Les métaux lourds et autres gaz à effet de serre engendrés par une infrastructure routière ne restent pas concentrés à leur point d'échappement. Ils se diluent avec l'éloignement. Je souhaiterai que ce point soit précisé et notamment que soit indiqué le seuil qui a été retenu pour considérer comme admissibles les taux de ces polluants dans l'air. En tout état de cause, ces produits ne disparaissent pas, ils ne font que se répartir dans l'atmosphère et les sols. Combien de tonnes, voire de milliers de tonnes produites annuellement ?
Monsieur,
L’effet de dilution des rejets de polluants dans l’air ambiant est très important et les experts s’accordent sur le fait que l’impact des rejets est atténué au-delà d’une distance de 100-150 mètres perpendiculairement à un grand axe de circulation. La configuration en tunnel crée néanmoins des surémissions aux entrées sorties qui peuvent impacter des zones plus larges, en fonction également des autres émissions dans ces zones.
Si la décision est prise de poursuivre le projet, le Grand Lyon s’engage :
Les seuils réglementaires de concentration de polluants en France sont les suivants :
• pour le dioxyde d'azote : 40 µg/m3 en moyenne annuelle
• pour les particules fines (PM10) : 35 jours de dépassement dans l'année du seuil de 50 µg/m3 en moyenne journalière + 40 µg/m3 à ne pas dépasser en moyenne annuelle.
L’observatoire Air Rhône-Alpes (www.air-rhonealpes.fr) est en charge de la surveillance réglementaire de la qualité de l’air en région Rhône-Alpes.
Des cartes représentant les concentrations dans l’air ambiant en dioxyde d’azote ont été établies par Air-Rhône-Alpes en 2010, et en simulation pour 2030 avec et sans réalisation de l’anneau des Sciences.
Ces cartes font apparaître en rouge les valeurs au-delà du seuil réglementaire annuel.