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Question 4 - Impacts environnementaux au niveau des échangeurs
Posée par Brice VALTON, (CHAPONOST), le 16/11/2012

Comment seront anticipés les impacts "bruit" et "pollution" aux alentours des futurs échangeurs et des routes départementales qui y seront raccordées ? Y aura-t-il des campagnes de mesures avant et après réalisation ? Quels sont les engagements quant à l'augmentation de ces dernières ?



Associé à Santé & qualité de vie; Impact sonore; Qualité de l'air
La réponse du maître d'ouvrage, le 13/12/2012
Monsieur,
Nous vous confirmons que l’Anneau des Sciences aura un impact limité en terme de bruit et de pollution de l'air du fait de l’enterrement de l’infrastructure à 80%.
Concernant les nuisances sonores, les études conduites nous permettent de préciser que 20 % de la population de l’Ouest et du centre (52 000 personnes environ) bénéficieront d’une baisse significative des nuisances sonores (entre 2 et 6 décibels) grâce aux diminutions de trafic en centres-villes.
Les zones émergées au niveau des échangeurs (portes de l'Anneau des sciences) et les voies d'accès seront traitées par des mesures permettant d’atténuer le bruit via notamment des revêtements de chaussée spécifiques, des protections anti-bruit et la construction équipements publics (exemple parcs-relais) faisant office d'écran accoustique.
Des campagnes de mesures seront effectivement réalisées, avant la réalisation des travaux pour permettre le dimensionnement des protections anti-bruit, et après les travaux, pour en vérifier l’efficacité.
Pour plus d’information, vous pouvez consulter la synthèse « Evaluation de l’impact environnemental des scénarios ».

Concernant les impacts sur la qualité de l'air, les premières simulations réalisées par Air Rhône-Alpes à l'horizon 2030 montrent que les riverains de l'A6/A7 requalifiée en boulevard urbain bénéficieront d'une baisse de 20 % à 40 % des émissions de polluants.
Cette même étude pointe également qu'il subsiste une surconcentration marquée de polluants au niveau des 7 émergences de l'infrastructure. Ces «points noirs » constituent des zones spécifiques plus délicates à traiter et qui feront l'objet d'une vigilance particulière.

Cette étude réalisée par Air Rhône Alpes constitue avant tout une première approche comparative des scénarii et non une étude d’impact.
Le Grand Lyon étudiera et mettra en œuvre les solutions les plus adaptées pour réduire les impacts sur la qualité de l'air au niveau des émergences de l'infrastructure. Des techniques de traitement des fumées sont actuellement en cours d'expérimentation dans plusieurs pays. Elles offriront de nouvelles techniques de traitement des émissions à l'horizon de mise en service du projet.

Pour plus d'information sur la qualité de l'air, consulter la synthèse relative à la qualité de l'air ou le rapport complet d'AIR Rhone-Alpes consultable dans les locaux de la CPDP.