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Question n°19

Automatisation intégrale du REGL / développement des réseaux de trams-trains et tramways

Ajouté par Jérémy-Günther-Heinz JäHNICK (Somain), le
[Origine : Local de la CPDP]

Bonjour,

Travaillant sur Wikipédia, et voyageant beaucoup dans la région pour l'illustrer, je m'intéresse beaucoup à ce projet.

Je souhaite que nous abordions l'automatisation intégrale du REGL. À l'instar du métro parisien (lignes 1 et 14), ça permettrait d'avoir une fréquence beaucoup plus élevée et un coût d'exploitation bien plus faible puisqu'il n'y aura pas de conducteurs à payer (même s'il y aura bien entendu des superviseurs). C'est le point majeur de ma question.

Pour un coût d'exploitation réduit, je suggère que l'organisme qui exploitera ce réseau exploite également des éoliennes sur la côte afin d'avoir une production d'électricité supérieure à sa consommation.

Et parce que le déplacement n'est pas qu'une affaire de grandes gares, je suggère également qu'un réseau de tramways et de tram-trains soit développé, notamment en métropole lilloise et dans le bassin minier. Pour un plus grand débit, et éviter toute saturation, je suggère que certaines sections soient quadruplées, notamment entre Douai et Arras et entre Lille et Armentières.

Je suggère que les lignes actuelles de TER puissent accéder à la future gare souterrains de Lille-Flandres, afin d'avoir une plus grande capacité. Cette gare souterraine devrait être dotée d'une dizaine de quais au lieu de seulement quatre.

La vitesse sur certaines lignes devrait être augmentée : actuellement, on ne roule qu'à 90 km/h entre Hénin-Beaumont et Lens, ce qui est bien trop peu alors que nous sommes en ligne droite. La ligne entre Don-Sainghin et Lens a aussi une vitesse maximale qui est trop faible.

Cordialement

(Voir aussi proposition n°12 dans l'espace thèmes et questions-clés)

Date de la réponse:
Réponse de La maîtrise d’ouvrage, le
Réponse:

Bonjour,

L’automatisation d’un service de transport n’est envisagée, pour des raisons de sécurité, qu’en site propre exclusif ; ce n’est pas le cas du projet de REGL, dont les services emprunteraient tous le réseau ferré national au Nord et au Sud du tronc commun Lille-Flandres-Hénin-Beaumont. Sur ce réseau ferré national, ils coexisteraient avec des circulations TER et fret.

Il est possible dès à présent pour des opérateurs ferroviaires de spécifier la part d’origine renouvelable de l’énergie électrique qu’ils se procurent ; il n’est en revanche pas envisagé de demander à l’opérateur d’un service ferroviaire d’exploiter lui-même des installations de production d’énergie.

La suggestion relative au développement des transports urbains correspond à la volonté d’accompagner le projet de REGL d’un développement important de l’intermodalité ; de nombreux projets de transports urbains en site propre, tramways et bus à haut niveau de service, sont déjà réalisés ou soumis à la concertation par les agglomérations du Nord – Pas de Calais avec le soutien financier de la Région (notamment Valenciennes, Douai, Maubeuge, Lille)

Enfin, les suggestions relatives à un renforcement accru des axes du réseau ferré national et de la capacité de la gare de Lille-Flandres peuvent constituer des enjeux de long terme, au-delà de 2030, dans la mesure où le projet de REGL donne déjà un levier considérable de développement des services et d’évolution des comportements de mobilité.