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AVIS
Les viaducs
par Jacques DE NAVACELLE (MIRVILLE), 21/01/2012
Cette option très intéressante surtout avec les contraintes financières actuelles, ne fait pas état d'études sur la capacité des viaducs existants à Barentin et à Mirville pour supporter les vitesses prévues. Le cas des tunnels a été étudié mais rien sur ces viaducs construits en briques dans les années 1850. Quelle est la raison ?
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Dans l'étude prise comme entrant et actualisée (Levée d’option pour l’amélioration de la vitesse de la ligne Paris – Mantes – Rouen – Le Havre, SNCF, 1998), la SNCF avait prévu de limiter la vitesse pour les circulations pendulaires à 160 km/h sur le viaduc de Mirville. Elle spécifiait qu'un passage à une vitesse supérieure nécessiterait d'engager des investigations importantes sur l'ouvrage afin de déterminer la nature et le coût des travaux à réaliser.
Pour les autres viaducs (considérés comme des Ponts-Rail), la SNCF explique qu'ils nécessiteront, suivant les calculs liés au relèvements de la vitesse et au ripage de la voie sur l'ouvrage, soit le confortement, soit le renforcement, soit le remplacement du tablier.
Ainsi, pour les viaducs de Mirville et de Barentin que vous mentionnez, des investigations supplémentaires sur les ouvrages ont été recommandées en 1998. Aucune étude n’a été réalisée à ce jour.
Au stade de notre étude, ces mesures, indispensables pour un éventuel relevage des vitesses, ont été intégrées dans les "sommes à valoir" (fixée à 10% des coûts du programme chiffré) , et devront être identifiées de manière plus précise si ce scénario alternatif devait être étudié plus en avant.