En l'absence d'obturation automatique de la ventilation des voitures et bus, et compte tenu de l'impact des polluants sur la santé (42000 morts prématurées / an), il est impératif d'évaluer les concentrations de polluants dans les véhicules en heures de pointe en considérant l'évolution du parc routier en 2030.
Monsieur,
En préparation du débat public portant sur l’Anneau des Sciences, Air Rhône-Alpes a réalisé une étude prospective évaluant la qualité de l’air dans l’agglomération lyonnaise en 2030, avec et sans réalisation de l’Anneau des Sciences. La modélisation intègre les évolutions du parc routier en 2030, prévues par l’IFSSTAR (Institut Français des sciences et technologies des transports, de l’aménagement et des réseaux).
Si le Grand Lyon et le Conseil Général décident de la poursuite du projet à l'issue du débat public, une étude sera menée pour évaluer plus précisément les caractéristiques du parc roulant à l'horizon 2030, en terme d'émissions et en terme de transfert ou de formation de polluants dans l'habitacle. Ces informations dépendent des réglementations à venir et des travaux de recherche des constructeurs automobiles.