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Question 41 - Sortie des aérations des tunnels ?
Posée par Raphaël BERTHOLON, (SAINT-GENIS-LAVAL), le 04/12/2012

Qu'en est-il des sorties des tubes d'aération des tunnels ? Car c'est un rejet massif en un point unique de pollution ! Par exemple, à la sortie Lyon Sud, ce n'est pas aberrant de rejeter de l'air fortement pollué à côté d'un grand hôpital ?



Associé à Caractéristiques de la voirie; Santé & qualité de vie; Qualité de l'air; Tracés et choix techniques
La réponse du maître d'ouvrage, le 31/01/2013

Monsieur,

Des dispositifs de traitement d'air en sortie de tunnel sont en cours de développement dans le monde. Le Grand Lyon, qui souhaite faire de l'Anneau des Sciences un projet exemplaire en matière d'innovation et de conception, prévoit de mettre en oeuvre ces dispositifs lors de sa construction.

Il faut toutefois noter que l'effet de dilution des rejets dans l'air ambiant est très important et que les experts s'accordent sur le fait que l'impact des rejets au-delà d'une distance de 100 mètres est très largement atténué voire annulé.

Dans cet esprit, il existe donc différents moyens de limiter l'impact des rejets d'un tunnel dans son environnement proche:

  • Choix de la position des points de rejets (têtes, puits)
  • Géométrie des points de rejet (dessin des têtes, hauteur des puits)
  • Mise en oeuvre d'une ventilation sanitaire permanente qui va accélérer l'effet de dilution par l'apport des grandes quantités d'air frais dans le tunnel

Il convient également de noter que l'amélioration du parc automobile attendue dans les années à venir, va conduire à limiter les émissions de polluants à l'horizon 2030 (horizon du projet).

En ce qui concerne l'échangeur des Hôpitaux Sud, ce sera un échangeur le plus compact possible et il ne sera pas implanté à moins de 100 mètres des bâtiments accueillant des patients.

Correctif du 31/01/2013 :

Suite à une remarque d'un participant au débat, le maître d'ouvrage a apporté la correction suivante : "Il faut toutefois noter que (...) les experts s'accordent sur le fait que l'impact des rejets au delà d'une distance de 100 m est largement atténué voire très limité".


Commentaires

Aération des tunnels
Ajouté par Franck ISSARTEL (OULLINS), le 29/01/2013

Lors de la réunion publique aux Hôpitaux sud, il a bien été précisé par le maître d'ouvrage qu'il était simplement question de dilution des ''rejets dans l'air ambiant''. Je suis effaré par cette réponse qui a d'ailleurs provoqué l'hilarité de l'assemblée (vis-à-vis de l'hôpital) et en particulier très sceptique pour le cas du vallon du Grand Revoyet... Pourquoi cela serait-il mieux que le périph actuel ou à la Mulatière par exemple, qui sont autrement mieux ventilés naturellement !
N'est-il pas envisageable de faire des cheminées (anti bruit...) équipées de filtres qui feraient réellement de ce contournement un projet innovant ?


Réagissez
Réponse de la CPDP
Ajouté par CPDP ANNEAU DES SCIENCES - TOP (LYON), le 22/02/2013

Monsieur,

La commission a transmis vos remarques et questionnements au Grand Lyon en lui demandant de vous apporter prochainement une réponse.

Cordialement,

La CPDP Anneau des Sciences - TOP de Lyon


Réponse du Grand Lyon au commentaire de monsieur Issartel
Ajouté par GRAND LYON (LYON), le 05/04/2013

Monsieur,
Votre commentaire fait écho à la question 192 à laquelle nous avons répondu, suite aux enseignements que le Grand Lyon a retenu de ce temps de débat public :

« Le projet Anneau des Sciences sera mis en service à l'horizon 2025. Les études et les procédures vont se poursuivre jusqu'au démarrage des travaux en 2020. Ce temps d'étude qui est nécessaire pour concevoir finement le projet d'infrastructure, permettra aussi d'affiner et de perfectionner les systèmes de traitement de l'air à mettre en œuvre. Les études et les tests en cours conduisent à penser que l'Anneau des Sciences pourra bénéficier d'équipements plus performants que ceux existants aujourd'hui.
D'ores et déjà, le Grand Lyon s'engage :
o À respecter la réglementation en vigueur lors de la construction de l'ouvrage, en matière de ventilation des tunnels ;
o À réaliser une étude air détaillée y compris une étude de dispersion atmosphérique aux portes, permettant de définir les dispositions à mettre en œuvre ;
o À installer les dispositifs de traitement des rejets d'air qui existeront à l'horizon de la mise en service de l'ouvrage (des évolutions sont attendues dans les années à venir).

D'autre part, des améliorations importantes du parc automobile sont attendues dans les années à venir. Celles-ci vont conduire à limiter significativement les émissions de polluants. »