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Propriétaire d'une maison à la Guiche, je souhaite que ce projet puisse aboutir afin d'apporter du travail aux jeunes et de la prospérité dans la découverte d'un endroit de la Bourgogne peu développé touristiquement et culturellement.
Je soutiens ce projet sans aucune restriction. Je suis impatient de le voir abouti et réalisé dans les meilleurs délais. Je serai heureux de pouvoir y participer dans la mesure de mes modestes possibilités.
Nous sommes contre ce projet. Arrêtez de gaspiller l'argent public et de détruire notre environnement !
Ce sont deux positions irréconciliables : 1) La dégradation d'un site naturel à des fins purement mercantiles : multinationales, CAC 40 et tutti quanti. La création d'emplois façadée en trompe l'oeil qui ne trompe que les naïfs et les requins (je m'excuse auprès des animaux). 2) la protection pour l'avenir d'une terre vivable, développement local (le CAC 40 n' a pas le monopole des méninges).
Center Parcs, une excellence idée, formidable pour les bons riches. Elle est vraiment géniale votre idée. Cependant, ça serait bien de mettre des cygnes et des canards sur la Grosne aussi. Au centre-ville de Cluny, un Subway et un magasin Claire's Accessoires à la place de l'ancienne boulangerie, qui se situe vers la boulangerie Bio. Mais en premier bien des cygnes et des canards. Merci pour votre compréhension.
La création d'un Center Parcs en Saône-et-Loire est une opportunité pour le département en ce qui concerne l'emploi et le tourisme. Comment refuser un tel projet !!! La Saône-et-Loire restera malgré tout un département rural où il fera bon vivre. Il faut saisir cette chance et ne pas être systématiquement contre tous les projets d'envergure surtout pour notre Saône-et-Loire qui a bien besoin de tels équipements pour sortir de l'anonymat voire d'une certaine léthargie surtout pour le Charolais.
Globalement favorable : - Impact faible sur l'environnement (86 ha dans une forêt de douglas) ; - Impact favorable sur l'emploi, tant sur la construction que dans le fonctionnement, même avec des emplois à temps partiel et peu qualifiés ; - Satisfaction durant les déclarations de Center Parcs visiblement ouvert à la discussion pour favoriser la l'économie locale.
Ma suggestion : formaliser sous forme de commission avec des "sages" un suivi des actions avec les partenaires locaux pour la construction et l'approvisionnement en circuits courts.
On nous promet que "les contribuables ne donneront pas un sou" pour le projet Center parcs (dixit M. Montebourg dans le JSL du 09/06/2015).
Pourtant le Conseil départemental s'est engagé à subventionner les voiries et réseaux divers à hauteur de 5 M€. Et il est de plus en plus évident que les aménagements routiers envisagés ne seront pas suffisants. Ajoutons à cela la formation des employés prise en charge par les collectivités et Pôle emploi pour un coût estimé à 2.5 M€ (estimation basée sur INSEE Lorraine), une taxe de séjour (estimée à 250.000 €/an) qui ira financer la promotion du Center parcs plutôt que d'être ventilée sur tout le département. Ajoutons encore 1 M€ de frais de notaire. Plus d'autres frais administratifs, financiers et juridiques relatifs à la SEM et à l'AFUL. On dépasse déjà largement 10 M€.
Mais ce n'est rien comparé aux 66 M€ d'argent public investis dans le parc de loisirs. Les élus locaux nous assurent que cet investissement sera rentabilisé en 20 ans. Pour la SEM peut-être, mais peu probable en ce qui concerne les collectivités si on prend en compte le coût des équipements publics induits, le coût de l'emprunt et autres frais de fonctionnement. Sans parler des risques potentiels liés aux crises économiques, environnementales et sociales qui pourraient affecter sa rentabilité dans les 20 prochaines années.
Pierre et Vacances l'a bien compris : fidèle à sa politique de gestion des risques (pas d'immobilisation de capitaux dans l'immobilier et encore moins dans l'hébergement touristique), Pierre et Vacances ne sera que gestionnaire du site. A d'autres les risques de long terme. Et après 20 ans, Pierre et Vacances pourra se désengager totalement de l'exploitation du site. Qu'adviendra-t-il ? L'Etude de réversibilité se veut rassurante mais montre néanmoins qu'un Center parcs ne pourrait jamais être autre chose qu'un Center parcs, sauf investissements publics importants pour une reconversion. Après 20 ans, les collectivités hériteront d'un parc vieilli, passé de mode, non rentable. Qui l'exploitera ? Un opérateur privé qui négociera un loyer au rabais et laissera le parc se détériorer ? Les collectivités ? En ont-elles les compétences et les moyens ? Dix ans plus tard, les équipements arrivant en fin de vie, il est à craindre que le parc de loisirs, trop coûteux, sera abandonné et que les contribuables seront appelés à payer pour son démantèlement.
Nul doute, ce projet, s'il se fait, coûtera cher aux contribuables. Alors que ces questions restent sans réponses, les élus viennent nous sermonner avec des harangues politiciennes et des promesses vides, et de surcroît accusent les contribuables vigilants de malhonnêteté. C'est ça, la concertation ? A Charolles, cela ressemblait plutôt à un coup de force.
Ancien membre de l’inspection environnementale de Saône-et-Loire (jusqu’en 2008, ingénieur divisionnaire à la DRIRE devenue DREAL), j’ai eu entre autres, à instruire de nombreux dossiers de demande d’exploitation d’installations industrielles se terminant soit par un refus soit par un arrêté d’autorisation préfectorale. Cette démarche professionnelle m’a amené à connaitre en détail les enjeux environnementaux de nombreux projets d’installations diverses.
D’une lecture globale du dossier, on constate que les enjeux majeurs du projet de Center Parc au Rousset portent sur la qualité de l’eau et les rejets divers (effluents, déchets …). En comparant les propositions de prises en compte des risques encourus avec des dossiers de demande d’autorisation d’installations classées, on se rend compte que les mesures compensatoires proposées par le demandeur sont formulées de façon classique pour ce type de dossier, comparées à la taille des enjeux. Sans rentrer dans le détail, il apparaît donc que les risques environnementaux sont traités de façon proportionnée au projet. Par ailleurs, les risques d’atteinte à l’environnement sont nettement plus faibles que celles qu’on recense dans les projets industriels où les risques de pollution sont de façon générale nettement plus importants.
On constate cependant que dans sa globalité, le site de ce projet est un milieu naturel assez préservé. Il est donc d’une part très sensible aux atteintes environnementales et d’autre part dépourvu, dans l’état actuel, de tout équipement préventif aux éventuelles agressions à l’environnement. Il convient donc d’être vigilant sur la mise en place de ce projet et sur sa surveillance en cours de fonctionnement.
Par contre, les enjeux économiques et de développement du territoire me semblent jouer un rôle très important à l’échelon local. Quasiment sinistrée (démographie basse, activité économique faible), la région des Monts du Charolais a besoin d’activités créatrices d’emplois, ce qui est le cas avec ce projet. C’est pourquoi j’émets un avis favorable à la proposition d’installation d’un projet Center Parcs au Rousset, en préconisant cependant une vigilance environnementale forte tant dans la phase développement que dans la phase exploitation du projet. Par ailleurs, une implication des acteurs locaux est vivement souhaitable, en particulier en effectuant des démarches incitatives auprès des visiteurs pour qu’ils viennent découvrir la région de la Bourgogne du Sud aux nombreux atouts touristiques (race et bocage charolais candidatant au patrimoine mondial de l’UNESCO, plus forte concentration mondiale d’églises romanes …).
Deux points de détail du dossier :
- Les consommations d’eau prévues sur site sont précisées (3000 équivalents-habitants environ). Cependant dans des dossiers impliquant un déplacement de population, une globalisation de cette consommation d’eau est parfois fournie à une échelle beaucoup plus large en la diminuant de la non-consommation d’eau sur le lieu d’habitation habituelle des touristes (démarche qui ne peut pas être faite pour un projet industriel).
- Le projet d’installation est prévu dans un milieu forestier artificiel (espace sylvicole de sapins Douglas) dont l’exploitation habituelle se fait par une coupe à blanc à maturité, puis replantation du site exploité. Le projet de Center Parc interdit une telle exploitation, ce qui est une bonne nouvelle en particulier en terme paysager, mais obligera à faire une exploitation plus raisonnée, du type « jardinage » progressif des sapins et replantation probablement avec des espèces variées. Une telle exploitation me semble innovante, et l’exploitant pourrait utilement présenter un projet d’exploitation raisonnée de la sapinière en s’appuyant sur l’avis technique d’un organisme forestier spécialisé, type ONF ou autres.
Henri Bonnot – 71220 Saint Bonnet de Joux