Le maillon Nord-Ouest Montpellier
Cet espace de discussion rassemble les avis, questions et documents qui portent sur un maillon particulier du projet Aqua Domitia, décrit par le maître d'ouvrage de la manière suivante :
Ce maillon composé de deux branches, nord et ouest, répond aux besoin des communes périurbaines en développement au nord et à l'ouest de Montpellier. Il permet de maintenir une agriculture de proximité tout en réduisant les besoin en eau potable et les prélèvements dans le milieu naturel.
Longueur de la branche nord : 22 kilomètres
Coût estimé : 25 M€ non compris les réseaux de desserte estimés entre 18 et 20 M€.
Longueur de la branche ouest : 21 kilomètres
Coût estimé : 25 M€ non compris les réseaux de desserte estimés entre 3 et 5 M€.
A ce jour : 1 question dans cet espace
Q73 • Robert IZARD, (TEYRAN), le 20/11/2011
Lors de la réunion de St Mathieu, il a été dit que l'arrivée de l'eau brute permettra de préserver la qualité des paysages du maillon NO de Montpellier, basée sur l'imbrication de la vigne et de la garrigue, en assurant le maintien de la vigne par le redressement de sa rentabilité. Je crains qu'elle induise aussi des changements de nature de cultures comme cela a déjà été le cas dans le secteur irrigué Céceles, ce qui irait à l'inverse du but recherché. Pouvez-vous me rassurer ?
> Voir la réponse
Le Maître d'ouvrage, le 19/12/2011,
Bonjour M. Izard,
Voici la réponse apportée par la Région et BRL à votre question.
Le premier but recherché par le soutien à l’agriculture locale est le maintien de cette agriculture à proximité du pôle urbain de Montpellier. La préservation des paysages en lien étroit avec l’agriculture en est la conséquence directe.
Toutefois, la diversification des cultures en parallèle de la vigne peut être un facteur important de la pérennité et de la performance de l’agriculture. Il ne faut donc pas avoir peur de voir évoluer une partie du vignoble vers d’autres cultures permises par l’arrivée de l’eau. Cette évolution sera de toute façon limitée car elle est conditionnée par de nombreux autres facteurs (sols adaptés, foncier, marché, volonté des agriculteurs…), et il est donc prévu dans les études de faisabilité seulement 10 à 20% de cultures de diversification.
Il n’est donc pas impossible, comme dans le secteur du Cécéles, que l’irrigation conduise au développement ponctuel de cultures autres que la vigne : maraichage, arboriculture, ou culture semencières, nécessaires au maintien de l’agriculture régionale.
Cordialement, en vous remerciant de votre participation à ce débat.