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Question 231 - Le tunnel sous Saint Genis Laval et ses accès
Posée par Anne PFORR, (SAINT GENIS LAVAL), le 25/02/2013

Pourquoi construire un tunnel alors que les accès à ce tunnel sont déjà saturés et aboutissent obligatoirement dans une agglomération aux voies étroites ? Comment peut-on espérer régler un problème de flux de voitures et de pollution causé au centre de LYON en le déplaçant à Saint Genis Laval ? On ne sait pas régler la question de l'évacuation du CO2 dans un tunnel, comment peut-on espérer faire croire que la pollution va être traitée et supprimée à Saint Genis Laval ?



Associé à Aménagement des territoires; Entrée Sud Ouest de Lyon
La réponse du maître d'ouvrage, le 03/04/2013

Madame,

Le Grand Lyon et le Conseil Général ont fait le choix d’une infrastructure majoritairement enterrée, qui n’émergera qu’au niveau des portes d’échange, pour minimiser les effets du projet sur l’environnement et le cadre de vie des habitants de l’agglomération. Le projet permettra, sur plusieurs secteurs, de rétablir des continuités urbaines, paysagères et patrimoniales.
L'Anneau des Sciences est un projet multimodal qui assure une meilleure organisation des déplacements et un meilleur report modal vers les transports collectifs à l'échelle de l'agglomération, sans création de capacité routière supplémentaire. De plus, les mesures de régulation sur les voiries de l’ouest permettront de soulager à la fois le centre de l’agglomération et les centres-villes de l’ouest lyonnais.

La pollution sera également limitée du fait de l'enterrement de l'infrastructure.
Il faut savoir qu’un tunnel ne crée pas de pollution, mais qu’il en modifie la répartition : protection le long de ses parties enterrées, rejets plus concentrés au niveau des têtes de tunnel et éventuellement au niveau de cheminées d'extraction.

Il existe différents moyens de limiter les impacts dans l’environnement proche :
    • choix de la position des points de rejets (têtes, cheminées)
    • géométrie de l’ouvrage (dessin des têtes, hauteur des cheminées)
    • limitation du trafic
    • installation d’une ventilation mécanique, dite « sanitaire ».

D’ores et déjà, le Grand Lyon s’engage :

- À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l’ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;

- À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;

- À installer les dispositifs de traitement des rejets d’air qui existeront à l’horizon de la mise en service de l’ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D’autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants.