général (nous vous invitons à consulter la présentation faite par le Sytral au cours de l'atelier thématique du 17 décembre 2012).
Les investissements concernant la nouvelle infrastructure routière seront financés par le Grand Lyon et le Conseil Général, c'est pour cela qu'ils ont été pris en compte dans le plan de financement présenté (nous vous invitons à consulter également la présentation faite par le Grand Lyon au cours de l'atelier thématique du 17 décembre 2012).

Monsieur,

En tunnel routier, la circulaire du 25 août 2000 préconise deux possibilités de ventilation en fonction du type de tunnel : une ventilation longitudinale, ou une ventilation transversale.

La ventilation longitudinale consiste à générer un courant d’air sur toute la longueur du tunnel en utilisant le "pistonnement" d'air crée par les véhicules et en complétant au moyen d’accélérateurs disposés en partie haute de l’infrastructure. Ce principe de fonctionnement a pour effet de balayer les fumées vers la sortie du tunnel ; il est utilisé lorsque le risque de congestion de la circulation demeure faible, ce qui est le cas pour l’Anneau des Sciences. 

La ventilation transversale ou semi-transversale consiste à confiner les fumées dans des gaines d’extraction de l’air vicié situées en partie haute, par l’intermédiaire de trappes de désenfumage. Cette stratégie accroît la sécurité lorsque des usagers sont susceptibles de se trouver en aval du départ de feu. Pour l’Anneau des Sciences, la faible longueur de chacun des tunnels et leur implantation en site urbain peu dense, ou en site périurbain, rend cette situation peu probable.

Il n’est a priori pas envisagé de créer des cheminées d’aération pour les tunnels de l’Anneau des Sciences. Ce point devra être confirmé lors des études détaillées de sécurité qui seront réalisées ultérieurement.

Monsieur,

Il était impossible de réaliser une réunion publique territoriale dans chaque commune du Grand Lyon, et la CPDP a choisi de les situer à proximité des échangeurs prévus par le projet. En plus des réunions publiques qu'elle organise et anime, la CPDP a toutefois accepté de participer à plusieurs réunions d'information organisées par des mairies de l'agglomération et par des étudiants.

L'organisation de ces réunions ainsi que la communication autour de ces réunions ne relèvent donc pas de la CPDP mais des organismes qui ont pris l'initiative d'en assurer l'organisation. La CPDP met toutefois à disposition du public certaines informations pratiques concernant les lieux, dates et plans d'accès à ces réunions sur son site internet, dans une rubrique qui leur est dédiée. Elle en tire par ailleurs des enseignements, ouverts aux commentaires, qu'elle publie sur le site du débat et qu'elle prendra en compte dans la rédaction de son compte-rendu.

Cordialement,

Monsieur,

la CPDP met tout en oeuvre pour que les réunions publiques permettent aux participants de poser leurs questions et d'obtenir des réponses claires et transparentes. Ainsi, nous vous remercions pour votre suggestion, et nous attachons à transmettre comme consigne aux intervenants et plus particulièrement au maître d'ouvrage de bien vouloir numéroter les pages de leurs présentations. 

Cordialement,

Madame,

La CPDP transmet au maître d'ouvrage l'ensemble des questions qu'elle reçoit. Elle attend de ce dernier des réponses complètes et personnalisées qui peuvent lui demander un certain temps de préparation et rédaction. Par ailleurs, la CPDP valide toutes les réponses en vérifiant qu'elles répondent bien aux questions posées, de manière précise et transparente. Ce n'est qu'une fois ce processus terminé que nous publions et envoyons les réponses à leurs auteurs. Nous demandons au maître d'ouvrage de répondre en moyenne dans les 2 semaines mais, jusqu'à présent, le délais entre la réception de la question et la publication de sa réponse se situe entre cinq et six semaines.

Nous l'avons alerté début janvier et il a depuis accru ses efforts pour fournir un certain nombre de réponses aux participants au débat.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Monsieur,

Comme vous le soulignez, l’usage de la voiture dans l’agglomération lyonnaise a diminué au cours de ces dernières années. En 1995, la voiture représentait près de 52% des déplacements alors qu’en 2006 la part modale de la voiture était d’environ 47%. Sur la même période, les déplacements en transports collectifs urbains ont augmenté, ainsi que la marche à pied et l’utilisation des 2 roues (vélo et moto).

Le Plan de Déplacements Urbains adopté en 1997 a permis de développer des politiques en faveur des déplacements en transports en commun, de la marche à pied et du vélo. La mise en service de lignes de transports collectifs performantes, la requalification d’espaces publics et une politique de stationnement  incitant au report vers les transports en commun ont permis de faire baisser la part modale de la voiture.

Le projet d'Anneau des Sciences est un projet multimodal comprenant une voie urbaine enterrée qui doit permettre de réorganiser les flux de circulation. Il n’a pas vocation à donner plus de place à la voiture qu’aujourd’hui. La création de l’infrastructure va s’accompagner de requalifications de voiries qui vont permettre de diminuer la place de la voiture en surface et de créer des aménagements en faveur des modes doux et des transports collectifs. Les portes de l’Anneau des Sciences s’inscrivent dans l’intermodalité avec l’aménagement de parc-relais et d’aires dédiées au co-voiturage.

Pour vérifier la faisabilité financière du projet, des projections budgétaires ont été réalisées. Il s’avère que le projet coûterait entre 60 et 75 millions d’euros par an pour le Grand Lyon et le Conseil Général, à comparer à un budget de 1 262,3 millions d’euros en 2011 pour le Grand Lyon et de 1 659,7 millions d’euros de budget opérationnel (budget global duquel on soustrait la dette) en 2011 pour le Conseil Général. Les capacités de financement seront donc bien préservées.

Monsieur,

Dans le cadre du projet de l' Anneau des Sciences, le déclassement de l’axe A6/ A7 est une condition nécessaire pour transformer cette voie en un boulevard urbain. Dans ce contexte, le boulevard urbain, de la porte de Valvert à la porte de la Saulaie, serait de compétence communautaire. La mise en œuvre d’un site propre TC dans le tunnel de Fourvière ne nécessiterait donc pas une autorisation de l’Etat.

Monsieur,

Le code de la voirie routière précise que "les portions d'autoroutes, dont le maintien dans la voirie nationale ne se justifie plus en raison de l'ouverture d'une voie nouvelle ou du changement de tracé d'une voie existante, peuvent être déclassées".

Monsieur,

Le trafic au niveau du tunnel de Fourvière est en effet actuellement de l’ordre de 113 000 véhicules par jour. En 2030, dans une situation sans requalification de l’axe A6/A7 tel qu’il est prévu dans le projet d’Anneau des Sciences, ce trafic pourrait atteindre jusqu’à 130 000 véhicules par jour. Cette estimation de trafic tient déjà compte d’un report modal ambitieux vers les TC, sans lequel le trafic sur l’A6/A7 serait nettement supérieur à 130 000 véhicules par jour.

Le report modal de 25% que vous évoquez est un report additionnel à celui déjà pris en compte dans la situation fil de l’eau, c’est-à-dire considérant déjà que plus de 20% des déplacements sont réalisés en transports collectifs. Ce report modal additionnel de 25% est issu d’une étude supposant que l’intégralité des automobilistes empruntant le couloir A6/A7 réside dans un corridor de transport collectif très efficace (type métro pour toutes les relations vers le centre (plus de 40% des flux) et type tramway pour les relations interne à chaque secteur ou en lien avec des pôles générateurs particuliers). Ceci semble déjà très ambitieux.

Enfin, vous suggérez de reporter le trafic d’échange en lien avec le Centre et l’Ouest de l’agglomération, ainsi que le trafic interne à l’Ouest, sur d’autres itinéraires sans les citer. Le réseau de voies rapides de l’agglomération étant très chargé en période de pointe, il paraît difficile de reporter ce trafic sur d’autres itinéraires sans entraîner la paralysie d’autres secteurs de l’agglomération. Le projet d’Anneau des Sciences consiste bien à reporter ces trafics sur un autre itinéraire, en les transférant sur une nouvelle infrastructure en mesure de les accueillir.

