Les HCL sont propriétaires de nombreux terrains à proximité de l'hôpital sud, en particulier de sainte Eugénie.
Quel devenir pour ces terrains et les bâtiments existants ?
Que prévoir pour les 4000 étudiants attendus à l'horizon septembre 2015 (fin des travaux du TOP imaginée en 2025) ?
Quel développement de pôles d'activité/recherche liés à l'hôpital ?
Le projet tel que présenté prévoit surtout ''une urbanisation'' coté St-Genis, les développements campus et activités se faisant le long du Rhône. St-Genis a donc une vocation de dortoir qui accueille seulement des infrastructures ?

Je suis non seulement étonné mais également très inquiet après avoir lu cette contribution des Hospices Civils de Lyon.
Il n'est que très accessoirement évoqué l'apport pour les patients qui devraient logiquement être le centre des préoccupations des Hospices Civils de Lyon.
Pourquoi ne donnent ils pas leur avis ou consignes sur l'item santé des patients quand ces derniers devront respirer un air bien plus pollué qu'il ne l'est à ce jour ?
Dois-je prendre cette omission comme une validation de leur part d'une affirmation stipulant que la pollution disparaitra par enchantement au delà des 100 mètres ?
En effet tout ira bien vu que les fenêtres des malades seront à plus de 100 mètre de l'évacuation des tonnes de rejets de CO² et particules fines apportées par le périphérique, même si le site concerné est dans une cuvette. Il n'y a plus qu'à attendre qu'un expert « indépendant » veuille également nous faire croire que cela facilitera l'évacuation desdits polluants que l'on sait désormais mortel à haute dose !!!

Monsieur Le Directeur,

Votre soutien total et sans réserve à ce projet est pour le moins étonnant !
Soucieux de la santé de vos patients et de vos employés, n'auriez vous pas dû émettre quelques réserves quand à la proximité entre l'échangeur du vallon des hôpitaux et votre établissement ?
Quel habile terme marketing ... qui permet de bien se figurer les effluves de ce verdoyant îlot de nature !

Aucune inquiétude, donc, par rapport à la santé de ses patients, par contre vous indiquez toutefois, que la circulation automobiles est ''responsable de certaine pathologie à caractère respiratoire''. Uniquement en centre-ville semble-t-il : à la périphérie, ce n'est pas le cas.

Quand on reconnait que la voiture provoque des maladies respiratoires (vous auriez d'ailleurs pu rappeler, le nombre de 42 000 décès prématurés par an imputables en France à la pollution atmosphérique), la sagesse ou tout au moins le bon sens, devrait inciter à miser massivement sur les transports en commun et les modes doux. Avec les 2,5 milliards d'euros prévus pour le TOP routier, on doit pouvoir en faire des dizaines de km de transport en commun et des 100 de km de pistes cyclables.
Au lieu de cela, vous n'évoquez même pas le troisième scénario présentant une alternative tout transport en commun. De même les déplacements en mode doux vous semblent totalement étrangers. Leur développement est pourtant particulièrement vigoureux sur Lyon et le Grand Lyon.
Enfin, sachant que toute nouvelle infrastructure est saturée dans les 4 à 5 ans suivant son ouverture (cf avis scientifique de Charles Raux), ''l'amélioration de la fluidité du trafic dans et autour de Lyon'' sera bien éphémère.
Comme pour les transports en commun, l'offre crée l'usage et la construction de cette infrastructure routière ne fera que contribuer à une fuite en avant anachronique qui ne manquera pas de conduire à plus de congestions et de pollution routière.
NB: certaines villes américaines projettent de construire leur 5ième périphérique concentrique, tant les 4 autres sont déjà totalement saturés ...
N'hésitez pas à nous répondre,
Respectueuses salutations citoyennes,