Le dossier principal du Maître d'Ouvrage (pages 83 à 85) soutient qu'il faut boucler l'autoroute pour relier les pôles universitaires et économiques d'excellence. Or la carte page 85 montre que l'autoroute ne traverse pas ces divers pôles, qu'elle passe généralement à plusieurs kilomètres. Au contraire ces pôles sont déjà presque tous desservis "au pied de l'immeuble" par des transports collectifs forts. Notamment les plus importants, entourés par un trait noir (Manufacture des Tabacs, Les quais, Berthelot, Gerland, Lyon sud) sont sur le tracé des métros B et D. Le Maître d'ouvrage peut-il clarifier pourquoi il développe une autoroute qui viendra concurrencer des transports en commun forts financés et construits par lui-même, et dont il doit souhaiter la plus haute attractivité ?
Monsieur,
L’Anneau des Sciences répond à plusieurs objectifs :
• Soulager les quartiers de la circulation et requalifier l’autoroute en ville
• Relier les sites de développement et les pôles d’innovation
• Rendre accessibles les bassins de vie et les polarités urbaines
• Développer les sites de projets urbains et économiques de l’ouest
Créer du lien entre les différents pôles d’enseignements supérieurs est un des objectifs du projet. L’Anneau des Sciences, en améliorant l’accessibilité des pôles universitaires et économiques, encourage leur synergie et leur visibilité. Il n’est pas nécessaire pour cela de concevoir une porte d’échange avec chaque pôle d’enseignement supérieur. Il s’agit bien de relier les pôles d’enseignement supérieurs qui souffrent pour certains d’un déficit d’accessibilité, comme Lyon Ouest Ecully, aux entreprises et aux pôles de compétitivité pour créer des synergies. L’Anneau des Sciences n’est pas en concurrence avec les transports collectifs. L’Anneau des Sciences permettra de libérer de l’espace et de la capacité sur les voiries de l’Ouest pour créer des lignes de transports collectifs performantes et attractives comme les lignes A2 et A4. Le projet permettra de renforcer la politique de multimodalité portée par le Grand Lyon et le Sytral avec la création de parcs-relais.