Voici mes observations sur deux paragraphes du journal n°2 :

- page 4/6 : ''Des effets sur l'environnement attendus ou craints...''
Il est mentionné que le changement climatique n'est contesté par aucun participant. Oui, mais il faut préciser que les effets de ce changement sur les ressources en eau sont contestés par les modèles climatiques eux-mêmes : les modèles ne peuvent pas conclure sur la diminution voire l'augmentation des pluies d'hiver, donc sur les ressources en eau potable, essentiellement les nappes d'eau souterraine, justement alimentées quasi exclusivement par les pluies d'hiver.

- page 5/6 : ''Croissance démographique ...''
Il est signalé que la croissance démographique attendue en Languedoc-Roussillon est liée à la recherche de travail. Il faudrait ajouter que la région étant actuellement en tête pour le chômage, les prévisions de développement de la population permanente doivent être revues à la baisse, et conséquemment les besoins en eau futurs.

Dans ces conditions, la nécessité d'un recours à une ressource en eau extérieure à la région est loin d'être démontrée.

Reste le besoin d'une alimentation de secours en cas de pollutions accidentelles locales. Si ce besoin est réel, Aqua Domitia n'y répond pas parce que ce projet d'adduction ne propose pas avec l'eau superficielle polluée et polluable du Bas Rhône une ressource en eau de qualité sartisfaisante.

Mais ce besoin reste à démontrer si l'on tient compte du développement de la politique d'interconnexion des réseaux d'eau potable, et si on valorise l'utilisation du canal du Midi.