DOSSIER DU MAÎTRE D’OUVRAGE L’insertion du projet au sein du territoire
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et accompagner les acteurs locaux de l’énergie, le
Conseil régional en partenariat avec la préfecture de
Région a mis en place 6 groupes de travail spécifiques.
Piloté par le Conseil régional de Haute-Normandie,
un groupe de travail sur l’emploi et la formation a été
spécialement mis en place. En étroite collaboration
avec les porteurs de projets, un travail d’identification
des compétences et de recensement des formations a
permis de confronter les besoins au contexte local.
La région Haute-Normandie dispose d’une offre de
formation initiale dont l’évolution est actuellement à
l’étude (certaines promotions se remplissent diffici-
lement). En matière de formation continue, certains
manques ont été identifiés (plasturgie, spécificités
maritimes...) et des plans d’actions sont prévus pour
répondre rapidement et précisément aux besoins en
main-d’œuvre d’un parc éolien en mer.
des parcours de mobilité professionnelle et l’identifi-
cation des pré-requis des salariés. La mise en place
d‘un dispositif intégré emploi-formation-insertion est
également prévue pour faciliter le recrutement local
de personnes éloignées de l’emploi.
Le maître d’ouvrage et son partenaire Alstom s’en-
gagent à confier 5 % du volume d’heures totales néces-
saires à la construction et à l’exploitation du parc aux
personnes éloignées de l’emploi. Afin de parvenir à ce
niveau, la part d’insertion envisagée est variable pour
chaque activité selon le niveau de technicité et d’expé-
rience requis.
La capacité de mobilisation du terri-
toire en faveur de la formation est un
atout important
La Haute-Normandie a fait de l’éolien en mer une prio-
rité. Pour mieux appréhender les enjeux de la filière
Les effets du projet de parc éolien en mer au large de Fécamp ont été évalués à partir de
différentes études et de retours d’expérience sur des parcs existants. En choisissant une
éolienne de 6mégawatts (puissance parmi les plus élevées des éoliennes commercialisées),
le maître d’ouvrage a cherché à limiter l’emprise du parc et à réduire sa visibilité sur la
ligne d’horizon afin de préserver au mieux le patrimoine paysager du territoire. Des études
environnementales complémentaires sont en cours de réalisation, en particulier un suivi
des ressources halieutiques, une évaluation des incidences du projet sur la zone Natura
2000 et sur les mammifères marins.
La pêche professionnelle et les activités nautiques sont également prises en compte afin
de préserver ces activités tout au long du projet et d’assurer les conditions nécessaires à
la sécurité maritime.
S’il est mis en œuvre, le projet contribuera à la création d’une filière industrielle française
de l’éolien en mer. Avec une capacité de production de 100 éoliennes par an, les quatre
usines prévues à Cherbourg et Saint-Nazaire devraient générer environ 1000 emplois
directs et 4 000 emplois indirects. La fabrication des fondations et la construction du
parc mobilisera 800 emplois. L’exploitation et la maintenance du parc doivent, quant à
elles, générer la création d’une centaine d’emplois. Le maître d’ouvrage s’implique dans
la promotion des métiers liés au projet et dans l’adaptation des formations à la filière
éolienne.
SYNTHÈSE