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Question 276 - Précisions sur le CO L: lequel des trois projets ?
Posée par Marc PAGANO, COLLECTIF DES RIVERAINS ET USAGERS DE LA ROCADE EST (MEYZIEU), le 21/03/2013
De la part de Marc PAGANO, président du Collectif des Riverains et Usagers de la Rocade Est
Nous souhaiterions que soit posées à M. Collomb les questions suivantes concernant le Contournement Ouest, à propos duquel, à Bron, M. Claisse, devant l'étonnement général, a déclaré que le Grand Lyon y était favorable.
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De la part de Marc PAGANO, président du Collectif des Riverains et Usagers de la Rocade Est
Nous souhaiterions que soit posées à M. Collomb les questions suivantes concernant le Contournement Ouest, à propos duquel, à Bron, M. Claisse, devant l'étonnement général, a déclaré que le Grand Lyon y était favorable.
S'agit-il : 1) du projet de COL, tel que défini dans la D.T.A, soit un barreau autoroutier, sis dans le fuseau prévu au plus près de Lyon, réservé au transit sans immixtion du trafic local et n'acceptant que 2 échangeurs : A89 et A45 ? 2) Du projet d'un grand Contournement Ouest de Lyon partant de Châlons, par Roanne, puis par Saint Etienne pour rejoindre l'A75, en direction de Montpellier, projet considéré par la DDE comme ne réglant pas le problème du contournement de Lyon ? 3) Du projet de la « Rulienne », proposé par la CCI de Lyon, reliant sections d'autoroutes et voies routières de grande circulation, dont le tracé s'inscrirait grosso modo dans le fuseau de la DTA ? > Réduire la taille du message
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux du cour de l'agglomération.
C'est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l'Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l'Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6/A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.
Les représentants de l'Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu'une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d'évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu'elle devait rendre ses conclusions au milieu de l'année 2013.
Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.
Le Grand Lyon a pris acte des explications données par les représentants de l'Etat sur l'existence de deux tracés envisagés concernant le grand contournement autoroutier de l'agglomération lyonnaise :
Un contournement ouest (COL) figurant dans la directive territoriale d'aménagement (DTA 2006), le schéma de cohérence territorial (SCOT 2010) et le schéma national des infrastructures de transport (SNIT 2011) ;
Un contournement est (CEL) figurant dans le schéma régional des infrastructures de transport (SRIT 2012).
Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l'Etat sur un grand contournement de l'agglomération lyonnaise.
Question 235 - Pour un véritable préalable
Posée par Robert TARDIVEL, COVIFER (CORBAS), le 27/02/2013
Pour l'anneau des Sciences vous posez en préalable : un grand contournement autoroutier de LYON : c'est indispensable pour l'écartement du trafic de transit. Néanmoins au fil des débats publics cela apparait moins évident car à chaque fois que la question est abordée vous la considérez comme ''hors sujet'' évoquant que la réalisation d'une telle infrastructure n'est pas de la compétence du Grand Lyon. Compte tenu de la récurrence sur ce point, vous en conviendrez, cette attitude donne aux habitants de l'EST lyonnais un profond sentiment de ''débat tronqué'' renforçant leur crainte de voir au final ce contournement se limiter à un raccordement sur la rocade est, ce qui impacterait une fois de plus leur qualité de vie pourtant déjà bien et suffisamment affectée aujourd'hui.......
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Pour l'anneau des Sciences vous posez en préalable : un grand contournement autoroutier de LYON : c'est indispensable pour l'écartement du trafic de transit. Néanmoins au fil des débats publics cela apparait moins évident car à chaque fois que la question est abordée vous la considérez comme ''hors sujet'' évoquant que la réalisation d'une telle infrastructure n'est pas de la compétence du Grand Lyon. Compte tenu de la récurrence sur ce point, vous en conviendrez, cette attitude donne aux habitants de l'EST lyonnais un profond sentiment de ''débat tronqué'' renforçant leur crainte de voir au final ce contournement se limiter à un raccordement sur la rocade est, ce qui impacterait une fois de plus leur qualité de vie pourtant déjà bien et suffisamment affectée aujourd'hui. Par définition un préalable n'est-il pas une condition ''sine qua non'' à laquelle est subordonnée la suite ? Alors pourquoi le Grand Lyon n'a pas une politique plus volontariste vis à vis de ce préalable en affirmant ''PAS d'anneau (court) SANS un vrai grand contournement autoroutier'' ce qui, me semble-t-il, reste de sa seule et totale compétence. Une chronologie ''grand contournement d'abord et seulement après l'anneau court'' ne serait-elle pas la façon la plus sûre d'arriver à un consensus plus large et viser une agglomération PLUS ÉQUILIBRÉE où il fait bon vivre à l'OUEST COMME à l'EST ? > Réduire la taille du message
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux du cour de l'agglomération.
C'est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l'Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l'Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6/A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.
Les représentants de l'Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu'une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d'évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu'elle devait rendre ses conclusions au milieu de l'année 2013.
Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.
Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l'Etat sur un grand contournement de l'agglomération lyonnaise.
Question 256 - Quelles garanties pouvons-nous avoir concernant le respect à la lettre des décisions préalables ?
Posée par Pierre SUBLET, SAINT GENIS SUD (OULLINS), le 25/02/2013
Quelles garanties pouvons-nous avoir concernant le respect à la lettre des décisions préalables à la réalisation du TOP ? Le Maître d'Ouvrage a annoncé qu'il n'avait pas de plan B ! Le Maître d'Ouvrage peut-il faire le TOP sans tenir compte du dossier du débat concernant le contournement autoroutier ? Les maîtres d'ouvrage étaient le ministère de l'équipement pour les routes nationales et autoroutes et RFF pour les voies ferrées.
Quelles garanties pouvons-nous avoir concernant le respect à la lettre des décisions préalables à la réalisation du TOP ? Le Maître d'Ouvrage a annoncé qu'il n'avait pas de plan B ! Le Maître d'Ouvrage peut-il faire le TOP sans tenir compte du dossier du débat concernant le contournement autoroutier ? Les maîtres d'ouvrage étaient le ministère de l'équipement pour les routes nationales et autoroutes et RFF pour les voies ferrées.
"Il est à cet égard précisé que le TOP et le contournement autoroutier doivent être programmés de manière coordonnée pour que chaque projet garde ses fonctionnalités, l'un devant capter les flux d'échange locaux et l'autre les flux de transit."
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux du cour de l'agglomération.
C'est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l'Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l'Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6/A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.
Les représentants de l'Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu'une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d'évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu'elle devait rendre ses conclusions au milieu de l'année 2013.
Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.
Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l'Etat sur un grand contournement de l'agglomération lyonnaise.
Question 227 - Question sur la position du Grand Lyon vis-à-vis de l'engagement de l'Etat à faire un contournement autoroutier
Posée par Nicolas SCHLEWITZ (HARFLEUR (76)), le 23/02/2013
Le débat public sur l'opportunité de faire l'anneau des science indique comme pré-requis au débat que le projet est conditionné à la réalisation du contournement autoroutier de Lyon. Je cite : "En 2001, un débat public s'est tenu à propos du projet de Contournement Ouest de Lyon (COL), porté par l'Etat et destiné à détourner le trafic de transit de l'agglomération. L'Anneau des Sciences - Troncon Ouest du Périphérique dont il est question aujourd'hui est un projet distinct, puisqu'il est porté par le Grand Lyon et le conseil général du Rhône, et exclusivement destiné au trafic local. Aujourd'hui, le Grand Lyon déclare subordonner la réalisation de l'Anneau des Sciences a « une décision de l'État sur le grand contournement de l'agglomération, à l'ouest ou à l'est, projet de voirie destiné à capter les flux de transit nationaux et internationaux nord-sud ». Bien que le projet de grand contournement ne fasse pas partie du débat, cette condition sera abordée au même titre que l'ensemble des éléments concernant l'opportunité de réaliser ou non l'Anneau des Sciences - Troncon Ouest du Périphérique."
Lors de la réunion du 11 février à Saint Genis Laval, nous avons eu de la part du maitre d'ouvrage par la personne de Gerard Colomb les discours suivants dans l'ordre chronologique :
- Début de Réunion: "Il ne faudrait pas que l'anneau des sciences serve de solution de transit national"
- Milieu de Réunion: "Il n'y aura pas de plan B pour la réalisation de l'anneau des sciences si l'Etat ne s'engage pas sur la réalisation d'un contournement autoroutier."
Cette position n'est pas acceptable car elle remet directement en cause le pré-requis sur la réalisation de l'anneau des sciences et sur son débat publique. Si le contournement autoroutier de Lyon n'est pas réalisé:
- que vont devenir les données chiffrées sur le nombre de véhicules jour dans l'anneau ?
- les trafics de transit nationaux et locaux ne seront plus séparés comme c'est le souhait du maitre d'ouvrage
- la multimodalité se résumera dans l'anneau à ce qui se passe aujourd'hui sur l'A6/A7: des bus englués dans le flux de voitures.
J'aimerai donc connaitre la position exacte du maitre d'ouvrage si l'Etat ne s'engage pas à faire un contournement autoroutier de Lyon ? Car si nous n'avons pas d'engagement de l'état, l'ensemble des données sur le projet et sur le SCOT sont à revoir. Sur les enseignements sur cette réunion du 11 Février, il est noté : "Le contournement de transit : Plusieurs participants s'inquiètent de la condition posée par le maître d'ouvrage sur le contournement de transit à créer par l'État et soulignent avec inquiétude que si l'État ne décide pas de faire le contournement est ou ouest, le projet n'est plus viable. Le maître d'ouvrage répète sa détermination à pousser l'Etat à prendre sa décision. Il redit sa conviction que, s'il ne peut réaliser son projet, les axes est-ouest (A89 au nord, A45 au sud) ne viennent « tangenter » le cour de l'agglomération, comme c'est déjà le cas pour l'A89 ; et confirme qu'il est indispensable « d'écarter les pinces » pour éloigner les trafics de l'intérieur de l'agglomération, aussi bien ceux de transit nord-sud que de transit est-ouest." On voit bien que la position du Grand Lyon n'est pas claire sur cette question essentielle exprimée depuis le début du débat : et si l'Etat ne s'engage pas sur un contournement autoroutier ? > Réduire la taille du message
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux du cour de l'agglomération.
C'est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l'Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l'Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6/A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.
Les représentants de l'Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu'une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d'évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu'elle devait rendre ses conclusions au milieu de l'année 2013.
Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l'économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.
Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l'Etat sur un grand contournement de l'agglomération lyonnaise.
Question 183 - En attendant l'anneau des sciences.
Posée par Noël BLOYON (LYON 2), le 31/01/2013
C'est une certitude, il faudra faire l'anneau des sciences.
J'ai entendu dire le 24 janvier 2013 au Président du Grand Lyon, lors de la réunion qui se déroulait à la Sucrière, un participant opposé à cette réalisation « faites le pari du report modal ». Cela m'a beaucoup surpris car dans ce cas précisément, ce n'est surtout pas le moment de faire un pari.
Il n'est pas raisonnable de faire des paris sur des éléments déterminants pour la santé des habitants et surtout sur celle de nos enfants.
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C'est une certitude, il faudra faire l'anneau des sciences.
J'ai entendu dire le 24 janvier 2013 au Président du Grand Lyon, lors de la réunion qui se déroulait à la Sucrière, un participant opposé à cette réalisation « faites le pari du report modal ». Cela m'a beaucoup surpris car dans ce cas précisément, ce n'est surtout pas le moment de faire un pari.
Il n'est pas raisonnable de faire des paris sur des éléments déterminants pour la santé des habitants et surtout sur celle de nos enfants.
Le projet d'anneau des sciences, si j'ai bien compris, c'est justement le contraire d'un pari. Il s'agit d'une étude détaillée, chiffrée et argumentée et soumise au débat public. S'ils sont accusés par les opposants de partialité, c'est simplement lorsqu'ils sont à bout d'argument car lorsque ces chiffres appuient leur argumentation, ils s'empressent de les utiliser et ceux-ci deviennent d'un seul coup pertinents. Ces spécialistes d'ailleurs reconnaissent des insuffisances comme par exemple le traitement de la pollution dans et à la sortie des tunnels. Ils ont reconnu qu'il y avait encore du travail sur ces points particuliers. Mais ceux qui utilisent ces faiblesses ont à mes yeux perdu leur crédibilité en se débarrassant d'un revers de main de la pollution actuelle le long de l'autoroute. Ce n'est pas en se contentant de faire des paris que l'on va régler ce scandale.
