< RETOUR

Question 92 - Evaporation du trafic à Lyon
Posée par Jean SARRAILLON [SAUVEGARDE DE LA VALLÉE], (FRANCHEVILLE), le 17/12/2012

Pourquoi y a-t-il eu baisse de l'usage de la voiture depuis 1995, le BPNL étant la seule autoroute urbaine créée ?



Associé à Mobilité & modes de vie; Evolutions de la mobilité
La réponse du maître d'ouvrage, le 01/02/2013

Monsieur,

L’usage de la voiture dans l’agglomération lyonnaise a diminué au cours de ces dernières années. En 1995, la voiture représentait près de 52% des déplacements alors qu’en 2006 la part modale de la voiture était d’environ 47%. Sur la même période, les déplacements en transports collectifs urbains ont augmenté, ainsi que la marche à pied et l’utilisation des 2 roues (vélo et moto).

Le Plan de Déplacements Urbains adopté en 1997 a permis de développer des politiques en faveur des déplacements en transports en commun, de la marche à pied et du vélo. La mise en service de lignes de transports collectifs performantes, la requalification d’espaces publics et une politique de stationnement  incitant au report vers les transports en commun ont permis de faire baisser la part modale de la voiture.

L'Anneau des Sciences est un projet multimodal comprenant une voie urbaine enterrée qui va permettre de réorganiser les flux de circulation. Il n’a pas vocation à donner plus de place à la voiture qu’aujourd’hui. La création de l’infrastructure va au contraire s’accompagner de requalifications de voiries qui se traduiront par une diminution de la place de la voiture en surface et une création des aménagements en faveur des modes doux et des transports collectifs. Les portes de l’Anneau des Sciences s’inscrivent dans la politique d'intermodalité portée par le Grand Lyon avec l’aménagement de parc-relais et d’aires dédiées au co-voiturage. L’Anneau des Sciences permet d’améliorer la performances des transports en commun et d’augmenter la part modale.


Commentaires

Part de la voiture en 2025
Ajouté par Bernard THIERRY, DARLY (SAINT GENIS LAVAL), le 01/02/2013

De 1995 à 2006 la part modale de la voiture a chuté de 52 à 47%. A combien peut-on estimer cette part modale aujourd'hui, en 2013, vu les développements du réseau TC, le plan Autobus, les effets de la crise, etc. ? A combien peut-on estimer cette part en 2025 ? Ne vaut-il pas mieux, dans une perspective d'avenir, investir dans les TC, ce qui serait plus conforme au développement durable, au respect des engagements de la loi n˚2005-781 du 13 juillet 2005 fixant les orientations de la politique énergétique et au respect du Facteur 4 ?


Réagissez