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< RETOUR À L'EXPERTISE COMPLÉMENTAIRE
AVIS
Une étude à compléter
par Nicolas CATTEAU (SAINT MARCEL), 23/01/2012
Cette étude montre une fois de plus que tous les usagers normands situés entre Vernon et Oissel ne sont pas pris en compte. En effet, que ce soit dans le dossier de RFF ou celui-ci, les trains circulant sur la ligne classique entre Rouen et Vernon pour relier Paris sont condamnés à être ralentis une fois de plus. Le graphique des temps de trajet de ce dossier est clair : entre la situation actuelle et celle avec LNPN (complète ou remaniée), Vernon s'éloigne de Paris ET de Rouen. C'est la seule gare pour laquelle les temps de trajet augmentent : perte des trains directs vers Paris et ainsi allongement des temps de parcours de 4 à 6mn. De plus les trains vers Rouen perdraient également 6mn à Val-de-Reuil pour laisser passer les trains rapides Paris-Rouen. Je ne peux pas croire que les décideurs envisagent un aussi triste avenir pour les usagers de la ligne Vernon-Rouen. Pour rappel : Vernon est la 2e gare de Haute Normandie pour son trafic vers Paris. Vernon est la gare d'accès au 2e site touristique normand (600 000 visiteurs/an à Giverny). Vernon a un fort potentiel de développement. L'agglomération de Vernon (la Cape, 50 000 habitants) ne peut être traversée par les 2 branches de la LNPN et en plus subir une telle dégradation de transport. Des solutions existent certainement : à commencer par garder certains trains sans arrêt à Mantes-la-Jolie. Et étudier l'option de raccordement de la ligne LNPN à l'Est de Vernon et non pas à l'Ouest comme le préconise ce dossier. Ce dernier ne tient pas compte du possible déplacement de la gare actuelle vers la caserne Fieschi avec création de voies terminus pour les trains franciliens afin de désencombrer les voies vers Rouen. La connexion de la LNPN à l'est de Vernon, peut-être un peu plus difficile à tracer, éviterait la double saignée de la ligne sur le territoire de la CAPE, tout en empêchant les conflits omnibus-directs. De plus, les 4 voies à partir de Vernon sont déjà là ... Vernon, tout comme Evreux, Rouen, Caen, Le Havre, Bernay, Lisieux, Cherbourg ... doit pouvoir profiter de la LNPN. Vernon doit aussi avoir la possibilité de s'en servir pour son développement. Vernon ne doit pas être sacrifiée ! Il ne s'agit pas de remettre en cause la projet, mais tout simplement de tenir compte aussi de Vernon ! VOS COMMENTAIRES
Si Vernon ne se défend pas, ce sera le cas
Les nombreux sillons libérés sur la ligne classique seront repris par le Fret (c'est le but). Ajouté par Nicolas CATTEAU (SAINT MARCEL), le 24/01/2012 Erreurs dans le rapport concernant Vernon.
Vous écrivez que ''Vernon est la seule gare pour laquelle les temps de trajet augmentent'', mais n’y a-t-il pas une erreur sur la Figure 1, page 4 de l’expertise complémentaire (aussi sur le Tableau 3) ? Il me semble que les 3 temps de trajet (LNPN, alternatif, et actuel), sont inversés sur le graphique ! Comme le précise clairement la présentation de RFF faite à la réunion de Vernon, le temps de trajet Paris-Vernon avec la LNPN serait de 39 minutes avec un arrêt à Mantes, contre 48 minutes, meilleur temps du sans arrêt actuel. Logique puisque Vernon profitera comme toute la Normandie de la ligne nouvelle en Ile-de-France. Ajouté par Marius MOUCHEL (VALOGNES), le 26/01/2012 |
Je n’ai pas fait d’étude en profondeur sur la question, mais il me semble que si tout le trafic Grandes Lignes vers Rouen était détourné par la LNPN, de nombreux sillons seraient libérés pour améliorer la desserte locale de Vernon et de la vallée de la Seine. Or une augmentation de fréquence a autant de valeur, sinon plus, qu’un gain de temps de quelques minutes. Quel est l’intérêt d’un train plus rapide si vous devez l’attendre une heure après votre réunion ou votre journée de travail ?