Monsieur, 

Le projet Anneau des Sciences n’est plus le TOP étudié en 2000. Il s’agit d’un projet global alliant des projets de transport en commun, modes doux, de suppression de capacités routières en plus de la création d’une infrastructure nouvelle.
La capacité totale viaire n’est pas modifiée par le projet car la capacité sur l’axe A6/A7 requalifié est divisée par 2 et de nombreuses voiries de l’ouest lyonnais sont également requalifiées avec une diminution de la capacité routière.
A contrario, les offres en transport public et en modes doux sont, elles, grandement améliorées. C’est pour toutes ces raisons que les flux de véhicules particuliers n’augmentent pas dans le cadre du projet Anneau des Sciences, mais diminuent au contraire.
Les flux de véhicules particuliers qui circuleront sur l’infrastructure nouvelle sont des flux préexistants sur le réseau local : le changement induit par le projet ne sera pas la création de nouveaux flux mais la relocalisation de flux existants des voiries locales vers l’infrastructure nouvelle enterrée.
Des requalifications de voiries sont prévues et chiffrées à hauteur d'environ 150 M€ dans le cadre du projet. 
Pour se rendre vers le centre de l'agglomération, l’itinéraire le plus avantageux est celui qui emprunte l’Anneau des Sciences pour accéder au centre par des boulevards urbains au plus près de sa destination finale. 

Monsieur,

Monsieur,  

L’Anneau des Sciences permet de minimiser la consommation de foncier :
• par une infrastructure à 80% enterrée, 
• par une infrastructure conçue de manière compacte lorsqu’elle émerge

Nous sommes pour l'instant au stade de l'opportunité du projet. Le tracé n'étant pas définitif, les emprises foncières du projet seront précisées lors des études ultérieures en vue de l'enquête d'utilité publique. De même, les différents types de mesures compensatoires à mettre en œuvre seront précisées lors de ces études ultérieures et feront l’objet d’une étude d’impact.
L’évaluation environnementale préalable réalisée sur la base des études de faisabilité a permis d’identifier les principales contraintes du projet. Le coût des mesures environnementales et foncières a été intégré dans l’estimation globale du projet.

Monsieur,

Le scénario préférentiel du Grand Lyon est le scénario Anneau des Sciences qui boucle sur le boulevard Laurent Bonnevay, car ce scénario répond le mieux à la demande de déplacements qui se concentre dans le centre et la 1^ère couronne de l’agglomération. En revanche, les tracés plus longs (scénario Rocade, tracé proposé par la Ville d'Oullins) répondent de manière moins performante à cette demande de déplacement des habitants ainsi qu’à la desserte des établissements économiques. En cohérence avec le PLU du Grand Lyon adopté en 2005 et actuellement en cours de révision et le SCoT de l'agglomération lyonnaise approuvé en 2010, le Grand Lyon souhaite  limiter la péri-urbanisation et faire face au risque de l’étalement urbain en mettant en œuvre un modèle de développement multipolaire. Ce modèle vise à répartir de manière plus harmonieuse les logements, les activités et les infrastructures au sein d’une dizaine de bassins de vie locaux. Cette organisation permettra de répondre aux besoins quotidiens de ses habitants au sein de polarités urbaines renforcées.

Monsieur, 

Lors des études de faisabilité réalisée pour l’Anneau des Sciences, la lône de Pierre Bénite a été identifiée comme un site à enjeu environnemental tel que vous le soulignez. Le projet du Grand Lyon préserve ce cadre naturel et sa biodiversité en passant plus au nord et de surcroît sous le Rhône. Le diagnostic de cette lône a mis en avant son état dégradé et son potentiel de renaturation à l’instar de ce qui a été réalisé en aval par le SMIRIL au niveau d’Irigny.

Aussi, l’Anneau des Sciences et notamment la suppression du statut autoroutier de l’autoroute A7 depuis l’échangeur de Pierre Bénite jusqu’à la Saulaie va permettre de réaliser un espace de transition, une voie d’accès métropolitaine. L’ambition de cet aménagement est de réduire les vitesses, en passant de 90 km/h à 70 km/h, supprimer le vocabulaire autoroutier (glissières, mâts d’éclairage, bande d’arrêt d’urgence,…) au profit d’un aménagement paysager qualitatif où la Lône de Pierre Bénite pourra être valorisée.

Monsieur,

Le tableau ci-dessous présente les estimations financières réalisées pour le projet Anneau des Sciences et le scénario Rocade.

Vous pouvez également vous référer aux archives de la réunion thématique sur les aspects financiers du 17 décembre 2012.

Monsieur,

Avec le projet Anneau des Sciences, le chemin du Grand Revoyet, situé sur la commune de Saint Genis Laval, au Nord de la rue des Collonges, connaît une diminution de trafic de l’ordre de 13% par rapport à la situation fil de l’eau, (soit un trafic avec le projet Anneau des sciences de l’ordre de 700 véhicules à l’heure pour les 2 sens de circulation confondus). En effet, les usagers préfèreront utiliser l’Anneau des Sciences et / ou les transports en commun plus attractifs que d’emprunter cette voirie locale. Le Projet Anneau des Sciences contribuera ainsi à apaiser les voiries locales de leur trafic automobile.

Lors de la présentation des « solutions alternatives » le 18 décembre 2012, il a été précisé que le chemin du grand Revoyet, avec le tracé proposé par la Ville d’Oullins, supporterait une hausse de trafic de l’ordre de 6% par rapport à la situation fil de l’eau. Cette hausse s'explique par le fait que le tracé de la ville d’Oullins préconise l’accès au site des Hôpitaux - site métropolitain en développement - par cette même voirie locale : le chemin du grand Revoyet.

Madame,

Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires devront permettre de définir les meilleures implantations possibles des portes et leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire.
Le Grand Lyon a,  dès à présent, étudié plusieurs variantes d’implantation le long de la RD342, axe de desserte des polarités de l’ouest lyonnais. Pour la porte de Beaunant, l’implantation privilégiée est la variante sud car elle est la plus éloignée des zones d’habitations et offre la meilleure accessibilité à la zone économique qui s’organise en direction du sud le long de la RD342 jusqu’à l’A450.

Monsieur, 

Il existe en effet deux chiffres caractéristiques de fréquentation journalière d'une infrastructure routière ou de transports collectifs : la fréquentation en un point donné, et celle du nombre total de véhicules ou usagers différents empruntant l'infrastructure.

La fréquentation routière d’un axe se définit par le nombre total de véhicules différents empruntant tout ou partie de l’axe. En effet, les usagers empruntant par exemple la section Alaï-Beaunant de l'Anneau des Sciences ne sont pas nécessairement les mêmes que ceux se trouvant sur la section Hôpitaux sud-La Saulaie. Seule une petite partie des usagers emprunte de bout en bout la nouvelle infrastructure.

Le document explicitant ces calculs est disponible sur le site : /docs/audition-publique-5-fevrier/analyse-trafic-grand-lyon-050213.pdf

L’analyse des trafics avec et sans nouvelle infrastructure montre de légères augmentations de trafic à proximité immédiate de certaines portes (à quelques centaines de mètres) mais seulement de l’ordre de +100 ou 200 véhicules par heure. Cette hausse de trafic est limitée car les trafics captés par l’Anneau des Sciences ne sont pas des véhicules circulant en plus sur le territoire ouest, mais des véhicules circulant déjà sur ces voiries. 

Prenons comme exemple la porte d’Alaï. Les usagers qui vont rejoindre cette porte depuis Craponne et les communes plus à l’ouest circuleront déjà sur l’avenue de la Table de Pierre (RD489). L’Anneau des Sciences permet simplement de capter une part importante de ce trafic (85%) avant qu’il ne traverse les communes de Tassin la Demi-Lune, Francheville, Lyon 5e, … Il soulage ainsi considérablement le trafic sur ces communes. A proximité immédiate de cette porte, on note une hausse de trafics de 200 véhicules par heure/h par rapport à une situation fil de l’eau car les trafics qui, sans infrastructure majeure, se dispersaient sur plusieurs voiries en accès au centre (rue  François Mermet, RD75, etc.), se concentrent alors légèrement en accès à la porte. Ce même constat peut être fait sur l’ensemble des portes de l’Anneau des Sciences. 
Les hausses de trafics sur les voiries d’accès ne dépassent pas l’ordre de grandeur de 200 véhicules par heure et se dissipent à quelques centaines de mètres des portes.

