Vous êtes ici

Les questions et leurs réponses

Le porteur de projet et la commission s'engagent à répondre à toutes les questions sur le projet de parc éolien en mer des îles d'Yeu et Noirmoutier.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°23
Ajouté par Bernard COTTEREAU (SAINT HILAIRE DE RIEZ), le 25/05/2015

Dans le dossier du maître d'ouvrage, il est indiqué :

"Selon les endroits, l’impact visuel du parc éolien est estimé de modéré à très fort. La cartographie des zones de visibilité potentielle montre que les impacts très forts se concentrent principalement au nord de l’île d’Yeu et à l’ouest de Noirmoutier."

Ceci est proprement INADMISSIBLE et INACCEPTABLE
Question : qui peut s’autoriser à dégrader intentionnellement le patrimoine collectif ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

S’il est construit, le parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier modifierait en effet la perspective sur la mer.Il serait essentiellement visible des îles d’Yeu et de Noirmoutier par temps clair ainsi que de certains points du littoral. Les notions d’impacts «modéré à très fort» sont relatives et non absolues. Elles sont relatives aux différents points de visibilité considérés.

Soucieux de limiter l'impact visuel du parc, le maître d'ouvrage a cependant veillé dès la conception du projet à prendre en compte les préoccupations des parties prenantes sur le sujet. Il a ainsi choisi d'équiper le parc des machines les plus puissantes du marché afin de réduire le nombre total d'éoliennes installées en mer. Le maître d'ouvrage a également proposé une adaptation du balisage aéronautique afin de réduire le nombre d’éoliennes balisées de nuit. Cette optimisation pourra être mise en œuvre si la réglementation sur ce sujet évolue.

Concernant l’impact visuel du projet de parc éolien, le maître d’ouvrage met à la disposition du public un ensemble de simulations, sous différents formats, selon une méthode classique et éprouvée, du bureau d’étude spécialisé GEOPHOM.

30 photomontages ont été réalisés, de jour et de nuit depuis 12 lieux : depuis la Pointe de Saint Gildas, la Pointe de l’Herbaudière, la Pointe du Devin, la digue de Port Morin, le Lieu-dit La Loire, depuis la plage du Midi, la route de la grande Côte, le pôle Nautique de Notre-Dame-de-Monts, le remblai de Saint Jean-de-Monts, la plage de Ker Chalon, la digue de Port-Joinville et la Pointe du But.

La CPDP a demandé que ces simulations visuelles soient disponibles et accessibles lors des réunions du débat public et sur le site internet du débat public. Nous vous invitons à les consulter et à donner votre avis. Nous serons à votre disposition pour vous les commenter et recueillir vos avis et arguments, notamment lors des réunions du débat.

La méthodologie de ces photomontages a également fait l’objet d’un atelier, le 7 avril dernier : nous vous invitons à prendre connaissance des enseignements de cet atelier sur le site du débat public.

Enfin, il convient de rappeler que le projet de parc éolien des îles d’Yeu et de Noirmoutier répond à un appel d’offres de l’Etat. La zone du projet ainsi que la puissance maximale installée autorisée (500 MW) ont été définies par l’Etat après avoir fait l’objet d’une concertation approfondie entre 2009 et 2011, menée au niveau local sous l’égide des Préfets de région et des Préfets maritimes. Cet appel d’offres s’inscrit dans les politiques mises en œuvre par l’Etat pour attendre les objectifs qu’il s’est fixé en terme de transition énergétique et notamment les objectifs de développement de l’éolien en mer (6 000 MW d’énergie marine renouvelable installée en 2020)

Question n°22
Ajouté par Bernard COTTEREAU (SAINT HILAIRE DE RIEZ), le 25/05/2015
[Origine : Site internet ]

Il est indiqué dans la Synthèse du dossier :

"Pendant la construction, le parc des îles d’Yeu et de Noirmoutier et celui de Dieppe - Le Tréport attribués au même consortium devraient mobiliser en France plus de 1 500 emplois directs pendant deux années. Cela représente plus de 6 000 emplois au total avec les emplois indirects et avec ceux des secteurs d’activités dynamisés par la présence du parc. La maintenance et l’exploitation du parc entraîneraient la création de 125 emplois directs localisés à proximité immédiate (centres de maintenances à l’île d’Yeu et à Noirmoutier), et ce pendant toute la durée de vie du parc, soit 20 à 25 ans. La réalisation de ce projet s’accompagnerait d’un travail de qualification des entreprises régionales et nationales, d’un plan de formation et d’un soutien à l’insertion professionnelle."

Questions :
1. comment un emploi direct peut-il générer 3 emplois indirects ?
2. quels sont les heureux secteurs d’activités qui seront dynamisés par le projet ?
3. est-il envisagé de développer une activité touristique sur zone ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Monsieur,
 
Voici les éléments dont nous disposons sur le sujet, élaborés avec notre partenaire Adwen.

Au sujet du ratio entre emplois directs et emplois indirects :

Dans le secteur de la production électrique, un emploi direct est un emploi lié directement aux activités des sites de construction ou d’exploitation des moyens de production. Plus précisément, pour le projet de parc éolien des îles d’Yeu et de Noirmoutier, ces emplois directs concernent :

  • Les 750 emplois liés aux usines Adwen et à ses fournisseurs de rang 1 présents au Havre,
  • Les 480 emplois mobilisés pour la construction du poste de livraison en mer, des câbles et des fondations,
  • Les 270 emplois mobilisés pour l’installation en mer des différents composants
  • Les 60 emplois mobilisés par parc pour le pilotage du projet
  • Les 125 emplois mobilisés par parc durant les 25 ans de durée d’exploitation.