J'ai assisté pratiquement à toutes les réunions et celles que j'ai manquées, je suis allé les voir sur internet et je suis arrivé à la conclusion (ce n'était pas le cas au départ) que la réalisation de l'anneau des sciences est indispensable. Il va permettre :
La requalification de l'autoroute A6/A7 (qui est une absolue nécessité d'un point de vue écologique et sanitaire). En détournant une partie du trafic de celle-ci, mais aussi en donnant une chance aux communes de l'ouest Lyonnais extérieures à cette réalisation de pouvoir choisir le mode de raccordement qu'elles souhaitent avoir avec l'agglomération (automobile ou transport en commun), en permettant de requalifier les voies de leurs communes en fonction de leurs besoins. Mais aussi en augmentant les possibilités, par exemple sous Fourvière, partiellement libéré, de recevoir de nouveaux modes de transport en commun. Contrairement à ce que disent les opposants l'anneau des sciences n'est pas une solution du passé, mais une solution d'avenir qui donnera aux élus la possibilité de faire des choix sans les enfermer dans des logiques politiciennes.
Il est vrai qu'il reste un problème de taille, « le temps ». 2025 ce n'est pas si loin que cela mais c'est énormément loin d'un point de vue sanitaire.
Je voudrais poser quelques questions afin de vérifier si j'ai bien compris :
1 - Le principal obstacle à la déqualification de l'autoroute, c'est le trafic nationale et international ?
2 - Ce trafic est bien compris entre 15 et 25% du trafic total ?
3 - Si ce trafic était détourné, l'État ne pourrait pas s'opposer, ou tout du moins il serait possible de faire pression pour qu'il accepte de déqualifier l'autoroute et d'en donner la gestion au Grand Lyon ?
Supposons que vous me répondiez oui à ces trois questions et que demain nous nous trouvions dans cette configuration.
Rien dans cette hypothèse n'obligera les circulations nationales et internationales à emprunter les voies désignées et dans ce cas là, le Grand Lyon pourrait chercher des mesures pour détourner ces 15 ou 25% de la circulation ? Il faudra forcément créer une contrainte. Ne serait-il pas possible dans ce cas-là, la maîtrise de la décision étant transférée au Grand Lyon, de favoriser les transports en commun dans le tunnel de Fourvière afin de diminuer le débit ? Cette solution bien entendu partielle, en attendant la réalisation de l'anneau de sciences soulagerait le centre ville. Elle donnerait aussi au Grand Lyon la possibilité de mettre en pratique éventuellement sa volonté de supprimer les véhicules les plus polluants du centre ville. Cette solution deviendrait cohérente puisqu'il ne s'agirait plus d'une autoroute. Cet axe serait traité comme les autres axes de l'agglomération.
Bien sûr cette proposition n'est possible que si la réalisation de l'anneau des sciences est confirmé puisqu'il resterait encore sous le tunnel entre 80 et 100 000 véhicules jours, c'est à dire 75 à 85% du trafic. D'après ce que j'ai pu comprendre, c'est trop de circulations pour permettre une requalification complète de l'autoroute, mais cela permettrait à la ville de diminuer la pression sur la Presqu'île et le centre et de continuer à programmer des réalisations en fonction des possibilités pour désenclaver la Confluence tout en diminuant la pollution. > Réduire la taille du message
Comme vous l'écrivez, l'Anneau des Sciences va en effet permettre de requalifier l'autoroute A6/A7 en centre-ville, d'offrir aux habitants le choix du mode de transport adapté à chaque déplacement, de requalifier des voiries notamment dans l'ouest lyonnais. Il contribuera également au développement d'un réseau de transport en commun plus performant, en particulier en surface.
1) Le déclassement de l'autoroute relève de la responsabilité de l'Etat. Le code de la voirie routière précise que « les portions d'autoroutes, dont le maintien dans la voirie nationale ne se justifie plus en raison de l'ouverture d'une voie nouvelle ou du changement de tracé d'une voie existante, peuvent être déclassées [.] ». Ainsi, pour décider du déclassement de la section urbaine de l'autoroute A6/A7, une solution de report du trafic de transit sur d'autres voies et vers d'autres modes de transport devra au préalable être trouvée par l'Etat.
2) Le trafic de transit national et international représente environ 10% des flux à l'heure de pointe du soir et environ 15% en moyenne journalière sur les autoroutes A6 et A7.
3) Dans les conditions exposées (c'est-à-dire : l'Etat met en place les mesures nécessaires pour détourner le trafic de transit vers un autre itinéraire), l'Etat serait d'accord pour déclasser l'axe A6-A7 et l'a déjà exprimé à maintes reprises lors des réunions publiques. En revanche, cela ne serait pas suffisant pour requalifier l'axe A6/A7 en boulevard urbain. En effet, le report du seul trafic de transit des autoroutes A6 et A7 vers un autre itinéraire n'est pas suffisant pour envisager une requalification de cet axe en boulevard urbain. Le Grand Lyon vise un objectif de 50 000 véhicules/jour sur l'axe A6-A7 pour pouvoir requalifier ce dernier en boulevard urbain apaisé.
Comme vous l'avez exprimé vous-même une telle solution n'est possible qu'avec la mise en place du projet Anneau des Sciences.
Question 204 - Contournement autoroutier de Lyon
Posée par Claude BERTRAND (TASSIN-LA DEMI- LUNE), le 11/02/2013
Je trouve que c'est de l'inconscience que d'envisager sereinement la réalisation du TOP (et le déclassement de l'A6/A7) indépendamment du contournement autoroutier de Lyon. Il est évidement qu'à défaut d'une mise en service préalable du contournement autoroutier, le lendemain de la mise en service du TOP verra le flot dense de la circulation Nord-Sud Européenne s'engouffrer sur le Top pour :
- soit éviter le bouchon de Fourvièrre
- soit contrainte par le déclassement de l'A6/A7.
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Je trouve que c'est de l'inconscience que d'envisager sereinement la réalisation du TOP (et le déclassement de l'A6/A7) indépendamment du contournement autoroutier de Lyon. Il est évidement qu'à défaut d'une mise en service préalable du contournement autoroutier, le lendemain de la mise en service du TOP verra le flot dense de la circulation Nord-Sud Européenne s'engouffrer sur le Top pour :
- soit éviter le bouchon de Fourvièrre
- soit contrainte par le déclassement de l'A6/A7.
Le surlendemain, le TOP sera saturé, comme le contournement Est l'a été dès son ouverture. Tout le monde sait que, depuis des années, l'Etat et les Collectivités locales jouent au jeu du chat et de la souris avec les calendriers de réalisation de ces 2 infrastructures. C'est comme dans un western : le premier qui tire est mort. Si vous engagez de façon irréversible dans la construction du TOP, avant que l'Etat en fasse de même dans la construction du contournement autoroutier de Lyon, compte-tenu des finances publiques, ce dernier NE VERRA JAMAIS LE JOUR. Je suis trop âgé pour voir cela, mais mes enfants et petits-enfants, hélas, en pâtiront pendant des décennies.