Monsieur,

Le projet d’Anneau des Sciences porté par le Grand Lyon est encore au stade d’opportunité. Le débat public doit permettre d’alimenter les études ultérieures. Afin de donner le plus d’informations possibles aux participants du débat public, le Grand Lyon a établi un calendrier prévisionnel qui explicite l’ensemble des échéances avant une possible mise en service de la nouvelle infrastructure, la mise en œuvre des requalifications de voiries, des projets de transports en commun et des projets urbains. Ce calendrier a été élaboré à partir des délais habituellement observés sur des projets majeurs.

Le Grand Lyon souhaite que l’Anneau des Sciences soit dédié au trafic d’agglomération. En ce sens, il a formulé plusieurs attentes auprès de l’État afin que ce dernier prenne les mesures nécessaires à la gestion du trafic de transit avec la réalisation d’un contournement de l’agglomération et la création du barreau autoroutier de l’A89 au nord et celui de l’A45 au sud.
Dans le dossier du maître d’ouvrage, le Grand Lyon a fait le choix de présenter les orientations et le développement de l’agglomération pour 2030 avant de présenter le projet Anneau des Sciences et ses conditions de réalisation. Ceci permet d'expliciter le contexte dans lequel s’intègre le projet.

Le Grand Lyon présente son scénario préférentiel qui est le projet Anneau des Sciences comprenant une liaison routière Valvert/Beaunant/Bonnevay dit « tracé court » combinée à une stratégie multimodale et un projet de territoire. Il a toutefois étudié et présenté d’autres solutions comme le scénario rocade et les alternatives TC. Le scénario présenté par la ville d’Oullins est également étudié par les services du Grand Lyon. C’est le projet Anneau des Sciences qui répond le mieux aux objectifs fixés par le Grand Lyon. Ce projet permet de répondre aux 4 objectifs d'aménagement du territoire:

• 1- Soulager les quartiers de la circulation et supprimer l'autoroute en ville
• 2- Relier les sites de développement et pôles d'innovation
• 3- Rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines
• 4- Développer les sites de projets urbains et économiques de l'Ouest

Concernant la gestion de la pollution au droit des portes, celle ci fera l’objet d’une attention particulière : la conception des ouvrages veillera à la dispersion des polluants notamment par l’éloignement des têtes de tunnel, d’une distance supérieure à 100 mètres, des zones sensibles à l’exposition de polluants. Les techniques de traitement des fumées en sortie de tunnel, disponibles quand l’infrastructure sera réalisée, seront bien sûr mobilisées. Par ailleurs, l’amélioration de la motorisation des véhicules permettra une réduction des émissions de polluants à l’horizon 2030.

Pour le Grand Lyon, l’Anneau des Sciences valorisera le vallon des Hôpitaux en lui offrant une meilleure accessibilité pour tous les modes de déplacement. La porte des Hôpitaux sera la plus compacte possible afin de limiter son emprise sur le quartier. Elle s’inscrira au cœur d’un projet urbain de qualité combinant notamment la création d’un quartier mixte d’habitat et d’activités tertiaires, le renforcement du pôle universitaire et hospitalier et un pôle multimodal. Le projet de l'Anneau des Sciences permettra également dans les communes limitrophes de requalifier des voiries comme par exemple la RD15 à Pierre-Bénite, la RD50 à Oullins ou la RD486 à Saint Genis Laval. Ces mesures visent à apaiser le trafic dans les centres villes et à développer des aménagements en faveur des transports collectifs.

Monsieur,

La requalification de la section urbaine de l'A6/A7 en boulevard urbain nécessite en premier lieu son déclassement puis son transfert dans le domaine public du Grand Lyon.

Le déclassement de l’axe A6-A7, sous responsabilité de l’Etat, nécessite la réalisation d’une nouvelle voirie de contournement qui accueillera le trafic de transit de l’agglomération.

Le projet global de l’Anneau des Sciences permet, quant à lui, une fois le déclassement mis en place de réduire considérablement le trafic de l’axe A6-A7, permettant ainsi son réaménagement en un boulevard urbain de 2x2 voies.

Monsieur,

Le projet d’Anneau des Sciences privilégie l'accès au centre de l'agglomération par les transports collectifs, qui seront plus attractifs du fait de la meilleure organisation du trafic dans l'Ouest et de l'amélioration de leur performance.

Néanmoins, pour un habitant de Saint-Genis-Laval qui doit se rendre au centre de l’agglomération en voiture, l’itinéraire le plus avantageux est celui qui emprunte l’Anneau des Sciences depuis la porte des Hôpitaux pour accéder au centre par des boulevards urbains au plus près de sa destination finale. L’Anneau des Sciences offre ainsi une liaison directe avec le centre de l’agglomération.

Madame,

Les montants d’investissement dans le secteur sud-ouest figurent dans le Dossier du Maître d'Ouvrage en page 62. Au stade actuel des études, il s’agit d’ordres de grandeur, le mode qui sera retenu pour certaines lignes n’étant pas encore défini à ce jour.

En ce qui concerne les coûts d’investissement pour les projets de transports collectifs urbains, les valeurs moyennes suivantes sont observées sur l’agglomération lyonnaise :

• trolleybus en site propre : 10 M€/km,
• tramway  : 25 M€/km,
• métro  :150 M€/km

En ce qui concerne les coûts annuels d’exploitation, le Sytral considère les valeurs suivantes : pour 10 km de lignes, les coûts d'exploitation se rapporte pour un trolley-bus à 10 M€/an, pour un tramway à 20 M€/an et pour un métro à 100 M€/an

L’hypothèse 2 présentée dans le Dossier du Maître d'Ouvrage comprend la réalisation des projets prévus au SCoT : métro B à Oullins puis aux Hôpitaux en concordance avec le bouclage du périphérique, modernisation des lignes ferroviaires de l’Ouest, LEOL, lignes A2, A4, une ligne en site propre entre Brignais et les Hôpitaux, ainsi que d’autres projets au centre et à l’est de l’agglomération, comme les lignes de rocade A7 et A8.

Ces mêmes projets de transports collectifs font partie du projet Anneau des Sciences ; leur réalisation sans axe routier structurant nouveau à l’ouest ne garantirait pas une bonne réponse aux objectifs de soulagement et de développement de l’agglomération.
 
La ligne A2 est une ligne de transport en commun forte reliant Bellecour/ Perrache à Francheville. Dans le cadre de la mise en œuvre de la ligne A2, des réaménagements seront nécessaires. L’Anneau des Sciences facilitera la réalisation de tels aménagements. Le Plan de Déplacements Urbains conditionne la réalisation de cette ligne au bouclage du périphérique. Le choix du mode de transport n’a pas encore été choisi, comme mentionné ci-avant.

Monsieur,

La demande de déplacement « en périphérie » est plus faible et aussi plus diffuse car elle s’étend sur des territoires plus larges, et à laquelle les transports en commun ne peuvent répondre que très partiellement. Sur ces territoires, la densité n’est pas en rapport avec les investissements demandés et ne permet donc pas d’envisager un mode métro.
Cependant, le principe de ligne circulaire de transport en commun est bien pris en compte par des lignes de bus renforcées comme la ligne C22 reliant Perrache et Grange-Blanche via l’arrêt de métro B Debourg et l’arrêt Etats-Unis - Musée Urbain Tony Garnier du T4.
Des services express de transports collectifs (bus) emprunteront également l’Anneau des Sciences.

Le maître d'ouvrage a transmis à la CPDP ses réponses aux questions posées en réunion dans le document suivant :

> Réponses du Grand Lyon aux questions posées par des acteurs en réunions publiques et transmises par la CPDP le 10/01/2013

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon

Madame, 

Le projet d'eurométropole prévoit de transférer l'ensemble des compétences et des moyens, y compris financiers, du Conseil Général du Rhône à la nouvelle métropole sur le périmètre du Grand Lyon. 
Lors de la réunion sur le financement du 17/12/2012, le Conseil Général a montré que ses capacités de financement étaient tout à fait compatibles avec le projet. 
De plus, le Grand Lyon dispose actuellement d’une capacité d’investissement annuelle estimée à 300/350 millions d’euros. C’est donc un projet compatible avec le budget du Grand Lyon et de la future eurométropole. 

