Comment seront anticipés les impacts "bruit" et "pollution" aux alentours des futurs échangeurs et des routes départementales qui y seront raccordées ? Y aura-t-il des campagnes de mesures avant et après réalisation ? Quels sont les engagements quant à l'augmentation de ces dernières ?
Concernant les impacts sur la qualité de l'air, les premières simulations réalisées par Air Rhône-Alpes à l'horizon 2030 montrent que les riverains de l'A6/A7 requalifiée en boulevard urbain bénéficieront d'une baisse de 20 % à 40 % des émissions de polluants.
Cette même étude pointe également qu'il subsiste une surconcentration marquée de polluants au niveau des 7 émergences de l'infrastructure. Ces «points noirs » constituent des zones spécifiques plus délicates à traiter et qui feront l'objet d'une vigilance particulière.
Cette étude réalisée par Air Rhône Alpes constitue avant tout une première approche comparative des scénarii et non une étude d’impact.
Le Grand Lyon étudiera et mettra en œuvre les solutions les plus adaptées pour réduire les impacts sur la qualité de l'air au niveau des émergences de l'infrastructure. Des techniques de traitement des fumées sont actuellement en cours d'expérimentation dans plusieurs pays. Elles offriront de nouvelles techniques de traitement des émissions à l'horizon de mise en service du projet.
Pour plus d'information sur la qualité de l'air, consulter la synthèse relative à la qualité de l'air ou le rapport complet d'AIR Rhone-Alpes consultable dans les locaux de la CPDP.