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux de l'agglomération. Le Grand Lyon conditionne donc la réalisation de l'Anneau des Sciences , infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, à une prise de décision de l'Etat sur les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud. Les collectivités locales souhaitent également que des barreaux autoroutiers soient réalisés au sud et au nord de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6-A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Néanmoins, afin de débloquer ces projets, le Grand Lyon a choisi d'être proactif et de lancer les études et la procédure de débat public de l'Anneau des Sciences, tout en maintenant sa demande de grand contournement auprès de l'Etat.
Question 161 - Hypothèses d'études soumises à controverses
Posée par Christophe ALLAZ (CHARBONNIÈRES LES BAINS), le 23/01/2013
La lecture des documents du Maître d'Ouvrage lève 3 grandes interrogations, auquel il me semble il n'est pas apporté de réponse satisfaisante :
1. Financement et coût des travaux
Le TOP est un dossier qui traîne depuis de très nombreuses années, et sur lequel de nombreuses études ont été réalisées. Il est consternant de constater que l'estimation du coût est très évasive, et ne présente sauf erreur, pas de tableau d'équilibre budget / recettes, ni pour la part investissement, ni pour la part exploitation.
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La lecture des documents du Maître d'Ouvrage lève 3 grandes interrogations, auquel il me semble il n'est pas apporté de réponse satisfaisante :
1. Financement et coût des travaux
Le TOP est un dossier qui traîne depuis de très nombreuses années, et sur lequel de nombreuses études ont été réalisées. Il est consternant de constater que l'estimation du coût est très évasive, et ne présente sauf erreur, pas de tableau d'équilibre budget / recettes, ni pour la part investissement, ni pour la part exploitation.
Sauf erreur, nos élus sont élus et assistés de techniciens dûment formés par les écoles d'État (j'en sors) pour valoriser les coûts et construire des bilans. Les documents financiers produits ne relèvent pas d'une gestion de bon père de famille ; ils font penser à une manouvre politicienne, plus qu'une volonté réelle de transparence et de justesse. Et malheureusement, l'agglomération lyonnaise dispose d'acteurs publics coutumiers des prévisions fantaisistes.
En résumé, est-il possible de demander des tableaux financiers clairs pour l'investissement puis l'exploitation - amortissement pour éviter un nouveau "tunnel sous la Manche" ? Il est difficile de débattre sereinement sur des chiffres aussi flous.
2. Autres modes de transport
Habitant dans l'ouest de Lyon, je valide totalement la contribution des associations du Valvert.
Il est rabaché que des parkings existent pour réaliser des bascules intermodales. Analyse cruelle : ils sont inadaptés aux banlieusards de seconde couronne. En effet, les habitants de Dommartin, etc, voire demain Tarare, ne pourront jamais atteindre les parcs relais dans des conditions satisfaisantes, puisque ceux-ci sont non seulement pleins (ce qui démontre leur utilité et leur sous-dimensionnement) et surtout pleins très tôt, et accessibles après bien des attentes et embouteillages : ils sont trop centraux pour être pleinement efficaces.
A quand des parcs relais vers Sain-Bel, Tarare, etc, pour, loin du TOP / Anneau des Sciences, permettre aux travailleurs se rendant dans Lyon de laisser leur véhicules loin de Lyon, et réduire ainsi le trafic pendulaire ? Si de tels parcs sont envisagés (et ils le devraient dans le cadre des agendas 21 et SCOT), ils ne me semblent pas pris en compte dans les hypothèses de trafic.
3. Impact A89
Fin Janvier 2013 entrera en fonction le presque dernier maillon de l'A89. Celle-ci bousculera les transports vers l'Ouest de la France, et surtout vers St-Étienne, et donc in-fine tout autour de Lyon.
Pour relier Saint-Étienne à Paris, l'A89 sera sans doute une alternative crédible en temps de parcours, sans plus contourner tout l'Est de Lyon.
L'Anneau des Sciences ne peut être déconnecté de cette réalité, contrairement à ce que laissent penser les hypothèses d'usage des documents mis au débat. > Réduire la taille du message
Au delà des éléments financiers indiqués dans le dossier du maitre d'ouvrage et dans les différentes présentations du porjet faites en réunions publiques, un atelier thématique a été consacré aux « aspects financiersé le 17.12.2012
Lors de cet atelier thématique, ont été notamment présentés le financement du projet et le financement des transports en commun.
Le financement du projet a été détaillé de la façon suivante : - budget du Grand Lyon et budget du Conseil Général - capacité d'investissement - planning prévisionnel de réalisation de l'Anneau des Sciences - Coûts d'investissement et coût d'exploitation - Montages possibles - Financement du projet dans l'hypothèse d'un péage d'ouvrage (recettes prévisionnels, dépenses d'exploitation, dépenses d'investissement, recettes nettes, annuités d'emprunt, contributions des 2 collectivités) - Nouvelles approches de la tarification des déplacements.
Les tableaux de financement détaillés ont été transmis à la CPDP le 21-21-2012 ainsi que la répartition du coût de l'infrastructure par ouvrage et par activité.
2. Autres modes de transport
Les parcs-relais que vous proposez ont pour vocation un rabattement sur des lignes de TER. Ces parcs-relais existent déjà pour la plupart, avec une capacité de rabattement de plus de 2 000 places en gares sur les 3 branches de l'ouest lyonnais. Des augmentations de capacité sont encore prévues dans le cadre du projet REAL (Réseau Express de l'Aire métropolitaine Lyonnaise) mené en lien avec la Région Rhône Alpes. Il s'agit bien d'offrir des capacités de rebattement aux habitants de l'ouest lyonnais « au plus près de chez eux », de manière à limiter les trajets en voiture L'augmentation de la fréquentation TER a bien été prise en compte dans les simulations de trafics à l'horizon 2030, avec une croissance optimiste de +5% par an, dont une partie en rabattement vers les parcs-relais des gares de l'ouest.
Par ailleurs, le projet d'Anneau des Sciences prévoit la création ou l'agrandissement de plusieurs parcs-relais du réseau du SYTRAL, aux points d'interconnexion stratégiques de la nouvelle infrastructure et du réseau de transport en commun. Ces parcs-relais permettront alors d'organiser le rabattement vers les transports en commun urbain, dans la zone de desserte des TCL, à savoir le Périmètre des transports Urbains.
3. Impact A89
L'A89 a bien été pris en compte dans les études de trafic réalisées.
