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Question n°104

Quelles tailles de bateaux autorisées dans la zone et assistance en hélicoptère possible ?

Ajouté par DFDS Seaways ( Dieppe), le
[Origine : Réunion publique]

La question suivante a été posée à l’oral au cours de l’atelier thématique du 12 juin. Dans la mesure où elle est restée sans réponse, la commission a pris l’initiative de la publier sur le site afin qu’une réponse écrite lui soit apportée. Elle a pu faire l’objet de légères reformulations en la passant à l’écrit.

"Quelles tailles de bateaux seraient autorisées à naviguer dans la zone ?(Question reformulée)

Sera-t-il possible d’apporter une assistance ou de faire des recherches par hélicoptère ? (Question reformulée)"

Date de la réponse:
Réponse de Eoliennes en mer Dieppe - Le Tréport (maître d'ouvrage), le
Réponse:

Bonjour,

Navigation au sein du parc
La décision concernant la possibilité de naviguer au sein du site reviendra à la Préfecture Maritime. Cette décision fera suite à la tenue d'une « Grande Commission Nautique » qui réunira les représentants de l'Etat et des usagers de la mer. Celle-ci devra donner un avis sur les propositions qui seront faites par le maître d'ouvrage à l'issue des discussions du Groupe de Travail et sur les dispositions qu'il s'engage à mettre en œuvre pour assurer la sécurité maritime.
A titre de comparaison, les projets de Courseulles-sur-Mer, Saint-Nazaire et Fécamp, issus du 1er appel d'offres éolien en mer, ont tous fait l'objet d'une Grande Commission Nautique en 2015. Dans les trois cas, les navires de longueur inférieure à 25 mètres ont été autorisés à naviguer au sein des futurs parcs.

Recherche et sauvetage
En France, les Préfets Maritimes sont, sur chaque façade, l'autorité compétente pour les actions de sécurité et de sauvetage. Ils s'appuient, pour la coordination opérationnelle, sur les Centres Régionaux Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS).

Dans le cas du projet de parc éolien de Dieppe – Le Tréport, c'est le plan ORSEC Maritime Manche Mer du Nord qui s'applique pour définir les dispositions liées à la gestion de l'urgence maritime. Ce dispositif détermine l'organisation des secours et des interventions en mer en matière de sécurité civile et définit dans ce domaine les modalités de direction des opérations.

Intégré dans le plan ORSEC Maritime, un Plan d'Intervention Maritime (PIM) spécifique au parc éolien sera rédigé par le maître d'ouvrage, en lien étroit avec la Préfecture Maritime Manche Mer du Nord et le CROSS GRIS-Nez (sous réserve de la validation de la Préfecture maritime). Ce plan décrira à la fois les phases de construction, d'exploitation et de démantèlement du parc éolien et précisera, pour chaque risque identifié, la réponse adaptée et l'organisation des secours correspondante (et le cas échéant, la possibilité ou non de réaliser des opérations de recherche et sauvetage par hélicoptère). En guise de comparaison, les Grandes Commissions Nautiques des projets du premier appel d'offres (notamment Courseulles-sur-Mer et Fécamp) ont fait référence au besoin d'intervention par hélicoptère en cas d'urgence au sein du parc.

Nous nous tenons à votre disposition pour tout complément d'information.

Complément de la Préfecture maritime :

La mise en place des règles et usages doit se faire dans l’objectif de maintenir un niveau optimal de sécurité maritime.

1) Les commissions nautiques locales et les grandes commissions nautiques qui se sont tenues pour les parcs du premier appel d’offre (sur la façade de la Manche et de la mer du Nord ; Courseulles-sur-Mer et Fécamp) ont permis d’identifier des règles et des prescriptions à mettre en place. Celles-ci ont été formulées par des recommandations. Parmi elles figure celle de ne pas autoriser les navires de plus de 25m à pénétrer dans le parc (hors navire d’Etat et navires de servitude et de maintenance du site éolien). Le préfet maritime s’appuiera sur l’ensemble des recommandations formulées par les commissions nautiques pour établir les règles de navigation et d’usages au sein et aux abords des parcs éoliens de Dieppe-Le Tréport.

2) Le préfet maritime a identifié les enjeux d’un tel projet et les impacts induits en termes de sécurité maritime. Les conditions nouvelles dans lesquelles devront se dérouler les opérations de secours, notamment par moyen aérien doivent être appréhendées et adaptées.