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Question 290 - Couverture du quai Perrache
Posée par Edmond LUCA [FNAUT], (CHARBONNIÈRES LES BAINS), le 26/03/2013

Afin de réduire à très court terme les nuisances générées par le trafic de l'A7 sur le quai Perrache de 2 km, pourquoi ne pas réaliser une couverture végétalisée comme le montre la photo de Madrid (p.89) du dossier du Grand Lyon ?
Ainsi, le bruit et les effets de coupure seraient, comme avec les tunnels du TOP, totalement éliminés des riverains.



Associé à Aménagement des territoires; Requalification de l’A6/A7
La réponse du maître d'ouvrage, le 03/04/2013

Monsieur,

La solution que vous proposez est intéressante et permettrait certainement d’améliorer le cadre de vie des riverains actuels de l’autoroute au niveau du quartier de Perrache.

Mais elle représenterait un coût important sans résoudre, pour autant, les problèmes de congestion que nous observons quotidiennement au niveau de l’agglomération et sans répondre aux objectifs que l'agglomération s’est fixée et qui sont :

  • Soulager les cœurs de ville, notamment ceux du territoire de l’ouest lyonnais ;
  • Relier les pôles d’innovation ;
  • Rendre accessibles les bassins de vie, en particulier ceux du territoire de l’ouest lyonnais ;
  • Développer des sites de grands projets.

En ce qui concerne le territoire ouest, cette solution ne permettrait pas d’apaiser la circulation dans ses centres villes, d’améliorer son accessibilité et d’assurer une desserte multimodale de grands sites de développement tels que, par exemple, le site des hôpitaux sud.

D’autre part, la réalisation à court terme des travaux d’enfouissement de la chaussée, préalables à la réalisation d’une couverture végétalisée, ne permettrait plus d’assurer  les déplacements quotidiens des grands lyonnais ni d’assurer la continuité autoroutière imposée par l’Etat.

Cette solution n’est donc pas réalisable tant que le grand contournement et l’Anneau des Sciences ne sont pas en service.

A ce terme, le trafic restant sur l’autoroute A7 (de l’ordre de 50 000 v/j) ne justifie pas l’enfouissement  de la chaussée mais plutôt la réalisation d’un boulevard urbain apaisé, tel que nous l’avons proposé.