Monsieur,

Les premières études d'opportunité réalisées par le Sytral projettent la réalisation d'un parking relais dans le vallon des hôpitaux d'une capacité comprise entre 750 et 1000 places environ avec une extension possible de 1200 places. La clientèle de ce parking relais sera majoritairement en provenance du sud-ouest de notre agglomération.

Cet équipement prendra place au sein d'un pôle multimodal comprenant une station de métro (ligne B), une gare routière pour les bus, des parcs vélos abrités et sécurisés... Il sera desservi par le réseau de voiries locales dont le tracé est à l'étude dans le cadre d'un plan de référence mené en parallèle pour le développement du vallon.

Aussi, compte tenu du développement urbain et du report modal attendus sur ce site, l’extension du métro B aux Hôpitaux, au-delà de la station Oullins Gare (livrée fin 2013), génèrera 46000 voyages jour supplémentaires.

Monsieur,

?

Le projet de couverture du Valvert n’est pas encore défini au stade actuel d’opportunité du projet d’Anneau des Sciences. Cet aménagement permettra la suppression de la coupure générée par le boulevard du Valvert actuel, le rétablissement des continuités urbaines et l'intégration de cheminements doux pour accéder à la gare d'"Ecully-la-Demi Lune".

Ce projet sera défini précisément lors des études ultérieures en concertation avec les acteurs locaux intéressés.

Monsieur,

Vous citez plusieurs exemples d’ouvrages d’une longueur de plus de 10 kilomètres ; mais le projet d’infrastructure comporte plusieurs sections en tunnel dont la longueur enterrée est toujours inférieure à 4 km, c’est-à-dire d’une longueur équivalente à celle du boulevard périphérique nord entre la porte de Saint-Clair et celle de Rochecardon.

Depuis l’incendie dans le tunnel du Mont-Blanc en 1999, la réglementation liée à la sécurité des tunnels routiers a fortement évolué. Il est désormais obligatoire de construire des bitubes monodirectionnels reliés par des inter-tubes tous les 200 mètres, de réaliser une surveillance des tunnels en permanence par des équipes spécialisées. Il est nécessaire d’éviter la congestion dans les tunnels en mettant en œuvre des mesures de restriction de circulation dans l’attente de la résorption du bouchon. En cas d’incendie, les 2 tubes du tunnel sont systématiquement fermés pour permettre l’évacuation des usagers bloqués par l’incendie par le tube sain via les inter-tubes.

Le Grand Lyon a mis en place depuis plusieurs années une équipe de surveillance (PC COMET) compétente et reconnue par la profession. Cette équipe gère aujourd’hui 16 tunnels et ouvrages routiers souterrains. Le Grand Lyon a mis en place une démarche de management de la sécurité dans ses tunnels routiers, basée sur des documents de référence (dossier de sécurité, plan d’intervention et de sécurité (PIS), consignes d’exploitation), une surveillance H24, une vérification régulière des connaissances et des acquis des opérateurs, un circuit décisionnel permanent, une mise aux nouvelles normes des tunnels.
Le Grand Lyon travaille en collaboration étroite avec le service départemental d’incendie et de secours qui est sollicité plusieurs fois lors des études et durant la vie de l’ouvrage.

Monsieur, 

Le projet Anneau des Sciences est un projet global qui intègre le développement socio économique prévu au SCOT ainsi qu'un développement ambitieux des transports en commun collectifs tels que le prolongement du métro B aux hôpitaux, la ligne forte A2, le prolongement de LEOL à Perrache, l’amélioration du réseau de bus…. La production des logements sociaux se fera prioritairement le long de ces corridors de transports collectifs. De plus, à l’horizon 2030, de nouvelles mobilités se développeront : les déplacements seront mutualisés par, notamment, le développement du covoiturage.

L’ensemble de ces éléments sont pris en compte dans tous les scénarios présentés dans le dossier de débat public par le Grand Lyon.

L’hypothèse 3 est, quant à elle, basée sur un raisonnement supposant que l’intégralité des automobilistes, empruntant le couloir A6/A7, réside dans un corridor de transport collectif très efficace (type métro pour toutes les relations vers le centre, type tramway pour toutes les relations internes à un secteur donné,..). Les résultats de cette étude montrent que même avec un tel renforcement des transports collectifs, seul 25% du trafic de l’axe A6/A7 peut être reporté, ce qui n'est pas suffisant pour permettre sa requalification en boulevard urbain (nécessitant un report d’au moins 50% de son trafic). Aussi, toutes les demandes que vous avez énoncées ont bien été prises en compte dans les études.

Monsieur, 

La méthodologie utilisée ne propose pas de modèle "d'heure de choix de départ" ni de "rebouclage sur l'étape de génération". En effet, ces fonctionnalités sont en général absentes des modèles à 4 étapes classiques (ceux utilisés par les grandes agglomérations françaises) et sont sans doute plus fréquemment associées aux modèles de recherche.

Plus largement, on peut sans doute s'interroger sur l'opportunité de tels modèles dans l'élaboration des politiques publiques : l'étalement des heures de pointe ou la suppression de déplacements pourra sans doute sembler, pour certains, une négation de la liberté individuelle à se déplacer. Notre modèle s'appuie sur l'hypothèse que cette liberté de choix est conservée, ce qui est dans la ligne d'une politique publique incitant au report modal.

Pour de plus larges informations sur la méthodologie de modélisation utilisée, nous vous invitons à vous reporter au document "Rapport évaluation et adaptation des outils de prospective" disponible sur visite dans les locaux de la CPDP.

Monsieur,

Le projet de l'Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il supporte sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan carbone.

Il est cohérent avec l'ensemble des hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation des Gazs à Effet de Serre pour les décennies à venir.

Ainsi, en ce qui concerne le covoiturage, le plan climat du Grand Lyon prévoit 50 000 covoitureurs en plus d’ici 2020. Dans les hypothèses retenues pour l’Anneau des Sciences, les actions en faveur du covoiturage sont renforcées, le taux d’occupation des voitures passe de 1,35 en 2005 à 1,45 en moyenne journalière : cela représente 110 000 covoitureurs en 2030. Le plan climat du Grand Lyon vise une augmentation de 25% de la fréquentation des transports collectifs soit 315 000 voyages en plus d’ici 2020 sur le réseau de transports en commun (TER, TCL, etc). L’Anneau des Sciences prévoit 480 000 voyages en plus en 2030. La part modale visée par le plan climat pour le vélo est de 7,5%. L’Anneau des Sciences reprend cette hypothèse.

Certaines des propositions faites par plusieurs acteurs au cours du débat pourront être intégrées dans les phases ultérieures d'études. Pour autant, il ne semble aujourd’hui pas pertinent de renforcer le cadencement des tram-trains, au regard du rapport entre le coût d’exploitation supplémentaire généré et le nombre de passagers supplémentaires. Par ailleurs, un transport par câble offre sensiblement le même niveau de service qu’un bus. Il ne permet pas de desservir finement le territoire et pose des problèmes d’insertion urbaine des stations et d’augmentation de capacité à long terme.

Monsieur,

L'Anneau des Sciences est un projet visant à résoudre les problèmes de déplacement de l'agglomération. La question du trafic de transit et du report modal de ce trafic relève du "grand contournement de l'agglomération", projet porté par l'Etat.

Concernant le transport fluvial, le Grand Lyon travaille à son développement, dans le cadre:      

- de la charte partenariale avec VNF, avec la volonté commune de développer le transport fluvial de marchandises,       

- de la convention entre la CCI, la CNR et le Grand Lyon incluant une étude sur la logistique urbaine fluviale et le portage foncier par le port Edouard Herriot du projet de centre de consolidation des matériaux de chantier,     

- du travail en cours sur le "schéma portuaire métropolitain" mené par l'Etat et VNF, avec le Grand Lyon comme principal contributeur sur les enjeux relatifs à son territoire (rendu prévu pour l'été 2013).