La réalisation du barreau A89/A6 a été annoncée par le préfet pour 2017. Le Grand Lyon souhaite que ce barreau écarte les flux de transit du coeur de l'agglomération et propose un barreau A89/A6 plus au nord que celui qui a fait l'objet d'une concertation courant 2011.Voici les cartes présentant la gestion souhaitée par le Grand Lyon pour les trafics de transit est/ouest et nord/sud.
Question 163 - Comment ne pas s'interroger sur la finalité d’un projet qui consiste à détourner la circulation de l'entrée nord du tunnel sous Fourvière pour la réinjecter à la Saulaie par le tracé court ?
Posée par Guy BOUBEL (OULLINS), le 22/01/2013
1. L'anneau des sciences ne risque-t-il pas de canaliser les flux provenant de l'A89 ; l'A45 ; et l'A6 ? (la réponse, d'un vice-président du Grand Lyon qui s'appuie sur la réalisation pour le moins hypothétique du grand contournement par l'ouest lyonnais ne rassure pas.).
2. Les transports de fret en provenance de l'A6 et à destination du sud de l'agglomération, ne préféreront-ils pas privilégier, par gain de temps, l'anneau des sciences à la rocade Est (le seul frein actuel étant le bouchon du tunnel sous Fourvière) ?
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1. L'anneau des sciences ne risque-t-il pas de canaliser les flux provenant de l'A89 ; l'A45 ; et l'A6 ? (la réponse, d'un vice-président du Grand Lyon qui s'appuie sur la réalisation pour le moins hypothétique du grand contournement par l'ouest lyonnais ne rassure pas.).
2. Les transports de fret en provenance de l'A6 et à destination du sud de l'agglomération, ne préféreront-ils pas privilégier, par gain de temps, l'anneau des sciences à la rocade Est (le seul frein actuel étant le bouchon du tunnel sous Fourvière) ?
3. Est-il opportun de rajouter à la difficulté de circuler sur Bd Laurent Bonnevay, aux heures de pointes, en proposant le Tracé court ou anneau des sciences ? (pourquoi s'obstiner à vouloir relier, à tout prix, les hôpitaux lyon sud à Gerland via la Saulaie en rejetant toute solution de transport en commun ? L'objectif n'est-il plus de limiter l'entrée des voitures en ville ?)
4. Le Maître d'ouvrage, qui semble privilégier le projet court "anneau des sciences" au détriment de toutes les autres solutions, s'est-il interrogé sur la pérennité à moyen ou long terme des sites SEVESO situés à proximité et exclus du projet porté par l'anneau des sciences ? (seul le tracé long « Rocade » englobe ce périmètre et anticipe sur un développement plus large au sud de Lyon) > Réduire la taille du message
1 &2. Vous suggérez que l'Anneau des Sciences pourrait supporter des flux provenant des autoroutes A89, A45 et A6 ainsi que du transport de marchandises. Le Grand Lyon exclut cette possibilité et souhaite que l'Anneau des Sciences soit destiné au trafic d'agglomération. C'est pourquoi, il attend de l'Etat un engagement sur la gestion du trafic de transit national et international par la réalisation d'un grand contournement. Cette décision de l'Etat constitue pour le Grand Lyon une condition pour réaliser l'Anneau des Sciences.
3. Le projet Anneau des sciences est le projet qui permet de répondre aux 4 objectifs d'aménagement du territoire de l'agglomération : soulager, relier, développer, rendre accessible.
Ce projet, en se raccordant au périphérique Laurent Bonnevay, en améliore les conditions de circulation , notamment au niveau de la Porte de St Fons. En effet, les difficultés actuelles rencontrées au niveau de la section sud du Périphérique Laurent Bonnevay, sont essentiellement dues aux nombreux entrecroisements avec les brettelles d'entrées et de sorties qui supportent un grand nombre de véhicules. L'anneau des sciences permet de diminuer les trafics aux bretelles, notamment sur la bretelle du boulevard Pierre Semard qui connaît une diminution de plus de 15% par rapport à la situation « sans projet ». Sur les sections Est et Nord du périphérique Laurent Bonnevay, le projet anneau des sciences ne contribue pas à des augmentations de trafics.
Le projet d'Anneau des Sciences est un projet multimodal qui intègre de nombreux développements des modes transport en commun et modes doux (passerelle modes doux, pont urbain, aménagements cyclables. Le lien entre les Hôpitaux Sud et Gerland, qui sont des pôles majeurs des sciences de la vie et constituent, avec le site universitaire des quais, le campus Charles Mérieux aujourd'hui insuffisamment reliés, pourra notamment se faire par le métro B, par de nouvelles traversées en vélo du Rhône ou par les lignes de bus empruntant le futur boulevard urbain (ex-A7).
L'Anneau des Sciences permet de répondre à l'objectif d'aménagement du territoire qui vise à soulager les quartiers de la circulation et requalifier l'autoroute en ville. L'autoroute A6-A7, aberration en plein cour de notre agglomération sera supprimée pour être requalifiée en boulevard urbain, limitant la place de la voiture en ville au profit des autres modes de déplacement.
4. Le scénario Rocade, qui passe plus au large de l'agglomération répond de manière imparfaite à la demande de déplacements, demande qui se situe majoritairement au niveau du centre et de la première couronne de l'agglomération.
Enfin, concernant l'ensemble des sites SEVESO que vous mentionnez au sud de l'agglomération, une réflexion est menée actuellement sur l'évolution qualitative de ces activités de la vallée de la chimie à long terme pour aller vers un campus industriel mieux maillé avec son territoire environnant. Ce site accueillera demain de nouveaux projets pour renforcer l'excellence lyonnaise dans le domaine des « technologies vertes » notamment.
Question 143 - Contournement et TOP
Posée par Hélène DROMAIN, CONSEILLÈRE MUNICIPALE EELV (FRANCHEVILLE), le 14/01/2013
Il est dit que l'accord du Grand Lyon est conditionné à une INTENTION de l'Etat de réaliser un contournement du trafic nord-sud. Il y aura nécessairement un décalage dans le temps. Que va-t-il se passer pendant cette période ?
Le Grand Lyon attend effectivement que l'Etat se positionne sur la gestion du trafic de transit national et international passant au droit de l'agglomération lyonnaise, afin que l'Anneau des Sciences joue son rôle de voie destinée aux trafics d'agglomération. Le Grand Lyon a ainsi posé comme préalable à l'Anneau des Sciences, la réalisation d'un grand contournement pour détourner le trafic de transit hors de l'agglomération lyonnaise. Les résultats de la commission nommée par l'Etat et chargée d'évaluer les grands projets d'infrastructures de transport nationales sont attendus mi-2013, ainsi que les solutions proposées par l'Etat. Les travaux de l'Anneau des Sciences, prévus à partir de 2020, ne seront engagés que si une solution pour le trafic de transit est préalablement trouvée, ce qui permettra également de déclasser la partie urbaine de l'A6/A7 et de la transformer en boulevard urbain. Cette solution, selon celle qui serait retenue, ne serait pas forcément décalée dans le temps. Si néanmoins cela était le cas, il serait de la responsabilité de l'Etat de gérer la période transitoire.
