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Question 110 - Le projet est-il compatible avec les objectifs de réduction de pollution sur l'agglomération ?
Posée par Yann CREVOLIN, (LYON), le 08/01/2013

L'agglomération lyonnaise est engagée dans un Plan Climat Energie Territorial ainsi que dans un Plan de Protection de l'Atmosphère. La collectivité s'est engagée dans un horizon proche à réduire ses émissions de poussières (liées principalement aux transports) et de CO2 (où là encore le transport joue un rôle important). Le projet est-il compatible avec ces 2 objectifs ? Si oui pour quelles raisons ?

Autre question annexe : dans les études de trafic qui ont été réalisées, quelles sont les hypothèses d'évolution qui ont été annoncées ? Ces hypothèses prennent-elles en compte l'évolution du prix des combustibles gazoil et essence sur les prochaines années, qui aura vraisemblablement un impact sur la part d'utilisation de la voiture dans les déplacements ?



Associé à Impacts environnementaux; Climat
La réponse du maître d'ouvrage, le 28/03/2013

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il génère sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan des émissions de carbone. Il est cohérent avec les hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation de gaz à effet de serre (GES) pour les années à venir.

Les hypothèses prospectives de mobilité sont construites en cohérence avec les éléments quantifiés du plan climat « vision 2020 pour une agglomération sobre en carbone ».

En effet, l’Anneau des Sciences repose sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.

Les hypothèses de taux de croissance du trafic prises en compte dans les études se basent sur les recommandations de l'État. Ces hypothèses correspondent à une augmentation du prix de baril de pétrole, qui passerait de 66 euros fin 2012 à environ 90 euros (valeur 2012) en 2030. Par ailleurs, les experts s’accordent à dire que la voiture restera un mode de déplacement important, mais que c’est son usage qui évoluera, avec le développement notamment du covoiturage et de l’autopartage. L’usage des voitures électriques ou hybrides va également s’intensifier dans les années à venir.