En outre, le Grand Lyon est un partenaire financier de l'exposition Idées-barge de la Maison du Fleuve Rhône (Givors) qui vise à sensibiliser le grand public sur le transport fluvial.

Monsieur,

Le Grand Lyon souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation et de conception et prévoit de mettre en œuvre ces dispositifs lors de sa construction.

Il faut toutefois noter que la dilution des rejets dans l’air ambiant est très importante et que les experts s’accordent sur le fait que l’impact des rejets au-delà d’une distance de 100-150 m est très largement atténué pour retrouver le niveau de qualité de l’air ambiant de l’agglomération.

Aussi, le Grand Lyon veillera à respecter ce principe d’implantation de la tête de tunnel pour la porte des Hôpitaux notamment vis-à-vis de la population sensible de cet équipement.

Au-delà, il existe également d’autres vecteurs pour gérer les rejets des tunnels dans son environnement proche :

- choix de la position des points de rejet (têtes de tunnel comme évoqué précédemment, puits,…)

- géométrie des points de rejet (dessin des têtes de tunnel, hauteur des puits,…)

- mise en œuvre d’une ventilation sanitaire permanente qui va accélérer l’effet de dilution par l’apport de grandes quantités d’air frais dans le tunnel.

Il convient également de noter que l’amélioration du parc automobile, en plus du phénomène d’électrification du parc, à l’horizon du projet en 2030 va conduire à limiter les émissions de pollution.

La porte des hôpitaux sera très compacte par rapport aux échangeurs de vieille génération. Elle a une vocation de desserte locale uniquement du vallon des Hôpitaux et des communes environnantes (Saint Genis Laval, Pierre Bénite et Oullins).

Concernant le bruit, les progrès effectués dans les matérieux des parois, tête de tunnel et bande de roulement, permettent de résorber les nuisances sonores au droit des émergences.

L’urbanisation au droit de ces portes compactes pourra également gérer le bruit sous forme de bâti écran par exemple vis-à-vis de bâtiments sensibles à l’exposition au bruit.

Le parking relais prévu au niveau de la porte des hôpitaux connecté à l’Anneau des Sciences et au prolongement du métro B constitue un enjeu pour ll’organisation des déplacements tous modes. Au regard du SCOT, il s’avère que le prolongement du métro B se conjugue à une desserte routière améliorée et le développement urbain du vallon des hôpitaux en site métropolitain porté par le Grand Lyon.

Monsieur, 

L'idée d'un périphérique ferroviaire est intéressante. Cependant, un périphérique ferroviaire ne répond pas aux mêmes besoins de déplacements qu'un périphérique routier. 
Le mode ferroviaire est un mode lourd qui, pour être pertinent, doit transporter un grand nombre de personnes, ce qui implique une concentration des flux sur son itinéraire. Les lignes ferroviaires actuelles ne transportent pas un nombre de voyageurs journaliers à la hauteur des besoins de déplacements.
La demande de déplacement « en périphérie » est plus faible que la demande vers le centre, et aussi plus diffuse car elle s’étend sur des territoires plus larges, et à laquelle le mode transport collectif ne peut répondre que très partiellement. 
Cependant, le principe de ligne circulaire de transport en commun est bien pris en compte par des lignes de bus renforcées.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires devront permettre de définir les meilleures implantations possibles des portes et leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire.

Madame, 

L'agglomération lyonnaise a fait de l'innovation, de la recherche et de l'enseignement supérieur une de ses premières priorités en matière de développement. L'Anneau des Sciences permettra de connecter les grands pôles industriels, tertiaires et universitaires de l'ouest et du sud-ouest avec ceux de la rive gauche du Rhône et de l'est de l'agglomération. Cela permettra de renforcer la proximité et les échanges entre les centres de recherche et de formation et les entreprises. Cette mise en réseau passe bien sûr par les échanges numériques mais également par un lien physique indispensable. 

La réalisation de l’Anneau des Sciences est l’occasion d’enclencher une dynamique de grands projets à l’image des stratégies développées dans les grandes métropoles européennes autour de leur boulevard périphérique. L'Anneau des Sciences permettra la suppression de l'autoroute A6/A7 et sa requalification en boulevard urbain, soulageant les riverains et redonnant l'accès aux berges du Rhône réaménagées pour les grands lyonnais. L’Anneau des Sciences constitue également une opportunité de faciliter l’accès au grand parc des vallons de l’ouest, potentiel remarquable à mettre en lien pour créer un nouveau lieu de détente et de nature à l’échelle de la métropole, de revaloriser la RD342, de rétablir un lien entre Tassin la Demi-Lune et Ecully par la couverture du boulevard du Valvert.
L'Anneau des Sciences contribue à la mise en réseau multimodale de ces lieux de projets, tous les déplacements ne pouvant pas être réalisés uniquement en métro (trajets de périphérique à périphérie, transport de marchandises, etc.).

Monsieur, 

L'ouest lyonnais dispose de plus de 1 000 hectares d'espaces boisés et de plusieurs vallons qui lui confèrent une grande richesse paysagère. Cependant, ces espaces sont aujourd'hui fragmentés et n'ont pas de portée métropolitaine. 
L'Anneau des Sciences est l'occasion de donner à ce secteur une dimension de parc naturel périurbain à l'échelle métropolitaine, à l'image du Grand Parc de Miribel-Jonage. L'enjeu est d'assurer la continuité de ces espaces naturels et leur connexion à la Saône et au Rhône. 
L'Anneau des Sciences, infrastructure enterrée à 80%, permet de restaurer des continuités paysagères, avec par exemple la couverture du boulevard du Valvert à Tassin la Demi-Lune. Il permet également de donner une meilleure accessibilité au grand parc des vallons afin que tout habitant de l'aire métropolitaine puisse s'y rendre aisément. 

Monsieur, 

Différentes options sont étudiées par le Grand Lyon car nous sommes au stade de l'opportunité du projet. Cela signifie que les solutions notamment pour les portes d'échanges ne sont pas arrêtées, et que leur choix définitif n'interviendra qu'au moment de l'enquête publique. Au stade actuel des études, nous ne sommes donc pas en mesure de proposer un plan détaillé de la porte d'échanges de Beaunant. 
Le projet TOP de la société Lorys en 1995 proposait une infrastructure entièrement à ciel ouvert. Le projet actuel du Grand Lyon cherche au contraire à minimiser les emprises sur les zones d’échanges qui seront compactes et limitées aux émergences, avec de simples carrefours au niveau des voies de raccordement. 
Vous pouvez trouver des informations au sujet de la porte de Beaunant dans les différentes études du maître d'ouvrage disponibles sur le site internet du débat et dans les locaux de la CPDP. Une réunion territoriale a également eu lieu le 17 janvier 2013 sur ce secteur.

Madame,

Le Grand Lyon attend effectivement que l’Etat se positionne sur la gestion du trafic de transit national et international passant au droit de l’agglomération lyonnaise, afin que l'Anneau des Sciences joue son rôle de voie destinée aux trafics d'agglomération. Le Grand Lyon a ainsi posé comme préalable à l'Anneau des Sciences, la réalisation d'un grand contournement pour détourner le trafic de transit hors de l'agglomération lyonnaise. 
Les résultats de la commission nommée par l'Etat et chargée d'évaluer les grands projets d'infrastructures de transport nationales sont attendus mi-2013, ainsi que les solutions proposées par l'Etat. 
Les travaux de l'Anneau des Sciences, prévus à partir de 2020, ne seront engagés que si une solution pour le trafic de transit est préalablement trouvée, ce qui permettra également de déclasser la partie urbaine de l'A6/A7 et de la transformer en boulevard urbain. Cette solution, selon celle qui serait retenue, ne serait pas forcément décalée dans le temps. Si néanmoins cela était le cas, il serait de la responsabilité de l'Etat de gérer la période transitoire.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est un projet global, qui favorisera une meilleure organisation et une meilleure hiérarchisation du réseau routier (voir réponse à la question 132).
Pour la gestion du trafic de grand transit, le Grand Lyon a posé comme préalable à l'Anneau des Sciences la réalisation par l’Etat d'un grand contournement.
Sur la nouvelle infrastructure prévue dans le projet d'Anneau des Sciences, destinée aux trafics d'agglomération, la circulation sera limitée à une vitesse de l'ordre 70 km/h. Cette vitesse réduite et la fréquence des échanges sont dissuasives pour le trafic de transit. 
Quant à l'A6/A7 déclassée et transformée en boulevard urbain, sa vitesse maximale réduite à 50 km/h sera également dissuasive pour le trafic de transit.

Monsieur,

L’Anneau des Sciences répond à plusieurs objectifs :

•  Soulager les quartiers de la circulation et requalifier l’autoroute en ville

•  Relier les sites de développement et les pôles d’innovation

•  Rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines

•  Développer les sites de projets urbains et économiques de l’ouest

Créer du lien entre les différents pôles d’enseignements supérieurs est un des objectifs du projet. L’Anneau des Sciences, en améliorant l’accessibilité des pôles universitaires et économiques, encourage leur synergie et leur visibilité. Il n’est pas nécessaire pour cela de concevoir une porte d’échange avec chaque pôle d’enseignement supérieur. Il s’agit bien de relier les pôles d’enseignement supérieurs qui souffrent pour certains d’un déficit d’accessibilité, comme Lyon Ouest Ecully, aux entreprises et aux pôles de compétitivité pour créer des synergies. L’Anneau des Sciences n’est pas en concurrence avec les transports collectifs. L’Anneau des Sciences permettra de libérer de l’espace et de la capacité sur les voiries de l’Ouest pour créer des lignes de transports collectifs performantes et attractives comme les lignes A2 et A4. Le projet permettra de renforcer la politique de multimodalité portée par le Grand Lyon et le Sytral avec la création de parcs-relais.

Monsieur,

Effectivement, le réseau routier de l'agglomération lyonnaise est aujourd'hui mal hiérarchisé. Ceci signifie que les voies mélangent les flux correspondant à des usages differents. En particulier, les autoroutes A6/A7 traversant le coeur de l'agglomération mêlent les trafics longue distance et les circulations locales. Les voies traversant les centres villes et les centres bourgs de l'Ouest lyonnais sont encombrées par des véhicules à destination ou en provenance du centre de l'agglomération. 
Cette mauvaise organisation des flux entraîne des congestions, génère des nuisances dégradant la qualité de vie des habitants, et bloque le développement des transports collectifs.

La hiérarchisation de la voirie est un moyen d'organiser les voies selon une typologie liée aux usages et aux fonctions urbaines. Il ne s'agit pas d'obliger les usagers à emprunter telle ou telle voie selon son origine ou sa destination. Il s'agit au contraire d'organiser le réseau viaire pour le mettre en adéquation avec les besoins de déplacements. Un réseau bien hiérarchisé est alors plus lisible par l'usager, lui permet d'adopter un comportement adapté à la nature de la voie, et améliore la sécurité pour tous les modes de déplacements.
Cette hiérarchie est mise en place sur le terrain par :
- le jalonnement qui guide les usagers justement en fonction de leur destination et permet d’orienter différemment les flux locaux et grande distance,
- l’aménagement des voiries (autoroutes, VRU, boulevards urbains ou rues), qui est aussi un instrument pour guider les usagers vers des voiries adaptées à leurs besoins et aux territoires traversés.

L'Anneau des Sciences, par la création d'une nouvelle voie destinée aux trafics d'échanges avec l'agglomération et de distribution locale, contribuera à une meilleure hiérarchisation du réseau, permettant la requalification de certaines voies et laissant plus de place aux transports en commun.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité, et non de la définition précise des aménagements. En fonction des discussions lors du débat public, des études complémentaires devront permettre de définir les meilleures implantations possibles des portes et  leurs raccordements aux voiries existantes. Ces études ultérieures seront alors à nouveau présentées au public lors de l'enquête publique réglementaire.

Monsieur,

Le projet d'Anneau des Sciences est une stratégie multimodale, qui prévoit notamment une infrastructure routière et un développement des transports en commun.

La nouvelle infrastructure prévue dans le projet d'Anneau des Sciences est une voie d'agglomération, constituant la section ouest du périphérique lyonnais. Dans le scénario porté par le Grand Lyon, cette nouvelle voie d'agglomération peut, par extension, être dénommée Anneau des Sciences.

Monsieur,

Les chercheurs qui sont intervenus lors de la réunion publique de mardi 11 décembre n'ont pas remis en question l'usage de la voiture particulière. Ces experts ont questionné l'usage de la voiture, tout comme la volonté d'imposer le "tout transports en commun" aux habitants de territoires moins denses peu propices au développement d'un mode de transport "tout TC". Il a été rappelé, entre autres, que les voitures particulières peuvent assurer un service de proximité qu'aucun transport en commun ne saurait réaliser pour les populations n'habitant pas ou ne se rendant pas dans un territoire dense, ainsi que pour un grand nombre d’activités économiques (artisans, livreurs, …). Ces chercheurs ont indiqué que les modes de déplacements individuels resteront nécessaires, mais que c’est la voiture elle-même qui pourrait évoluer (voiture électrique ou voiture partagée par exemple).
Si l'on reprend, entre autres, une diapositive de la présentation de Monsieur Kaufmann lors de la réunion du 11 décembre 2012, on retrouve bien un questionnement de l'usage de la voiture et non une remise en cause de la voiture individuelle comme mode de déplacement :

La solution optimale se trouve alors dans le développement d'un territoire véritablement multimodal (véhicules particuliers et transports collectifs) afin de ne pas exclure arbitrairement certaines populations du développement de l'agglomération.
Les avis des chercheurs et de la communauté scientifique sont bien pris en compte, notamment par une concertation d'une dizaine de chercheurs réalisée par le Grand Lyon au cours des réflexions préalables au débat public.

Madame,

L’enquête cordon réalisée par la DDE du Rhône en 2005 a effectivement relevé la présence d’environ 450 000 véhicules particuliers en échange avec l’agglomération sur un jour ouvrable et de 55 000 à 60 000 véhicules particuliers transitant  à travers l’agglomération. A ces flux de véhicules particuliers viennent s’ajouter environ 45 000 poids lourds en échange et 20 000 poids lourds en transit. Soit, au total, 80 000 véhicules par jour (il est ici entendu par véhicule : véhicule particulier et poids lourd) transitent à travers l’agglomération. Ce trafic de transit se répartit actuellement sur différentes voiries d’agglomération, dont l’axe A6/A7, l’A46, la rocade Est, l’A42, l’A43, etc.

Parmi ces flux de transit, environ 30% sont des flux Nord / Sud, donc potentiellement intéressés par un grand contournement Nord - Sud.

L’axe A6/A7 supporte 15 000 à 20 000 véhicules par jour en transit, soit environ 15% de son trafic journalier. Le chiffre cité de « 10% de transit » correspond à ce qui a été enquêté en mai 2010 en heure de pointe du soir (de 17h à 18h).

Toutes ces analyses sont réalisées sur la base d’un jour de semaine ouvré (lundi au vendredi). Les chiffres annoncés ne reflètent donc pas la situation un jour de week-end, vacances ou jour férié.

Dans le cadre d’un déclassement de l’autoroute A6/A7 et de sa requalification, le trafic de transit ne sera plus supporté par l’axe A6/A7 qui sera alors devenu un boulevard urbain apaisé. Plus de 30 000 riverains - situés dans une bande de 300 mètres de l'axe A6/A7 -  bénéficieront d'une amélioration de leur cadre de vie, de la qualité de l'air et d'une diminution des nuisances sonores.

Monsieur,

Ces différents éléments ont bien été pris en compte dans les prévisions d’évolution de trafic de l'agglomération à l'horizon 2030.

Les études du projet de l'Anneau des Sciences se basent sur une évolution socio-économique de l’agglomération conformément au schéma de cohérence territoriale (SCOT). Elles tiennent compte également des évolutions comportementales liées aux politiques menées en faveur du développement des transports en commun, de l’usage du vélo, du covoiturage, de l’autopartage :

- Le taux de covoiturage est aujourd’hui de 1.35, soit en d'autres termes 1,35 personne par véhicule (enquête ménage de 2006). Ce taux est estimé à l’horizon 2030 à 1,45 personnes par véhicule soit une évolution de près de 10%.
- La part modale vélo en 2006 est de 1,5% à l’échelle de l’agglomération (enquête ménage de 2006) ; elle est estimée à 7,5% du total des déplacements en 2030 , soit cinq fois plus.
- Le nombre de déplacements en commun augmente considérablement en 2030 du fait de l’amélioration et de la création de nouvelles lignes de transports en commun, conduisant à une évolution du nombre de déplacements journaliers en transports en commun de 627 328 (en 2006) à 1 032 110 (en 2030), soit près de +40% par rapport à aujourd’hui.

