Le forum de discussion a été ouvert tout au long du débat.
L'ensemble des avis publiés ainsi que les commentaires seront pris en compte dans la rédaction du compte rendu final du débat.
La commission a également rédigé une synthèse des espaces d’expression (forum et système questions/réponses) qui rend compte des principaux enseignements de ces espaces.
Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération
J'occupe une résidence secondaire à Ault.
Je regrette le manque de publicité faite à ce débat auprès des particuliers (sauf erreur de ma part aucune information sur le site de la ville ni dans les boites aux lettres) et la fin de ce débat le 31 juillet qui prive les personnes en congés au mois d'août de participer aux débats et réunions.
La population de résidents secondaires est pourtant significative et elle est directement concernée par l'impact de ce projet. Le faible nombre de participants à la réunion du 23 me semble confirmer ce déficit de communication.
C'est bon j'en ai assez et je ne serai pas présent à l'ultime réunion du débat public. J'en ai assez entendu.
J'estime ce débat complètement faussé et décrédibilisé par des opposants sans véritables arguments tangibles et qui, faute de pouvoir s'exprimer dans le dialogue, l'écoute des autres et l'explication, se sont réfugiés dans l'outrance (les éoliennes vont "tuer" l'activité pêche et le tourisme), la provocation (accusation de corruption des élus), la menace (blocage des routes comme les agriculteurs...), et encore je résume...
Je ne supporte plus cette mauvaise foi qui, loin de servir une cause pouvant paraître sincère et légitime, donne notamment une image déplorable du monde de la pêche qui mérite pourtant mieux que cela.
D'autre part la presse écrite et les médias en général donne davantage la parole à ces quelques opposants, c'est sans doute plus "vendeur" que donner la parole à la multitude d'anonymes favorables.
Je maintiens que ce projet dépasse largement les limites de notre région et que les difficultés à "concilier" les différents interlocuteurs sont emblématiques d'une difficulté française à aller de l'avant avec courage et ambition : aujourd'hui seuls comptent les petits égoïsmes et les corporatismes étriqués.
L'emploi direct, indirect et induit, l'innovation technique, la performance énergétique, le respect de l'environnement et les perspectives financières suffisent à mes yeux à défendre sincèrement et avec tolérance le parc éolien des deux côtes.
Patrick Martin, Président de la communauté de communes du Petit-Caux, Maire de Biville sur mer.
[Cet avis a été transmis à la Commission par email le mardi 28 juillet en début d'après-midi. Elle a décidé de le publier en ligne avec autorisation de son auteur]
Il ne faut pas renoncer à notre confort de vie, si on a besoin d'énergie, il faut trouver la solution la moins pénalisante pour la communauté et en mer, c'est moins pénalisant qu'à terre. C'est relativement discret.
Ca peut être intéressant d'utiliser les structures métalliques pour mettre des filets, des plateaux... Ca peut être une opportunité pour les pêcheurs peut être ? C'est un peu embêtant si c'est une zone de pêche importante. Quel que soit le choix, il y a toujours des gens impactés, il faut chercher un minimum de compromis.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 11 juillet 2015 sur l'esplanade de Mers-les-Bains]
Les éoliennes ne sont qu'un moyen de production d'énergie électrique COMPLEMENTAIRE.
Pour un équilibre entre la consommation électrique et la production éolienne, il est nécessaire qu'un autre moyen de production compense cette absence de régularité du vent. Un alternateur qui tourne à vide, prêt à prendre le relais si le vent baisse. Nos voisins allemands se servent de la puissance électrique des centrales nucléaires françaises pour garantir l'équilibre production/consommation.
