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Question 106 - Prospective 2030 - 2050
Posée par Jean-Marc DUSSARDIER, (TALUYERS), le 07/01/2013

Mon étonnement est grand de voir une collectivité projeter une infrastructure autoroutière pour une mise en service en 2030 sans tenir compte du point suivant. D’après un article paru dans Alternatives Economiques de décembre 2012 citant une étude de l’ADEME, si nous voulons respecter notre engagement de diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2050, « Dans les transports, deuxième secteur prioritaire, le parc automobile devrait passer de 35 millions à 22 millions de véhicules. Lesquels rouleraient au gaz et à l’électricité et seraient largement partagés : adieu la mobilité sans bornes fondée sur la voiture individuelle ! » Comment le maître d'ouvrage prend en compte cette diminution du parc automobile (près de 40 %) ?



Associé à Impacts environnementaux; Climat
La réponse du maître d'ouvrage, le 28/03/2013

Monsieur,

Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il génère sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan carbone. Ce projet est cohérent avec l'ensemble des hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation des GES pour les décennies à venir.

Les hypothèses prospectives de mobilité sont construites en cohérence avec les éléments quantifiés du plan climat « vision 2020 pour une agglomération sobre en carbone », même si les horizons temporels sont différents, puisque le PCET vise 2020 et l’Anneau des Sciences serait livré ultérieurement en 2025-2028.

Ainsi, l’Anneau des Sciences repose sur une croissance du taux d’occupation des voitures, de la part modale des vélos et des Transports en Commun.

De plus, la baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas actées à ce stade du débat public.

On peut citer les effets d’un éventuel péage urbain, d’une Zone d’Action Prioritaire pour l’Air (ZAPA), du développement de l’électromobilité, comme vous l’évoquez’ ou encore de densification à l’œuvre le long des corridors de Transports en Commun.