< RETOUR

Question 211 - Sur les voies rapides lyonnaises, la transformation d'une voie en couloir pour bus express ouvert au covoiturage ?
Posée par Jean SARRAILLON, (FRANCHEVILLE), le 12/02/2013

L’hypothèse du Grand Lyon de 1,45 personnes par voiture implique par exemple, mathématiquement : que 45 voitures transportent 90 personnes tandis que 55 personnes sont en « voitures solo ». Ainsi ne peut-on pas étudier, sur certaines sections de voies rapides lyonnaises, la transformation d'une voie en couloir pour bus express ouvert au covoiturage ? Si au départ on est en saturation avec 4000 véh/h et par sens, s'il n'y a que 2 voies/sens, cette voie bus & covoiturage recevrait ensuite 45% des voitures, 1800 véh/h ; 1 bus étant équivalent en occupation d'espace à 2 voiture, 100 bus/h pourraient y circuler au maximum soit 1 bus toute les 36 secondes. Les bus express envisageables pour desservir des quartiers de l'Ouest et rejoindre rapidement Lyon seraient sans doute moins fréquents ! L'autre voie seraient encombrée par les 2200 voitures, cette circulation correspondant au niveau de saturation. Il est clair qu'une situation où le covoiturage implique des voitures transportant plus de 2 personnes correspond à moins de voitures en covoiturage sur la voie bus & covoiturage ; elle entraine donc une plus forte congestion sur l'autre voie. En conclusion, permettre aux covoitureurs d’emprunter une voie bus sur voirie rapide inciterait au covoiturage par cette priorité offerte et par les difficultés de circulation sur l'autre voie restant banalisée.



Associé à Caractéristiques de la voirie; Multimodalité
La réponse du maître d'ouvrage, le 02/04/2013

Monsieur,

Le Grand Lyon souhaite que le projet d'Anneau des Sciences soit un vecteur de facilitation et d'encouragement à l'usage du covoiturage. Etant actuellement en phase d'opportunité du projet, les dispositifs et aménagements nécessaire au développement du covoiturage seront analysés dans les phases ultérieures d’études. Le dispositif que vous proposez pourrait alors étudié parmi les dispositifs possibles.

Ceci dit, nous confirmons que la réservation d’une voie au covoiturage aurait des impacts plus complexes que le premier calcul que vous présentez. En effet, comme vous l’indiquez à la fin de votre propos, le taux d’occupation de 1,45 est une moyenne qui regroupe des voitures occupées par 1, 2 mais aussi 3,4 ou 5 et plus personnes. L’impact de la suppression d’une voie sur les conditions de circulation pour le reste du trafic serait certainement important en termes de congestion.