A 2,5 M d'euros, l'anneau des Sciences ne réduit ni les consommations d’énergie, ni les gaz à effet de serre en 2030 ("bilan carbone neutre", ce qui est contraire aux objectifs du Plan Climat qui vise -20% de GES et de consommation d’énergie en 2030). Au lieu d'une nouvelle autoroute à 2,5 milliards d'euros, pourquoi ne fait-on pas des études pour aboutir au projet de territoire et de mobilité répondant à tous les objectifs ?
- améliorer les déplacements dans l'ouest
- requalifier l'axe A6/A7
- relier les territoires ouest/Sud-ouest
- et réduire GLOBALEMENT sur l'agglomération de 20% les consommations d’énergie et les gaz à effet de serre dus aux transports.
Rappelons que 2,5 milliards, c'est plus que le budget d'investissement du Sytral sur 2 mandats (12 ans ! 2 milliards environ) : mettons l'argent public sur les projets qui répondent aux enjeux d’énergie et de climat du 21e siècle, tout en améliorant la mobilité.
Madame,
La situation en 2030, si le projet d'Anneau des Sciences n'est pas réalisé, correspond à une situation d’asphyxie de l'agglomération lyonnaise. Cette situation aura des conséquences néfastes à la fois en terme environnemental, sociétal et économique. Les congestions quotidiennes et généralisées aggraveront fortement le bilan d'émissions de gaz à effet de serre, condamnant la possibilité de réduire de 20% ces gaz à effet de serre.
Le projet Anneau des Sciences vise à réorganiser les déplacements automobiles sans en générer de nouveaux, il ne crée pas de capacité routière. Au-delà, il vise à faciliter le report modal de la voiture particulière vers les transports en commun. Il est cohérent avec les hypothèses du Plan Climat et ne remet pas en cause ses objectifs de limitation de gaz à effet de serre (GES) pour les années à venir.
Avec l'Anneau des Sciences, la part modale des véhicules particuliers poursuit sa décroissance et passe ainsi de plus de 47% en 2006 à 40% en 2030.
La baisse de 20% pour le secteur transport indiquée dans le plan climat à l’horizon 2020, avant l’Anneau des Sciences, repose sur un ensemble de mesures à la fois d’urbanisme et de mobilités, dont certaines ne sont pas prises en compte dans l’Anneau des Sciences car pas encore actées à ce stade du projet. On peut citer les effets d’une éventuelle restriction de la circulation avec la mise en œuvre d’un péage urbain par exemple, du développement de l’électromobilité ou encore de la densification à l’œuvre le long des corridors de transport en Commun.
L’Anneau des Sciences permet de répondre aux quatre objectifs que vous citez, réponses développées dans le dossier du maitre d’ouvrage accessible sur le site du débat public.
Le coût du projet doit être mis en regard des enjeux et des opportunités qui lui sont liés : développement économique de l'agglomération, meilleur accès aux bassins d'emplois, suppression de l'axe A6/A7 et requalification en boulevard urbain, amélioration des déplacements dans l'ouest, soulagement des centres-villes de l'ouest des nuisances liées à l'automobile, préservation des territoires traversés avec le choix de conception d’un ouvrage à 80% enterré …