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AVIS
Irrigation de la vigne : 30 ans d'effort au panier!
Ajouté par Françoise BAUX (MONTPELLIER), 22/09/2011
La viticulture du Languedoc-Roussillon a fait de très gros efforts pour augmenter la qualité de sa production tout en réduisant les quantités produites et on veut les augmenter à nouveau en irrigant!!!? Cela me semble complètement aberrant à un moment où il y a un nouvelle crise de mévente liée à l'augmentation de la production dans les "nouveaux" pays producteurs! On a autre chose à faire avec un bien aussi précieux que l'eau et qui le sera de plus en plus!
VOS COMMENTAIRES
Pérénité végétative,un enjeu pour nos paysages!!!!!!
Ajouté par SEBASTIEN AYMOND, VIGNERON (NÉVIAN), le 18/12/2011
Avant de donner son avis sur un sujet aussi important, encore faut-il maîtriser le sujet. 
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Le débat s'est terminé le 29 décembre. Les derniers avis et contributions reçus avant cette date sont progressivement mis en ligne. Le compte-rendu et le bilan du débat seront publiés avant la fin février.
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Pour répondre à Françoise, oui, en effet, la viticulture a fait, fait et fera encore de très gros efforts (je connais peu de professions qui en ont fait autant...) mais il faut savoir qu'une vigne qui souffre ne fait pas des raisins de qualité...
> RéagissezIrrigation ne veux pas dire explosion des rendements.
Pour info, je fais partie d'une coop où les rendements moyens sont de 60 hl/ha en vin de pays et, oh miracle, 2011, une année quasi-normale voire excédentaire en pluviométrie, et bien on est a 85 hl/ha, je pense que c 'est encore très raisonnable. Et la mévente n'est pas pour tous les produits, il y a de nombreuses caves qui savent faire de l'excellent vin.
Tout est question de bon sens et d'équilibre : dans la nature, pour bien se porter, il faut pouvoir manger et boire. Si l'on est obèse, on n'est pas en forme. Il en va de même en période de disette.
> RéagissezEn agriculture, le problème est le même : le stress hydrique provoque des blocages de maturité donc des carences sur le plan organoleptique et aromatique. L'excès d'eau est peut-être profitable pour la végétation mais pas au niveau de la fructification et de la concentration de certaines molécules.
Mais à propos : que signifie pour vous le mot qualité ? Quels sont les besoins des consommateurs ?
Pour ma part je pense que nous avons grandement besoin d'eau dans nos parcelles défavorisées des Aspres où, avec des rendements de production de 35 Hl/Ha, nous avons encore de la marge sans compromettre la qualité, comme on le dit.
C'est un problème de survie pour notre secteur qui est exportateur et source de valeur ajoutée, contrairement à bien d'autres secteurs d'activité.
Pourquoi, dans les annees 70, BRL avait-elle arrête l'extention du réseau alors qu'il y avait beaucoup plus de vignes que maintenant ? Et que dire des cooperatives vinicoles qui ferment, trop de vin ?
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