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Extraits de Lyon Capital de février 2013, Tunnel et cheminée d’évacuation, pollution avérée :
En 2007-2008 des études sur la qualité de l’air dans le tunnel de la Croix-Rousse ont révélé qu’en sortie des cheminées d’extraction, les concentrations en dioxyde d’azote sont supérieures d’un facteur 10 au niveau de fond urbain, et d’un facteur 4 aux niveaux de proximité du trafic. Les effets sur la santé du dioxyde d’azote sont graves : irritation des poumons, toux, diminution de la résistance des voies respiratoires aux infections. Les cheminées de ce tunnel sont en cours de réfection mais aucune amélioration attendue de ce côté. « Il n’y aura pas de système de filtration de l’air, car les coûts sont trop élevés et les retours d’expérience en Italie et en Australie peu significatifs » explique Thomas Kajvaj, ingénieur du service des tunnels à la direction de la voirie du Grand Lyon.
Page 114 du dossier : « une vigilance particulière sera observée concernant les sources de pollution localisées au niveau des cheminées de rejets des tunnels. » L’anneau des sciences n’aura-t-il pas de contraintes budgétaires ? Les retours d’expériences italiens et australiens ne concernent pas le TOP ? Quelles sont les mesures concrètes qui seront mises en œuvre ?
Article de Lyon Capitale de février 2013, Tunnel de la Croix-Rousse, suite :
Le deuxième point noir concerne les têtes de tunnel. L’étude sur la qualité de l’air précise que : « les niveaux de dioxyde d’azote et de particules fines les plus élevés, qui dépassent les valeurs limites réglementaires, sont observés aux entrées et sorties du tunnel, avec de fortes valeurs également sur les quais côté Saône et Rhône. »
Page 114 du dossier : l’insertion de l’infrastructure dans le site sensible des hôpitaux sud sera optimisée. Que veut dire optimisé ? Quelles sont les mesures concrètes qui seront mises en œuvre ? Je rappelle qu’il y a une maternité aux Hôpitaux sud, que ce site se situe dans un vallon soumis au principe d’inversion de température en fonction de la météo qui fait que la pollution ne peut s’évacuer !
Associé à Santé & qualité de vie; Qualité de l'air
Monsieur,
Le projet Anneau des Sciences sera mis en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Ce temps d’étude qui est nécessaire pour concevoir finement le projet d’infrastructure, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en oeuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l’Anneau des Sciences pourra bénéficier d’équipements plus performants que ceux existants aujourd’hui.
D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :
-à respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels
-à réaliser une étude détaillée, y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre,
-à installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).
D’autre part, il faut noter que des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter les émissions de polluants à l’horizon du projet.
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