< RETOUR
Le dossier d'étude intitulé "Analyse des hypothèses TC sans infrastructure routière majeure" présente (page 9 - Hypothèse 2) l'offre de TC supplémentaire suivante :
- un bus empruntant LEOL sur deux irait vers Perrache par le tunnel ex-autoroutier sous Fourvière, avec une fréquence de 10 minutes. Quel nombre de voyageurs cela représente-t-il pendant l'heure de pointe, et sur la journée entière ?
- Quelle est la fréquence envisagée pour la navette ente Perrache et le Parc relais du Perollier ?
- toujours page 9, qu'est-ce que "la desserte du quartier Confluence par l'ouest" ?
- quel coût d'INVESTISSEMENT représentent les trois points immédiatement précités ?
Page 42 du même document (paragraphe 4 relatif à l'analyse de l'Hypothèse 3 - recherche de corridors TC nouveaux) : il est écrit "une desserte périurbaine non rentable risque d'obérer les capaciités d'investissement des AOT".
- Les bus sous l'AdS / TOP ont ils des chances, et sous quelles conditions, d'être ''une desserte périurbaine rentable'' ? S'ils ne le sont pas, seront-ils tout de même maintenus en service ?
- Y a-t-il un risque que ces bus subissent des embouteillages sur l'A6 "apaisée" et dans le secteur Perrache, où la circulation restera très élevée (à peu près autant que sur l'axe nord-sud aujourd'hui) alors même que des carrefours à niveau et des feux limiteront les capacités ?
Associé à Autres solutions; Alternatives en transports en commun
Monsieur,
Le site propre réalisé pour les Lignes Express de l’Ouest Lyonnais (LEOL) LEOL doit permettre aux bus des lignes C24E (Gorge de Loup – Vaugneray et Brindas) et 73E (Perrache – Craponne) d’améliorer leur performance et de fiabiliser leur temps de parcours. Elles transportent aujourd’hui environ 10 000 voyageurs par jour. Ces aménagements permettront de gagner entre 15 et 20 minutes. Le débranchement de ces lignes venant de l’ouest vers Perrache concernerait environ un service sur deux et offrirait ainsi un accès direct à la presqu’île.
Des études seront à mener pour connaitre de manière détaillées la fréquentation future de cette ligne.
Concernant la la navette ente Perrache et le Parc relais du Perollier, qui empruntant l’axe a6-a7 requalifiée en un boulevard urbain apaisé, sa fréquence pourrait être de l’ordre d’une dizaine de minutes en périodes de pointe. Des études seront menées pour affiner ces données et répondre au mieux au besoin des usagers.
La desserte du quartier Confluence par l'ouest s’organise autour d’une desserte renforcée de ce site depuis le sud-ouest. En effet, la requalification de l’A7 permet, par exemple, d’envisager des arrêts au droit de Confluence pour les bus circulant sur le site propre alors qu’actuellement avec l’autoroute aucun arrêt n’est possible.
Le coût d'investissement représenté par les trois points précités est compris dans les 800 millions à 1 milliards d’euros indiqués dans le dossier du maitre d’ouvrage
Pour chacune des lignes de transports en commun intégrés dans le projet Anneau des Sciences, l’objectif est une massification des flux sur des services performants, axés notamment sur une intermodalité de rabattement. Il ne s’agit donc pas d’une desserte périurbaine classique (ligne longue présentant de nombreux arrêts desservant plusieurs bourgs du périurbain, rarement compétitive avec la voiture particulière).
Les lignes de bus empruntant l’Anneau desservent des pôles intermodaux (Perrache, Gorge de Loup, Oullins et Hôpitaux) permettant de renforcer l’attractivité de ces lignes. Les lignes de bus utilisant le tunnel de Fourvière et/ou l’Anneau des Sciences bénéficieront de mesures d’insertion sur ces voiries. Ces mesures permettront d’améliorer l’efficacité et la régularité de ces lignes. . Enfin il convient de rappeler que compte-tenu des normes de circulation en tunnel, des mesures de régulation seront mises en place aux accès pour éviter toute congestion sur ces infrastructures.
COMMENTEZ 
Votre réponse se rapproche hélas des commentaires faits par le Sytral le 18 décembre après la 2ème présentation des alternatives TC :
Le Grand Lyon et le Sytral proposent qu'un bus LEOL sur deux, ou un bus toutes les 10 minutes suivent l'A6/A7.
Le Sytral et le Grand Lyon ont alors pu prétendre que les propositions des associations ne faisaient que reprendre 8 ou 9 sur 10 des projets officiels.
C'est comme si vous prétendiez que le T1 et le bus 26 qui le précédait sur le même tracé, c'est du pareil au même.
Ou même, que le métro A et le bus (la bétaillère) ligne 7 qui le précédait dans les mêmes rues, ça ne fait pas de différence.
Il est vraiment fabuleux (cet adjectif vient du mot FABLE) que l'AdS soit à ce point la solution qui résout tout, que sans l'AdS rien ne puisse fonctionner.
On aimerait qu'on ne nous impose plus de croire les fabulistes et les affabulateurs.
Réagissez