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Question 93 - plan climat
Posée par Cyril MATHEY, (GIVORS), le 21/12/2012

Comment se projet autoroutier peut-il être en cohérence avec le Plan Climat de 2009, où il est stipulé comme un des trois objectifs une réduction de 20% des GES ? Les alternatives que les élus et militants écologistes défendent avec un développement des transports en commun ne sont pas prises en compte : tram-train sur l'ouest lyonnais, transport par câble entre Gerland, Oullins et les hôpitaux Lyon Sud ?



Associé à Impacts environnementaux; Climat
La réponse du maître d'ouvrage, le 13/02/2013

Monsieur,

Le projet de l'Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux : les trafics qu’il supporte sont donc neutres pour l’agglomération sur le plan carbone.

Il est cohérent avec l'ensemble des hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation des Gazs à Effet de Serre pour les décennies à venir.

Ainsi, en ce qui concerne le covoiturage, le plan climat du Grand Lyon prévoit 50 000 covoitureurs en plus d’ici 2020. Dans les hypothèses retenues pour l’Anneau des Sciences, les actions en faveur du covoiturage sont renforcées, le taux d’occupation des voitures passe de 1,35 en 2005 à 1,45 en moyenne journalière : cela représente 110 000 covoitureurs en 2030. Le plan climat du Grand Lyon vise une augmentation de 25% de la fréquentation des transports collectifs soit 315 000 voyages en plus d’ici 2020 sur le réseau de transports en commun (TER, TCL, etc). L’Anneau des Sciences prévoit 480 000 voyages en plus en 2030. La part modale visée par le plan climat pour le vélo est de 7,5%. L’Anneau des Sciences reprend cette hypothèse.

Certaines des propositions faites par plusieurs acteurs au cours du débat pourront être intégrées dans les phases ultérieures d'études. Pour autant, il ne semble aujourd’hui pas pertinent de renforcer le cadencement des tram-trains, au regard du rapport entre le coût d’exploitation supplémentaire généré et le nombre de passagers supplémentaires. Par ailleurs, un transport par câble offre sensiblement le même niveau de service qu’un bus. Il ne permet pas de desservir finement le territoire et pose des problèmes d’insertion urbaine des stations et d’augmentation de capacité à long terme.