Comment le Grand Lyon pourrait-il respecter ses engagements pour le respect du facteur 4 impliquant une réduction de 50% en 2035 par rapport à 1990 alors que le TOP, même considéré sans trafic induit, augmenterait, selon les simulations de Air Rhône-Alpes, le CO2 de 20% par rapport à 2012 ? Ainsi, le TOP serait en OPPOSITION avec Grenelle + SCOT + SRCAE + PPA, etc. !
Monsieur,
Les études menées par le Grand Lyon montrent que, si l’infrastructure enterrée de l’anneau des Sciences est réalisée, le trafic automobile à l’échelle de l’agglomération lyonnaise ne rajoute pas d’émission de carbone supplémentaire par rapport à la situation en 2030 sans projet.
Le projet Anneau des Sciences est en cohérence avec le plan d’actions partenarial (plan climat) du Grand Lyon. Il repose ainsi sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.
De plus, la baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du débat public. On peut citer les effets d’une éventuelle restriction de la circulation avec la mise en œuvre d’un péage urbain par exemple, du développement de l’électromobilité ou encore de la densification à l’œuvre le long des corridors de transport en Commun.