Les hypothèses de croissance du trafic prises en compte dans les études se basent sur les recommandations de l'Etat. Ces hypothèses correspondent à une augmentation du prix de baril de pétrole, qui passerait de 66 euros fin 2012 à environ 90 euros (valeur 2012) en 2030.

Quant à l'incidence de l'organisation du travail sur le nombre de déplacements, elle est aujourd'hui difficile à prévoir (comme cela a été indiqué lors de la réunion publique du 11/12/12 sur l'aménagement de la ville de demain), mais semble plutôt faible.

Monsieur, 

Certaines des voiries que vous citez sont effet à 2x1 voies. Les aménagements envisageables sont ponctuels au niveau des carrefours : couloirs d'approche pour les bus, priorité aux feux, etc. mais permettront néanmoins une amélioration significative du réseau de transport en commun dans l'Ouest lyonnais. 

Monsieur, 

L'Anneau des Sciences n'est pas une autoroute, c'est un projet multimodal et intégré qui comprend la réalisation d'une voie d'agglomération périphérique. 
L’infrastructure est enterrée à 80%, son impact foncier est donc limité au niveau des émergences.
Nous sommes à un stade d’étude d’opportunité ; les impacts sur le foncier et la nécessité ou non des expropriations ou des préemptions seront précisés grâce à des études plus fines, lors de l’enquête publique qui arrêtera le tracé définitif. On ne peut pas déterminer dès aujourd’hui quelles emprises seront impactées. La zone d'échanges devrait occuper une surface de l'ordre de 2 à 3 hectares.

Le PLU, en cours de révision, intègre la réservation d’emprises de l’Anneau des Sciences au droit des différentes portes. Afin de limiter les nuisances environnementales, la porte des Hôpitaux ne sera pas implantée à moins de 100 mètres des bâtiments accueillant des patients. La conception de l’infrastructure permettra d’assurer une maîtrise de la dispersion des polluants afin de ne pas affecter les patients. Les dispositifs de traitement d’air en sortie de tunnel  sont en cours de développement. Le Grand Lyon souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation, en particulier sur les questions de traitement des particules polluantes.

Monsieur,

Les cartes de la page 75 et 103 ont été obtenues selon la même méthodologie et en utilisant les mêmes outils prospectifs d’évaluation des déplacements.

Ces cartes présentent, sur des points remarquables, des évolutions de volumes de trafics en fonction des scénarios : situation sans projet, scénario avec Anneau des Sciences, scénario Rocade. Les « points » présentés page 103 permettent de montrer que le scénario Rocade est moins pertinent pour apaiser les voiries locales des communes de l’Ouest Lyonnais

Sur l’avenue Foch et sur la RD50 il n’y a pas de différence notable sur les niveaux de trafics entre le projet Anneau des Sciences et le scénario Rocade.

Tous les points  qui ont été étudiés, sont mentionnés, pour chaque scénario, dans le rapport « Les déplacements dans le projet Anneau des Sciences : Analyse des scénarios » consultable dans les locaux de la CPDP.

Au stade de l'opportunité du projet, les aménagements de voiries pour faciliter la circulation des autobus ne sont pas encore précisés. Différentes mesures font néanmoins l'objet de réflexion comme par exemple: des couloirs d'approche et une priorité des bus aux feux et intersection. Les requalifications envisagées chercheront également à faire la part belle aux cheminements piétons et voies cyclables.

Enfin, les portes d'échanges de l'Anneau des Sciences diffèrent des échangeurs autoroutiers par la diversité de leurs fonctions et de leurs usages. Là où un échangeur autoroutier ne permet que des échanges entre plusieurs axes routiers, le projet de l'Anneau des Sciences prévoit des portes urbaines autour desquelles se concentreront des moyens de transport, des équipements publics, des bureaux, des espaces verts. Les portes de l'Anneau des Sciences s'inscrivent pleinement dans la stratégie multimodale mise en oeuvre par le Grand Lyon. La configuration détaillée de ces portes sera élaborée en concertation avec le public.

Monsieur, 

Les hypothèses prises en compte dans les études relatives au projet Anneau des sciences ont été exposés lors de la réunion du 5 decembre 2012.

Concernant les hypothèses de mobilité :

- La mobilité en 2006 est de 3.4 déplacements par jour et par personne

- La mobilité en 2030 est de  3.6 déplacements par jour et par personne répartis comme suit :

La mobilité en 2030 augmente sur  tous les modes autres que la voiture :

• La mobilité VP par personne et par jour diminue de 10% et le taux d’occupation augmente, quant à lui, également de près de 10%.
• La mobilité TC par personne et par jour augmente de 45% et le nombre de déplacement Tc augmente de 65%.
• La mobilité en modes doux par personne et par jour augmente de 15%

Aussi, la mobilité routière 2030 est inférieure de 10% à la mobilité routière actuelle.

Monsieur,

En réponse à votre 1ere question concernant la prise en compte des retours d’expérience sur le Péripéhrique Nord lyonnais (BPNL), le volume et la structure des trafics de l’Anneau des Sciences et du BPNL sont proches mais ne sont pas parfaitement comparables.

En effet, les prévisions de trafics sur l’Anneau des Sciences (en moyenne de 65 000 veh/j comme précisé p76 du dossier de débat) sont proches des prévision de trafic du BPNL (60 000 veh/j).

Comme vous le notez, le franchissement de la Sâone et du plateau de Caluire permise par le BPNL est moins utilisé que les autres sections du BPNL, tout comme le franchissement du Rhône permis par l’Anneau des Sciences qui serait moins utilisé que les autres sections de l’Anneau des Sciences. La différence se situe dans le fait que le franchissement de la Saône par le BPNL est à péage alors que le franchissement du Rhône par l’Anneau des Sciences est gratuit. Malgré cette gratuité sur le franchissement du Rhône permise par l’Anneau des Sciences, c’est la section la moins empruntée par les usagers (45 000 à 60 000 veh/j), qui utilisent d’autres modes de transports comme par exemple le métro B. Néanmoins, le niveau de véhicules franchissant le Rhône reste élevé et justifie la création d’un projet global.

Concernant le report des flux empruntant le tunnel de Fourviere  vers l’Anneau des sciences, il n’est pas possible de connaître précisément pour chaque déplacement véhicule par véhicule les reports d’une infrastructure à l’autre. L’Anneau des Sciences permet de requalifier l’axe A6-A7 en un boulevard urbain d’environ 50 000 veh/j et de pacifier les voiries locales de l’ouest lyonnais, en accueillant un trafic moyen de 65 000 veh/j.

Monsieur, 

Les hypothèses de taux de croissance du trafic prises en compte dans les études se basent sur les recommandations de l'Etat. Ces hypothèses correspondent à une augmentation du prix de baril de pétrole, qui passerait de 66 euros fin 2012 à environ 90 euros (valeur 2012) en 2030. Par ailleurs, les experts s'accordent à dire que la voiture restera un mode de déplacement important, mais que c'est son usage qui évoluera, avec le développement notamment du covoiturage et de l'auto-partage. L'usage des voitures électriques ou hybrides va également s'intensifier dans les années à venir. Gérer la mobilité par des mesures du type taxe carbone peut être pertinent pour traiter la question de la pollution mais pas celle du trafic, notamment avec l'essor de voitures non polluantes.