Question 36 - Le COL ?
Posée par Jean-Pierre BRUSQ (LYON), le 30/11/2012
Nécessité de créer le COL pour prendre en compte l'A45 et l'A89 ? Une ville comme Lyon doit disposer d'un contournement total de l'agglo aussi bien à l'est qu'à l'ouest.
L'arrivée de l'A45 et de l'A89 telles que proposées par l'Etat sont problématiques pour le Grand Lyon car les flux sont dirigés directement vers le cour de l'agglomération. La réalisation des barreaux Nord et Sud demandée par le Grand Lyon permettrait de régler ce problème (voir carte ci-dessous).
?La décision de réaliser le grand contournement Nord Sud par l'Etat constitue un préalable au projet de l'Anneau des Sciences.
Le projet de contournement à l'Ouest est un projet inscrit dans la Directive Territoriale d'Aménagement (DTA) de l'aire métropolitaine lyonaise d'octobre 2006 portée à cette époque par la préfecture et aujourd'hui par la DREAL (service déconcentré du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie et du Ministère de l'Égalité des Territoires et du Logement) et approuvée par décret en conseil d'Etat le 9 Janvier 2007.
Le contournement par l'Est est une proposition du préfet de Région.
Question 32 - Contournement ouest de Lyon
Posée par Xavier SOUCHON (LYON 2), le 03/12/2012
L'Etat va mettre sa contribution, quelle est la part de l'Europe dans ce projet ? (Bruxelles surveille la libre circulation du tunnel de Fourvière !)
Vous nous demandez si l'Europe va financièrement contribuer à la réalisation du COL.
Au sujet du contournement autoroutier de Lyon, nous rappelons que le représentant de l'Etat est intervenu lors de la réunion d'ouverture du débat, et qu'il a annoncé que l'Etat rendrait sa décision quant aux suites à donner au projet au rendu des travaux de la commission chargée de hiérarchiser les projets du SNIT, qui s'achèveront au printemps prochain. Dans tous les cas, le public sera consulté puisque, quelle que soit la décision gouvernementale, elle se traduira par une saisine de la CNDP.
Nous transférons votre question à l'Etat afin qu'il vous apporte des précisions supplémentaires.
Cordialement,
La CPDP Anneau des sciences - TOP de Lyon
Complément de réponse du 22 janvier 2013 :
Monsieur,
La DREAL nous a communiqué la réponse suivante :
"De façon générale, l'Europe ne contribue plus au financement des projets routiers en France. Elle n'a financé, dans le passé, que des projets locaux dans des territoires en retard de développement, mais pas d'autoroutes. Par contre, l'Europe continue à financer des grands projets ferroviaires ou de voies navigables."
Vous nous demandez s'il existe un document présentant le tracé envisagé pour le COL, si celui-ci devait être réalisé. Nous vous rappelons que la décision de réaliser ou non cet ouvrage n'a pas encore été prise : lors de la réunion d'ouverture du débat, le représentant de l'État, J-F Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes, a annoncé une décision gouvernementale à la suite des travaux de la commission chargée de hiérarchiser les projets du SNIT, qui s'achèveront au printemps prochain. Pour l'État, les enjeux du transit à Lyon sont d'ordre national, voire européen. L'État juge intéressante l'idée d'un grand contournement, même si ses modalités restent donc à définir. Dans tous les cas, le public sera consulté puisque, quelle que soit la décision gouvernementale, elle se traduira par une saisine de la CNDP. L'Etat considère enfin l'idée d'un grand contournement Est par Saint-Exupéry, émise par le préfet, comme une contribution personnelle destinée à nourrir la réflexion (extrait des enseignements de la réunion publique d'ouverture).
Nous transférons votre question à l'Etat afin qu'il vous apporte des précisions supplémentaires.
Cordialement,
La CPDP Anneau des sciences - TOP de Lyon
Complément de réponse du 22 janvier 2013 :
Monsieur,
La DREAL nous a communiqué la réponse suivante :
"Comme vous l'a indiqué la CPDP, l'Etat n'est pas en mesure d'apporter une réponse avant l'achèvement du processus de réexamen du schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Avant de parler de tracés, la question est celle de la priorité de ce projet par rapport à d'autres, dans un contexte de rareté des financements publics, et de priorité accordée aux autres modes de transport que la route. Même s'il est concédé, ce projet pourrait nécessiter une part de financement public."
Lors du dernier débat de la Commission Nationale qui s'est tenu sur les questions du transit au droit de Lyon, la CNDP a conclu que le COL (Contournement Ouest de Lyon) devait se faire dans les meilleurs délais. Ce tracé avait été préféré au tracé par l'Est de Lyon parce que ce dernier était près de deux fois plus long que le COL (près de 90 km pour le CEL contre une cinquantaine de kilomètres pour le COL). Deux fois plus de distance pour le trafic de transit, c'est donc deux fois plus d'émissions de pollution. Le COL est donc un choix rationnel et judicieux. Sans compter qu'il rétablirait un peu d'équilibre entre l'est de Lyon, territoire malmené depuis des décennies, et l'ouest de Lyon, plutôt épargné. La CNDP avait fait le bon choix. Aujourd'hui, quelques esprits égarés viennent contrarier la décision sage de la CNDP. Au mépris de la justice et parfois de la vérité. Et c'est la République qui est insultée. > Réduire la taille du message
Vous nous demandez quand le Contournement Ouest Lyonnais (COL) sera inauguré, et vous ajoutez que la CNDP avait conclu, à l'issue du débat public portant sur ce projet, qu'il fallait le réaliser au plus vite.
Le COL a effectivement fait l'objet d'un débat public en 2001, conjointement avec celui du contournement ferroviaire de l'agglomération lyonnaise (CFAL), dont le bilan et le compte rendu ont été publiés en mars 2002 par la Commission nationale du débat public.
Nous rappelons que le bilan publié par la CNDP à l'issue d'un débat ne rend pas un avis sur le projet, mais présente en toute transparence et neutralité les éclairages que le débat a permis d'apporter à la problématique posée par le projet. C'est au maître d'ouvrage qu'il appartient d'indiquer, par un acte motivé, sa décision quant à la poursuite ou non du projet.
Votre question sur la date d'inauguration du COL a trouvé des premiers éléments de réponse lors de la réunion d'ouverture du débat (présentation de J-F Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes). Le représentant de l'État a annoncé une décision gouvernementale à la suite des travaux de la commission chargée de hiérarchiser les projets du SNIT, qui s'achèveront au printemps prochain. Pour l'État, les enjeux du transit à Lyon sont d'ordre national, voire européen. L'État juge intéressante l'idée d'un grand contournement, même si ses modalités restent donc à définir. Dans tous les cas, le public sera consulté puisque, quelle que soit la décision gouvernementale, elle se traduira par une saisine de la CNDP. L'Etat considère enfin l'idée d'un grand contournement Est par Saint-Exupéry, émise par le préfet, comme une contribution personnelle destinée à nourrir la réflexion (extrait des enseignements de la réunion publique d'ouverture).
Nous transférons votre question à l'Etat afin qu'il vous apporte des précisions supplémentaires.
Cordialement,
La CPDP Anneau des sciences - TOP de Lyon
Complément de réponse du 22 janvier 2013 :
Monsieur,
La DREAL nous a communiqué la réponse suivante :
"Comme vous l'a indiqué la CPDP, l'Etat n'est pas en mesure d'apporter une réponse sur le projet de COL avant l'achèvement du processus de réexamen du schéma national des infrastructures de transport (SNIT). Suite au débat de 2001, l'Etat a pris la décision le 18 décembre 2003, de poursuivre les études d'un contournement par l'ouest. Pour des raisons budgétaires, un nouveau schéma de mobilité durable définira des priorités parmi l'ensemble des projets à l'étude et conduira à faire des choix. Et, le cas échéant, un nouveau débat permettra de vérifier l'opportunité du projet."
Posée par Michel MAREC, UCIL UNION DES COMITÉS D’INTÉRÊTS LOCAUX (LYON 1), le 05/12/2012
Les prévisions de trafic de transit prévues dans le dossier tiennent-elles compte du contournement à réaliser par l'Etat ? Et quels sont les chiffres ?
On se réfère ici au dossier intitulé dossier du Maître d'ouvrage, daté du 12 octobre 2012, page 68 et page 74 : le préalable d'une décision (positive) de l'Etat sur le grand contournement de l'agglomération lyonnaise. Il est écrit dans le dossier (page 68) :''Un préalable à la réalisation de la liaison Valvert/Beaunant/Bonnevay est la décision attendue de l'Etat sur la création d'un grand contournement autoroutier de Lyon''. Puis tout le long du dossier, en particulier à la page 74, des prévisions de trafic sont estimées et fournies.......
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Les prévisions de trafic de transit prévues dans le dossier tiennent-elles compte du contournement à réaliser par l'Etat ? Et quels sont les chiffres ?
On se réfère ici au dossier intitulé dossier du Maître d'ouvrage, daté du 12 octobre 2012, page 68 et page 74 : le préalable d'une décision (positive) de l'Etat sur le grand contournement de l'agglomération lyonnaise. Il est écrit dans le dossier (page 68) :''Un préalable à la réalisation de la liaison Valvert/Beaunant/Bonnevay est la décision attendue de l'Etat sur la création d'un grand contournement autoroutier de Lyon''. Puis tout le long du dossier, en particulier à la page 74, des prévisions de trafic sont estimées et fournies.
La question :
Il ne semble pas que ces prévisions tiennent compte de la mise en service d'un contournement à faire par l'Etat. Qu'en est-il ?
Quels sont les chiffres de la circulation de transit aux heures de pointe, sur chacune des voies majeures de contournement de Lyon (le ring, la rocade est, et le contournement à réaliser par l'Etat) en 2011 et en 2030 ?
5 décembre 2012, Michel Marec, Animateur de la Commission Circulation automobile et stationnement de l'UCIL > Réduire la taille du message
Faute de prise de position de l'Etat, le tracé du futur contournement n'a pas été intégré en tant que tel dans les simulations à l'horizon 2030.
En revanche, l'effet d'un contournement a bien été pris en compte puisque la part du trafic de transit de l'axe A6/A7 a été considérée comme supportée par une voirie de contournement (techniquement, la part du transit a été "bridée" dans les modèles utilisés), et non par le réseau d'agglomération.
Dans ces conditions, la part résiduelle de transit est faible sur l'anneau des sciences (moins de 4% pour le transit nord/sud, soit environ 550 véhicules/heure en heure de pointe du soir sur 14 700 véhicules différents empruntant l'anneau des sciences à l'heure de pointe).
Le trafic de transit sur le boulevard urbain requalifié A6-A7 est négligable.
Posée par Michel RANTONNET, Conseiller municipal de Francheville (FRANCHEVILLE), le 03/12/2012
?Le TOP est indissociable du COL / CEL sinon les poids lourds traverseront le centre de Francheville du fait de la requalification du Tunnel de Fourvière.
Cette solution déplace le problème sans le régler. Cette solution n'est ni prudente, ni rationnelle compte tenu du trafic et de la densification. Déplacement de l'embolie et du scandale écologique ? De Vion à Francheville ? Où rouleront les poids lourds de matières dangereuses ?
Le projet d'Anneau des Sciences comprend un projet de territoire, une stratégie multimodale ainsi qu'une infrastructure routière enterrée à 80%. Global et intégré, ce projet répond aux objectifs suivants: Soulager les quartiers de la circulation et requalifier l'autoroute en ville ; Relier les sites de développement et les pôles d'innovation ; Rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines et Développer les sites de projets urbains et économiques de l'Ouest.
Au titre de l'objectif "Soulager de la circulation automobile", le projet intégre la requalification des voiries de l'Ouest et de l'autoroute A6/A7. La requalification de l'A6/A7 est conditionnée à la réalisation du Grand Contournement de Lyon par l'Etat, préalable indispensable à son déclassement et à sa requalification effective en boulevard urbain. Dans le cadre du projet, les problèmes environnementaux posés actuellement par l'autoroute A6/A7 en cour de ville seront résolus et non pas déplacés à l'Ouest comme vous le pensez. En effet, l'enterrement à 80% de l'infrastructure permettra de préserver les espaces urbains de l'Ouest (limitation au maximum du bruit, vibrations et pollution de l'air au niveau des portes) comme les espaces naturels et les corridors écologiques.
Vous dites également que cette solution n'est pas rationnelle compte tenu de la densification. Au titre des objectifs cités ci dessus, le projet de l'Anneau des Sciences permettra au contraire aux territoires traversés de se développer grace à l'amélioration de leur cadre de vie, au renforcement de leur accessibilité (en voiture et en transport collectif), à la mise en synergie des pôles économiques et de recherche et au développement de projets urbains et économiques.
