Les 9 et 19 juillet, le Grand Lyon et le Conseil Général du Rhône ont pris la décision de poursuivre les études du projet Anneau des Sciences. Ils précisent les mesures qu'ils ont prévues en réponse aux enseignements du débat ainsi que les modalités d'information et de participation du public tout au long de la réalisation du projet.
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Ils maintiennent par ailleurs le fait que le projet soit conditionné à la réalisation du contournement autoroutier de Lyon. Ce dernier est classé par le gouvernement en seconde priorité, dans la liste des projets à engager entre 2030 et 2050, suivant les recommandations de la commission « Mobilité 21 » (voir ci-dessous).
Enfin, ils souhaitent mettre en place une concertation avec le public et les acteurs locaux. Le Grand Lyon annonce qu’il demandera à la Commission Nationale du Débat Public de désigner un garant, qui sera chargé, de veiller à la mise en œuvre des modalités d’information et de participation du public.
En octobre 2012, le gouvernement avait confié à une commission, présidée par Philippe Duron et composée de parlementaires et de personnes qualifiées, la mission de trier, hiérarchiser et mettre en perspective les grands projets d’infrastructures de transport. Cette commission dite « Mobilité 21 » a présenté ses conclusions le 27 juin dernier, que le gouvernement actuel partage et dont il a retenu un des scénarios financiers le 9 juillet dernier.
Concernant le projet de grand contournement autoroutier de Lyon, la commission reconnaît « la réalité du problème de la traversée de la ville de Lyon par les autoroutes A6 et A7 ». Pour autant, cela ne permet pas selon elle « de conclure qu’un grand contournement routier par l’Ouest ou par l’Est apportera une réponse définitive aux problèmes de saturation de cette traversée en raison de la faible part de trafic qui pourrait avoir naturellement intérêt à se reporter, toutes choses étant égales par ailleurs, sur ce contournement ». Elle recommande d’approfondir les réflexions et études engagées et suggère que soit notamment examinée la mise en place d’un péage urbain. Elle classe à ce stade le projet en seconde priorité, soit dans la liste des projets « ayant vocation à être engagés entre 2030 et 2050 et dont les études doivent être poursuivies en fonction de cette échéance ».
Dans le cadre du débat, le Grand Lyon a déclaré subordonner la réalisation de l’Anneau des Sciences à une décision de l’État sur le grand contournement de l’agglomération. Il a maintenu cette condition dans sa décision de poursuivre le projet.