Dans l'article paru ce jour dans le Courrier Picard, on ne dit pas l'entière réalité :
- production d'électricité en Téra watt heures ou Giga Watt heures (on parle de 6 GW fournis). En général les énergéticiens éoliens divisent la production par éolienne ou par site de production par la consommation moyenne d'une habitation hors chauffage électrique afin de déterminer l'équivalence d'une population alimentée par une éolienne ou par site de production ;
- la puissance électrique disponible pour cette population équivalente. Ici, à la production optimale 8 MW divisée par 800 000 personnes ne donnent que 0,01Kwatt ou 10 watts soit la puissance nécessaire pour faire fonctionner une lampe basse consommation.
Faites fonctionner un réfrigérateur !
Une machine à laver !
Cela influence sur la taxe CSPE prélevée sur la facture (Contribution Service Publique Electricité) qui a augmentée de 550 % entre 2002 & 2015.
Je ne suis pas opposé aux énergies renouvelables mais je préfère, en premier choix, la solution "Politique d'Economie d'énergie" car l'énergie économisée est la moins chère et la moins polluante (combustible primaire ou pollution visuelle et sonore). Lorsque toutes les pistes d'économie seront épuisées, opter pour l'énergie éolien ou photovoltaïque.
On ne compare jamais le coût du kWh éolien par rapport au kWh hydraulique, thermique classique, gaz , nucléaire, etc.
Dans l'espoir que mon message induise des questions ou interrogations de la part des citoyens consommateurs mais également citoyens dans le voisinage de ces installations éoliennes terrestres ou en bordure de côtes.
[Avis recueilli en vidéo durant la réunion de clôture du débat public à Mers-les-Bains, le 28 juillet 2015]
C'est une énergie en fin de vie. D'autres pays abandonnent progressivement l'éolien, d'autres énergies (marée, courant...) étant plus fiables.
Ca va couter très cher. En mer, le coût est énorme. Je suis pour les énergies renouvelables mais pas l'éolien. Quand on change quelque chose en mer, on modifie les courants, les bancs de sable, etc. Si jamais des troubles de défenses contre la mer, que fait-on, qui paie ?
En tant que riverain, je serai gêné par les nuisances visuelles, surtout la nuit. Je préférais que l'on mette cet argent pour renforcer les sécurités du nucléaire. Il parait qu'il va y avoir un gros champ magnétique au niveau du maillage des câbles, il faut donc voir les incidences sur la faune et la flore. Je ne suis pas non plus pour l'éolien terrestre. Le Danemark et l'Allemagne en reviennent, nous sommes à contre-courant de la modernité en terme d'énergie. En terme économique, les Allemands, les Espagnols et les Danois sont devant nous. Ce n'est pas nous, arrivés en dernier, qui allons rafler les marchés internationaux. C'est un leurre.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 11 juillet 2015 sur l'esplanade de Mers-les-Bains]
Les interlocuteurs comme ERDF ne font qu'une vague réponse.
Tout cela pour continuer à faire payer le contribuable...soit par sa facture EDF soit par ses impôts, et pendant ce temps les actionnaires vont continuer à empocher les dividendes.
Il faut mettre les installations comme Penly et Paluel là où on en veut.
Nous on est les dindons de la farce. Il faut voir les inconvénients sur grande zone / petite zone, qui en profitent : les petites communes se font graisser la patte.
Le nucléaire empêche le développement du reste, on le met au même endroit, pour les mêmes qualités de courant et une retombée sur la baisse du KWh pour le territoire local.
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 11 juillet 2015 sur l'esplanade de Mers-les-Bains]
Par rapport à l'esthétique, je ne suis pas favorable, c'est monstrueux.
Par contre, les hydroliennes sont à étudier (pas de problème de bruit).
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 22 juillet 2015 au marché de Criel-sur-Mer]
Je ne déteste pas les éoliennes. je pense que cette façon d'obtenir de l'électricité est bien.
J'imagine que les pêcheurs pensent d'une autre manière, alors c'est difficile. Bon courage !
[Cet avis a été récolté sur papier au cours du débat mobile du 22 juillet 2015 au marché de Criel-sur-Mer]