Lorsqu'on entend parler du projet, il est magnifique, les élus qui y sont favorables, n'ont qu'un mot à la bouche : paysager ! A les croire, le fait de planter des arbres sur les zones enterrées et sur certaines anciennes voies, va suffire à nous faire croire que le risque de pollution supplémentaire est nul ! Parmi tous les chiffres dont nous sommes abreuvés, aucun ne concerne la pollution supplémentaire générée : qu'en est-il ? Dans le même ordre d'idée, quelle sera la pollution aussi bien atmosphérique que sonore engendrée près des échangeurs ? Car l'accès à ces échangeurs n'est pas franchement évoqué, on ignore réellement comment vont par exemple arriver les personnes voulant pénétrer dans l'Anneau des Sciences au niveau des Hôpitaux Lyon-Sud. Lorsqu'on connaît les routes actuelles, on ne peut qu'imaginer la création de nouvelles routes, donc des voitures en plus. On cherche à nous faire croire que l'Anneau des Sciences va se suffire à lui-même, mais qu'en est-il ? Que va-t-il falloir construire comme routes pour pouvoir accéder à tous ces échangeurs ? Donc quelle pollution et quel coût supplémentaires ?
Madame,
Les problématiques environnementales et de santé ont bien été prises en compte dès le stade amont du projet. A cet effet, des études environnementales ont été réalisées par un bureau d'étude spécialisé. Les résultats sont présentés dans les nombreux documents d'études sous l'intitulé "Le projet et l'environnement" sur le site internet du débat public que vous pouvez consulter pour de plus amples renseignements.
Des simulations sur l'impact du projet Anneau des sciences sur la qualité de l'air ont également été réalisées par l'organisme indépendant Air Rhône-Alpes. Les résultats sont présentés dans le document "Simulations prospectives de qualité de l'air". Ce document est disponible sur le site internet du débat.
Les pages 106 à 113 du dossier du maître d'ouvrage présentent également les principales conclusions des études environnementales et atmosphériques.
Aux Hôpitaux Sud, une voirie de connexion à la RD486 vers le vallon, inscrite au PLU depuis de nombreuses années, sera créée pour favoriser le développement du projet urbain de ce site. Hormis ce projet connu qui permettra d’accéder à l’Anneau des Sciences, la part restante des accès à l'infrastructure de l'Anneau des Sciences se fera par les voiries existantes. Certaines voiries existantes seront aménagées afin de pouvoir répondre à leur nouvelle fonction d'accès aux portes de l'Anneau des Sciences.
Les études de déplacement menées par le Grand Lyon montrent que l'Anneau des Sciences jouera un rôle de protection des centres-villes et permettra une diminution du trafic jusqu’à -30% par rapport à une situation « sans projet ». Ces études montrent aussi qu'à proximité immédiate des portes, à environ 500m de la porte, une hausse de trafic peut être certes attendue, mais dans des proportions très faibles, inférieures à 10% du trafic.
Les coûts des aménagements de voiries et de la création des bretelles d'accès sont inclus dans le budget présenté au débat. La pollution induite resterait marginale puisqu'aucune voie routière importante, hormis l'infrastructure périphérique de l'Anneau des Sciences, n'est ajoutée au réseau routier de l'agglomération dans le cadre du projet.