Comment pouvez-vous faire déboucher des tunnels et créer des échangeurs dans les fragiles vallons d’Alaï « Charbonnière », de Beaunant « Yzeron » et des hôpitaux alors qu’il n’existe aucune technique qui fonctionne pour traiter tous les gaz nocifs et les particules fines ? Dans ces vallons, le volume d’air est réduit par les pentes, d’où une augmentation naturelle des concentrations des polluants, surtout lors des inversions de température.
« Diverses études lyonnaises montrent que plusieurs dizaines à près d'une centaine de personnes seraient victimes de mort prématurée lorsque des épisodes de pollution atmosphérique qui frappent la ville de Lyon.» (voir l'article de www.ecosociosystemes.fr)
Cette géographie ne vous pose pas de problème et les échangeurs d’Alaï et de Beaunant, avec leurs entrées/sorties de tunnel, deviennent des «portes natures» dans le dossier du projet page 91 – 92 ! Pouvez-vous rendre compte d’une étude sérieuse du transport des polluants atmosphériques en environnement vallonné de type alpin (Alaï-Beaunant-Hôpitaux) sujet aux inversions de température et aux brouillards persistants ?
Monsieur,
Des dispositifs de traitement d’air en sortie de tunnel sont en cours de développement dans le monde. Le Grand Lyon souhaite faire de l’Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d’innovation et de conception. Il prévoit de mettre en œuvre tous les dispositifs existants et novateurs lors de la construction de l’infrastructure.
On peut d'ores et déjà noter que l’effet de dilution des rejets dans l’air ambiant est très important. Les experts s’accordent sur le fait que l’impact des rejets au-delà d’une distance de 100m est très largement atténué pour retrouver des niveaux de qualité correspondant à l’air ambiant de l’agglomération. Les projets d’aménagement autour des portes de l’Anneau des Sciences prendront en compte ces contraintes. Pa ailleurs, chaque émergence de l’Anneau des Sciences fera l’objet d’une étude aéraulique, précisant pour chaque site les modalités de dispersion des polluants.
Enfin, il existe plusieurs façons de limiter l’impact des rejets des tunnels dans son environnement proche qui pourraient être mises en œuvre comme une ventilation permanente qui permettrait d’accélérer l’effet de dilution en apportant une grande quantité d’air frais dans le tunnel. De plus, il faut noter que les améliorations du parc automobile attendues dans les années à venir vont conduire à limiter les émissions de polluants à l’horizon du projet.
DARLY demande une étude sérieuse du transport des polluants atmosphériques en environnement vallonné de type alpin (Alaï-Beaunant-Hôpitaux) sujet aux inversions de température et aux brouillards persistants.
''Les objectifs d'ALPNAP étaient de faire l'inventaire et d'expliciter les méthodes scientifiques les plus avancées capables de mesurer et de prévoir la pollution atmosphérique et les nuisances sonores
le long des couloirs de transport transalpins, et d'évaluer l'impact de nouvelles infrastructures
de transport (routières et ferroviaires) dès leur phase d'avant-projet''.
> brochure ALPNAP
> question 281.
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