Pour l'anneau des Sciences vous posez en préalable : un grand contournement autoroutier de LYON : c'est indispensable pour l'écartement du trafic de transit. Néanmoins au fil des débats publics cela apparait moins évident car à chaque fois que la question est abordée vous la considérez comme ''hors sujet'' évoquant que la réalisation d'une telle infrastructure n'est pas de la compétence du Grand Lyon. Compte tenu de la récurrence sur ce point, vous en conviendrez, cette attitude donne aux habitants de l'EST lyonnais un profond sentiment de ''débat tronqué'' renforçant leur crainte de voir au final ce contournement se limiter à un raccordement sur la rocade est, ce qui impacterait une fois de plus leur qualité de vie pourtant déjà bien et suffisamment affectée aujourd’hui.
Par définition un préalable n'est-il pas une condition ''sine qua non'' à laquelle est subordonnée la suite ? Alors pourquoi le Grand Lyon n'a pas une politique plus volontariste vis à vis de ce préalable en affirmant ''PAS d'anneau (court) SANS un vrai grand contournement autoroutier'' ce qui, me semble-t-il, reste de sa seule et totale compétence. Une chronologie ''grand contournement d'abord et seulement après l'anneau court'' ne serait-elle pas la façon la plus sûre d'arriver à un consensus plus large et viser une agglomération PLUS ÉQUILIBRÉE où il fait bon vivre à l'OUEST COMME à l'EST ?
Monsieur,
Le bon fonctionnement du réseau routier et autoroutier de l’agglomération lyonnaise exige de différencier la gestion des trafics et, en particulier, d’écarter les flux nationaux et internationaux du cœur de l’agglomération.
C’est la raison pour laquelle le Grand Lyon et le Conseil Général ont indiqué que la réalisation de l’Anneau des Sciences, infrastructure dédiée au trafic d’agglomération, est conditionnée à une prise de décision de l’Etat qui devra affirmer clairement les modalités de réalisation d’un grand contournement de l’agglomération lyonnaise par les flux nationaux et internationaux nord-sud.
Les deux collectivités souhaitent également que des « barreaux autoroutiers » soient réalisés au nord et au sud de l’agglomération afin d’éviter que les autoroutes A89 et la future A45 ne convergent sur l’axe A6/A7 et le cœur de l’agglomération, accentuant les dysfonctionnements actuels.
Des schémas (« pinces ») illustrant ce propos ont été présentés et commentés lors des différentes réunions publiques.
Les représentants de l’Etat qui sont intervenus lors du débat public, ont indiqué qu’une commission dénommée commission « Mobilité 21 » était chargée d’évaluer le schéma national des infrastructures de transport (SNIT) et qu’elle devait rendre ses conclusions au milieu de l’année 2013.
Dans ce cadre, le Président du Grand Lyon a rencontré récemment le Ministre délégué chargé des transports et de l’économie maritime pour lui exposer les points évoqués ci-dessus.
Le Grand Lyon est donc en attente de la décision qui sera prise par l’Etat sur un grand contournement de l’agglomération lyonnaise.