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Question 178 - PPRT
Posée par Marie Josèphe VILLEDIEU, (PIERRE BENITE), le 28/01/2013

La réponse tunnel est présentée comme une réponse suffisante au regard de la sécurité dans les passages en zone PPRT. Une étude a-t-elle été faite sur les dangers des portes de la Saulaie, de Saint-Fons et sur l’emplacement des diverses cheminées d’aérations sur la zône "PPRT Arkéma - Dépôts pétroliers du Port Edouard Herriot (Oullins - Pierre Bénite - Saint-Fons)" et sur l’impact des différents effets toxiques, thermiques, surpression isolés ou concomitants envisagés en cas d’accident ?

Il est prévisible qu’aux abords de ces portes la circulation sera à certains moments de la journée très ralentie, n’est-il pas dangereux de provoquer des bouchons supplémentaires dans ces zones PPRT alors que l’on s’apprête à demander aux habitants et aux collectivités de ces mêmes zones des pièces de confinement ou autres aménagements du bâti ?



Associé à Aménagement des territoires; Caractéristiques de la voirie; Entrée Sud de Lyon; Risques & sécurité
La réponse du maître d'ouvrage, le 28/03/2013

Madame,

Dans le cadre des études d'opportunité du projet d'Anneau des Sciences, une première étude a été menée sur les PPRT. Le scénario Anneau des Sciences est concerné essentiellement par les PPRT de l'usine ARKEMA sur les communes de Pierre-Bénite et Saint-Fons.
Concernant votre questionnement sur les éventuels puits de ventilation des tunnels de l’Anneau des Sciences, une étude air accompagnée d’une étude de dispersion atmosphérique sera réalisée pendant la phase des études détaillées et permettra de définir les dispositifs à mettre en œuvre.

Aujourd'hui on compte  près de 120 000 véhicules/jour sur l'A7 sud passant au droit de ces deux PPRT. La congestion, autour du PPRT d'ARKEMA à Pierre-Bénite et Saint-Fons, est quotidienne et dure plusieurs heures aux heures de pointe du matin et du soir.

Avec l’Anneau des Sciences, ce flux sera diminué de près de 30% par rapport à une situation « sans projet » ce qui permettra d'améliorer significativement les congestions actuelles et d’améliorer ainsi la sécurité au droit des installations classées. Par ailleurs, la possibilité actuelle de stopper les flux autoroutiers en cas d’incident sera maintenue.

Cette problématique sera étudiée finement lors des études détaillées de l’Anneau des Sciences avec les services de l’État compétents en matière de risques technologiques.