Vous demandez également si le projet ne déplacerait pas les problèmes de congestion du trafic de Lyon à Francheville. Le volume moyen de véhicules sur l'axe A6/A7 est aujourd'hui d'environ 115 000 véhicules/jour. Le projet ne prévoit pas de reporter intégralement ce trafic vers l'Anneau des Sciences. En effet, l'Anneau des Sciences est un projet multimodal qui assure une meilleure organisation des déplacements et un meilleur report modal vers les transports collectifs. Sur l'Anneau des sciences, le trafic prévu est estimé entre 55 000 et 70 000 véhicules/jour (cf. p.9 de la synthèse du dossier du maître d'ouvrage).
Enfin, pour ce qui est du transport des matières dangereuses, les itinéraires détaillés en lien avec l'agglomération lyonnaise seront précisés ultérieurement. En effet, le débat public se situe à une phase très amont des études, portant principalement sur l'opportunité du projet.
« Une décision préalable : écarter les trafics de transit du cour de l'agglomération. Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l'agglomération exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d'écarter les flux nationaux et internationaux du cour de l'agglomération. La réalisation de l'anneau des sciences, infrastructure dédiée au trafic d'agglomération, est donc conditionnée à une prise de décision de l'état qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d'un grand contournement de l'agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud. Les collectivités locales souhaitent également que des barreaux autoroutiers soient réalisés au nord et au sud de l'agglomération afin d'éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l'axe A6/A7 et le cour de l'agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels. »
Quelle est alors l'utilité d'avoir engagé 7 millions d'euros d'études pour le débat public avant d'obtenir l'engagement ferme de l'Etat pour écarter tous les trafics nationaux et internationaux cités (A6/A7 et A89, A45) ? L'engagement ferme ne suffit pas, il faut bien sûr en face les fonds nécessaires pour les réaliser de façon coordonnée. Les barreaux autoroutiers A89 et A45 ne doivent-ils pas être décidés, engagés, bref, être une « condition préalable », sine qua non, du TOP et pas de simples « souhaits » ? Quelles sont les communes situées au cour de l'agglomération ? Jusqu'où situez-vous l'agglomération ? Les flux nationaux commencent à partir de quels départements ? > Réduire la taille du message
Les projets d'aménagement publics nécessitent un temps d'étude et de travaux importants et sont contraints par des procédures et délais règlementaires ; il est donc nécessaire d'anticiper ces temps d'études et de procédures. Le Grand Lyon ouvre en faveur d'une prise de décision rapide sur les projets qu'il estime nécessaires pour résoudre les problèmes de gestion de trafic dans l'agglomération.
Les barreaux autoroutiers Nord et Sud ainsi que le grand contournement de l'agglomération ne sont pas du ressort du Grand Lyon mais relèvent d'une décision de l'Etat.
L'agglomération lyonnaise désigne le territoire qui s'étend du val d'Yzeron à l'Ouest à la plateforme multimodale de Lyon-Saint Exupéry à l'Est et du val de Saône au Nord au bassin de l'Ozon au Sud. Il recoupe le périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT).
Le coeur de l'agglomération lyonnaise correspond au centre dense - en termes de démographie et de services - constitué par les communes de Lyon et Villeurbanne.
Enfin, les flux nationaux (ou de transit) désignent tous les déplacements qui traversent ou contournent l'agglomération et qui ne sont ni "en origine" ni "en destination" de l'agglomération.
Question 11 - Le coût total, en incluant le grand contournement ?
Posée par Bernard GIRARD (LYON 6), le 17/11/2012
Le maître d'ouvrage conditionne la réalisation du TOP à la réalisation par l'Etat d'un grand contournement autoroutier pour le grand transit, à l'ouest ou à l'est (pages 28 et 29 du DMO). Peut-on avoir une estimation des coûts de cet ouvrage supplémentaire, afin de mieux appréhender l'ensemble de l'investissement ?
Vous dites que le maître d'ouvrage conditionne la réalisation de son projet, baptisé « Anneau des Sciences » à la réalisation par l'État d'un grand contournement autoroutier pour le grand transit, à l'Ouest ou à l'Est et vous souhaitez avoir une estimation des coûts de cet ouvrage supplémentaire.
La commission particulière du débat public a voulu que la question du transit et des flux nord-sud soit abordée dès la réunion d'ouverture, car le maître d'ouvrage a conditionné la réalisation de son projet à la décision de l'État sur un grand contournement de Lyon pour assurer la fonction de transit (voir le « mot des présidents » page 7 du dossier). C'est pourquoi il est prévu qu'un représentant de l'État s'exprime sur ce sujet le 29 novembre lors de la réunion d'ouverture du débat.
Il est bien entendu que, quelle que soit la décision ultérieure de l'État, tout projet de contournement devra faire l'objet d'une saisine spécifique de la commission nationale du débat public (CNDP) sur la question du transit (par l'Est ou par l'Ouest). Autrement dit, le débat sur le projet Anneau des Sciences ne pourra en aucune façon être considéré comme une concertation suffisante pour la localisation « d'un grand contournement autoroutier pour le grand transit, à l'Ouest ou à l'Est ». L'objet du débat public ne porte que sur l'objet de la saisine, c'est-à-dire le projet « Anneau des Sciences ».
En ce qui concerne une estimation des coûts des ouvrages que vous évoquez, nous transférons cette question à l'État pour qu'il vous donne des éléments de réponse.
Cordialement,
La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon
La réponse de l'Etat
Le projet de COL (contournement ouest de Lyon), tel qu'il était prévu en 2005, figure sur la diapositive n°6 de la présentation du préfet lors de la réunion du 29 novembre.
A l'intérieur du périmètre d'études, qui va du sud d'Anse jusqu'au secteur de Vienne, il a été identifié plus de 300 possibilités de passage, mais aucun choix n'a été fait. Sur la base de ce travail, la fourchette de coût a été estimée entre 1,2 et 2,9 milliards d'euros en 2008. Les prix ont augmenté de 10% depuis 2008, et la valeur basse ne peut pas être considérée comme réaliste.
Les diapositives suivantes de cette présentation illustrent des évolutions possibles de ce projet, à partir des documents préparatoires à un futur schéma national ou régional des infrastructures. Une décision de principe sur l'avenir de ce contournement pourrait intervenir au printemps 2013, et le cas échéant, un nouveau débat public serait organisé avant d'en poursuivre les études.