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En réponse á la question 41 vous écrivez que : « Il faut toutefois noter que l'effet de dilution des rejets dans l'air ambiant est très important et que les experts s'accordent sur le fait que l'impact des rejets au-delà d'une distance de 100 mètres est très largement atténué voire annulé. » Cependant en cas d'anticyclone hivernal avec inversion de températures maintenant les polluants à proximité du sol nous sommes confrontés à des épisodes de pollution de l’air de longue durée notamment dans les vallons, comme celui de de l'Hopital Lyon sud. Sans vouloir faire de catastrophisme, rappelons que c'est précisément lors d´un épisode d´inversion de température qui a duré 9 jours, en 1952, que plus de 4 000 personnes sont mortes á Londres en seulement 4 jours (cf. article explicatif sur l'inversion de température). Ces conditions météorologiques stables favorisent l’accumulation de poussières dans l’atmosphère et empêchent la dispersion des polluants, notamment les particules émises par le chauffage, « le trafic routier » et certaines industries. Dans le cas de l´agglomération lyonnaise, il y a pas moins de « 75 jours d’alerte à la pollution en 2011 ». il est donc á craindre que l’impact des rejets gazeux et des particules fines ne sera pas atténué voir annulé au-delà d’une distance de 100 mètres comme vous le prétendez, particuliérement en hiver, saison oú on note déja de nombreuses pathologies respiratoires, fragilisant enfants et personnes agées. Le seuil d’information et de recommandation pour les personnes sensibles va ainsi être rapidement dépassé. Une étude européenne révèle que la pollution frappant Lyon de manière récurrente réduit l’espérance de vie de ses habitants de 22 mois chez les personnes de 30 ans et plus.
Ma question est donc : comment allez-vous traiter les rejets nocifs de gaz et les particules fines dans les fragiles vallons encaissés, où vous voulez implanter des diffuseurs, quand surviendra un épisode de pollution atmosphérique de longue durée avec inversion de température ? Informations plus precises concernant la pollution atmospherique dans l´agglomeration lyonnaise : www.lavilleavelo.org.
Associé à Santé & qualité de vie; Qualité de l'air
Monsieur,
Le projet Anneau des Sciences sera mis en service à l’horizon 2025. Les études et les procédures vont se poursuivre jusqu’au démarrage des travaux en 2020. Ce temps d’étude qui est nécessaire pour concevoir finement le projet d’infrastructure, permettra aussi d’affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l’air à mettre en œuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l’Anneau des Sciences pourra bénéficier d’équipements plus performants que ceux existants aujourd’hui.
D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :
- À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
- À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
- À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).
D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.
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