Je vous interroge sur la "partialité" dans le pilotage des réunions. A la Sucrière, vous avez fait observer à un intervenant qu'il ne fallait pas indiquer son appartenance politique, à la réunion de Tassin vous n'avez rien dit au représentant EELV qui s'est nommé. Or de surcroit il intervenait dans la 1ère partie du débat, en redisant ce qu'il avait dit à la réunion précédente à la Sucrière, et alors que vous aviez demandé de centrer les questions sur la forme de votre synthèse et non sur le fond du dossier.
Avez-vous pris des dispositions pour une égalité de traitement et ne pas permettre une redite de thèses et oppositions maintes fois exprimées, sans aucune proposition ? Pour ma part je ne comprends pas l'objet de la prolongation si c'est pour revenir sur ce que l'on connait déjà.
Bonjour,
Voici trois éléments de réponse à votre question :
1. En ce qui concerne l'indication de l'appartenance politique, nous essayons dans la mesure du possible de faire en sorte que le débat public ne devienne pas une tribune politique en valorisant les prises de position argumentées indépendamment de leurs attaches partisanes. Le débat reste néanmoins ouvert à tous les citoyens ; les élus, représentants de formations politiques, associatives, etc, ont bien entendu droit à la parole. Il est tout à fait légitime que certains acteurs s'expriment au nom de leur formation.
2. En ce qui concerne la redite des arguments, nous rappelons que le débat public n'est pas un sondage et que nous ne comptons pas le nombre de fois où le même argument est exprimé. Les réunions sont faites pour que le public s'exprime, et il est légitime que toutes les opinions puissent être données, même si elles ont déjà été exprimées par d'autres participants au débat.
3. Enfin, nous tenons à signaler que le débat est prolongé afin qu'une expertise complémentaire, demandée par plusieurs acteurs, puisse être menée et que ses résultats soient débattus - ceci dans la limite des deux mois réglementaires.