Le "tout transport en commun" n'est pas envisageable même pour la ville dense. En effet, la voiture individuelle restera nécessaire, voire indispensable à de nombreuses catégories d’usagers (artisans, livreurs, services de secours, médecins ou services de santé, personnes accompagnées d’enfants en bas âge, personnes chargées, ...). Le but de l’Anneau des Sciences, qui est un projet multimodal, n’est pas d’imposer aux usagers et habitants de l'agglomération lyonnaise de se déplacer uniquement en transports en commun. Le projet de l'Anneau des Sciences cherche à promouvoir un report modal vers les transports en commun tout en n'opposant pas un mode de déplacement à un autre. Son ambition est bien d’offrir la possibilité à chacun d’utiliser le mode de son choix en fonction de ses contraintes, trajets multiples etc...

Par ailleurs, l'Anneau des Sciences contribuera au développement du réseau de transports collectifs, puisqu'il est déjà prévu un ensemble de mesures de transports en commun dans le cadre du projet (environ 800 millions à 1 milliard d'euros d’investissements). De plus, le projet sera profitable au réseau de transports en commun en libérant les voiries de l'ouest lyonnais d'une partie du trafic automobile.

Monsieur,
La question du péage et du financement est abordée dans le cadre du débat public et des ateliers thématiques organisées par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP), et pourra faire l'objet d'approfondissement le cas échéant en fonction de l'issue du débat.

Un atelier thématique "Aspects financiers" s'est tenu le 17 décembre dernier à l'Espace Ouest Lyonnais. Nous vous invitons à consulter le film de la réunion, les verbatims et supports de présentation des différents intervenants. L'ensemble de ces documents sont disponibles sur le site de la Commission Particulière du Débat Public sur le site du débat.

Monsieur,

L'étalement des horaires de travail pourrait contribuer à baisser les trafics aux heures de pointe mais n'est pas une condition suffisante pour résoudre les problèmes de congestion et les situations de thromboses observées dans l'agglomération lyonnaise aux heures de pointe du matin et du soir. Le report des trafics vers une infrastructure routière périphérique et sur les transports collectifs comme cela est proposé dans le projet reste la solution la plus adéquate, même si l'étalement des heures de pointe peut contribuer à améliorer la situation.

Des actions auprès des entreprises sont par ailleurs développées et réalisées au travers des PDIE (plans de déplacements inter entreprises).

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences est encore au stade de l’opportunité. Cette nouvelle infrastructure doit permettre de capter une partie du trafic des voiries de l’Ouest comme le montre la carte ci-dessous.



Le trafic attendu pour l’Anneau des Sciences est compris entre 55 000 et 70 000 véhicules par jour. Les études réalisées à ce jour montrent qu’une infrastructure à 2X2 voies est suffisante pour accueillir ce trafic sans risque de saturation. Le trafic se répartit de la façon suivante :

Monsieur, 

Les estimations de coût (HT, valeur 2011) du projet Anneau des Sciences sont les suivantes : 2,2 à 2,5 milliards d'euros pour l'infrastructure routière et 800 millions à 1 milliard d'euros d'investissement dans les transports collectifs. Les dépenses d'exploitation sont estimées entre 15 et 20 millions d'euros par an pour l'infrastructure et 40 millions d'euros par an pour les transports en commun. Un péage d'ouvrage est prévu pour l'Anneau des Sciences, les estimations de recettes générées permettant de couvrir les coûts d'exploitation.

Le Grand Lyon et le SYTRAL ont estimé les propositions d'infrastructures de transports en commun présentées par les associations en termes d'investissement : 

- DARLY : entre 1,2 et 1,4 milliards d'euros

- Déplacements citoyens : 800 millions à 1 milliard d'euros

- Lyon Métro Transports Publics : 800 millions à 1 milliard d'euros + 1 milliard d'euros pour le prolongement du métro A hors coûts d'exploitation.

Au stade de ces propositions, nous n'avons pas tous les éléments permettant de préciser les coûts d'exploitation. On peut néanmoins identifier qu'ils seraient plus élevés que dans le cas d'un investissement routier, ceci en raison du niveau de tarification, des coûts d'exploitation et de maintenance beaucoup plus élevés.

Enfin, la seule réalisation de ces mesures de transports en commun ne permet pas de répondre aux objectifs de l'agglomération. 

Monsieur,

L’usage de la voiture dans l’agglomération lyonnaise a diminué au cours de ces dernières années. En 1995, la voiture représentait près de 52% des déplacements alors qu’en 2006 la part modale de la voiture était d’environ 47%. Sur la même période, les déplacements en transports collectifs urbains ont augmenté, ainsi que la marche à pied et l’utilisation des 2 roues (vélo et moto).

Le Plan de Déplacements Urbains adopté en 1997 a permis de développer des politiques en faveur des déplacements en transports en commun, de la marche à pied et du vélo. La mise en service de lignes de transports collectifs performantes, la requalification d’espaces publics et une politique de stationnement  incitant au report vers les transports en commun ont permis de faire baisser la part modale de la voiture.

L'Anneau des Sciences est un projet multimodal comprenant une voie urbaine enterrée qui va permettre de réorganiser les flux de circulation. Il n’a pas vocation à donner plus de place à la voiture qu’aujourd’hui. La création de l’infrastructure va au contraire s’accompagner de requalifications de voiries qui se traduiront par une diminution de la place de la voiture en surface et une création des aménagements en faveur des modes doux et des transports collectifs. Les portes de l’Anneau des Sciences s’inscrivent dans la politique d'intermodalité portée par le Grand Lyon avec l’aménagement de parc-relais et d’aires dédiées au co-voiturage. L’Anneau des Sciences permet d’améliorer la performances des transports en commun et d’augmenter la part modale.

Monsieur,

Le projet auquel vous faites référence est la ligne forte A2 qui reliera Bellecour/Perrache à Francheville via la montée de Choulans. A ce jour, le mode de transport n’a encore été choisi par le Sytral. Dans l’hypothèse où le bus serait retenu, il est possible que la ligne soit équipée d’un trolleybus électrique, comme les lignes fortes actuelles C1, C2, C3.

A titre de complément, nous vous informons que le Sytral expérimentera dans le cours de l’année 2013 l’utilisation de bus hybrides.

Bonjour,

Voici trois éléments de réponse à votre question :

1. En ce qui concerne l'indication de l'appartenance politique, nous essayons dans la mesure du possible de faire en sorte que le débat public ne devienne pas une tribune politique en valorisant les prises de position argumentées indépendamment de leurs attaches partisanes. Le débat reste néanmoins ouvert à tous les citoyens ; les élus, représentants de formations politiques, associatives, etc, ont bien entendu droit à la parole. Il est tout à fait légitime que certains acteurs s'expriment au nom de leur formation.

2. En ce qui concerne la redite des arguments, nous rappelons que le débat public n'est pas un sondage et que nous ne comptons pas le nombre de fois où le même argument est exprimé. Les réunions sont faites pour que le public s'exprime, et il est légitime que toutes les opinions puissent être données, même si elles ont déjà été exprimées par d'autres participants au débat.

3. Enfin, nous tenons à signaler que le débat est prolongé afin qu'une expertise complémentaire, demandée par plusieurs acteurs, puisse être menée et que ses résultats soient débattus - ceci dans la limite des deux mois réglementaires.

Monsieur,

L'Anneau des Sciences n'est pas une autoroute, c'est un projet multimodal et intégré qui comprend la réalisation d'une voie d'agglomération périphérique. 

Vous évoquez les nuisances liées à la réalisation d'une voirie routière majeure périphérique au niveau de Pierre-Bénite et particulièrement du quartier des Hautes-Roches. 

Concernant vos questionnements sur la préservation de l'environnement et la tranquillité des habitants, le projet étant enterré à 80% et ne laissant en émergence que les portes d'échange avec l'agglomération, il ne provoquera pas les nuisances d’une autoroute à ciel ouvert, comme c’est actuellement le cas de l’autoroute A7 (7 km à ciel ouvert en plein cœur d’agglomération). L'enterrement de l'infrastructure permet de limiter l’impact sonore et sur les espaces naturels.

La pollution sera également limitée du fait de l'enterrement de l'infrastructure, à l'exception des émergences. Des dispositifs de traitement d’air en sortie de tunnel existent et sont en cours de développement, le Grand Lyon souhaitant faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation, en particulier sur les questions de traitement des particules polluantes.

Le choix d'une infrastructure en tunnel a été fait à la fois au regard des avantages pour l'environnement et les habitants et au regard des capacités de financement du Grand Lyon.