Au total, 1500 emplois directs seront mobilisés durant la phase de construction, et 125 emplois directs durant toute la durée d’exploitation.

Les emplois indirects sont les emplois nécessaires à la fabrication des pièces détachées et aux fournitures issues de commandes des sites de construction et d’installation, ainsi que les prestations de services associées.

Ainsi, les usines Adwen feront appel à des fournisseurs pour fabriquer les éoliennes, qui vont eux-mêmes solliciter d’autres fournisseurs pour honorer leurs commandes, qui devront eux-mêmes se fournir en matières premières et fournitures, etc.


Voici quelques exemples d’emplois indirects :
      
Il est prévu que la fabrication des mâts des éoliennes mobilise une centaine d’emplois indirects, qui sont considérés comme tels car mobilisés en tant que fournisseurs de rang 2 d’Adwen.
La fabrication des mâts est prévue dans deux usines situées l’une à Dunkerque et l’autre au Havre. Globalement, les emplois mobilisés par les fournisseurs de composants des éoliennes – hors les composants principaux implantés au Havre – sont considérés comme des emplois indirects.
     
Plus largement, sont pris en compte comme emplois indirects tous les fournisseurs de pièces détachées (transformateurs, câbles, pièces de jonction, moteurs,…), de matériaux de construction (ciment, granulats, acier, sable,…), d’équipements (matériel de bureau, matériel informatique pour la maintenance), de matériel d’entretien pour les bateaux, les services de transport, les services de conseil, les bureaux d’études et de contrôle, etc.


Le nombre d’emplois indirects mobilisés durant la phase de construction est estimé à 4 500 emplois.
Le ratio de 1 pour 3 entre les estimations d’emplois directs et d’emplois indirects est repris dans le rapport du Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Céreq) sur l’émergence d’une filière de l’éolien offshore posé (EMR) en France[1], étude réalisée dans le cadre d’une convention de partenariat entre le CEREQ et le Commissariat général au développement durable. Ce ratio est variable en fonction des domaines d’activités et de leur maturité.

Au sujet des secteurs d’activités dynamisés par le projet :
 
Il s’agit des emplois induits. Ils résultent des dépenses de consommations de toutes les personnes travaillant directement ou indirectement pour le projet et son exploitation. En effet, les salariés contribuent au dynamisme de l’économie locale et génèrent des revenus supplémentaires dans différents secteurs : alimentation autres commerces de proximité), santé, logement, services (automobile, travaux, services bancaires, etc…) culture et loisirs, et notamment les restaurants. Ces revenus supplémentaires sont injectés dans l’économie nationale et sont à leur tour à l’origine d’emplois induits.

Les emplois induits prennent également en compte l’augmentation de la demande de services publics tels que les transports en commun (augmentation éventuelle de la fréquence des bus aux heures de pointe) ou l’éducation (scolarisation des enfants dans la région, ce qui peut entraîner le recrutement d’enseignants supplémentaires).
 
Enfin, les emplois induits incluent les activités de tourisme pouvant se développer en relation avec le parc.

Au sujet du développement de nouvelles activités touristiques :

Le maître d’ouvrage a pour objectif d’intégrer le parc éolien dans l’offre touristique en accompagnant les territoires dans la déclinaison de cette offre. L’objectif est de participer à la création d’un flux touristique générateur d’activité économique en donnant les moyens d’une information pédagogique concrète, adaptée à tous les publics, et interactive.

Une première liste de projets a été proposée par le maître d’ouvrage  après échanges  avec les acteurs vendéens et régionaux  du tourisme:

  • La participation à l’intégration du parc éolien en mer dans l’offre touristique vendéenne ;
  • L’accompagnement à la création d’une Maison des Energies du Futur sur l’île de Noirmoutier
  • L’intégration dans l’agenda des festivités locales
  • Le soutien financier pour l’organisation de visites du parc éolien en mer (formation, sécurité etc.) sous réserve d’en étudier les impacts (notamment environnementaux).

La liste des  projets finalement soutenus par le maitre d’ouvrage ainsi que le calendrier de mise en œuvre seront conjointement définis par les acteurs et élus du tourisme concernés, au sein d’une instance de décision dont la gouvernance devra être définie par ces mêmes acteurs à l’échelon régional, départemental et local.

[1] L’émergence d’une filière de l’éolien offshore posé (EMR) en France : quelles perspectives pour l’emploi et la formation ?  Céreq (février 2015)
 http://www.cereq.fr/index.php/publications/Net.Doc/L-emergence-d-une-filiere-EMR-en-France-quelles-perspectives-pour-l-emploi-et-la-formation-Le-cas-de-l-eolien-offshore-po

Question n°21
Ajouté par Bernard COTTEREAU (SAINT HILAIRE DE RIEZ), le 25/05/2015
[Origine : Site internet ]

Sommes-nous autorisés à nous interroger sur le bien fondé de l'opération ?

La réponse de La CPDP, le

Au cours du débat, tous les aspects du projet peuvent être abordés : ses caractéristiques mais aussi ses objectifs, son opportunité et le cadre dans lequel il est établi. S'agissant du projet de parc éolien en mer des Iles d'Yeu et de Noirmoutier, le projet correspond à la réponse faite par le maître d'ouvrage à un appel d'offre organisé par l'Etat, avec un cahier des charges défini.

Le compte-rendu établi par la commission particulière rapportera ce qui aura été dit sur ces différents points, qui sont tous en lien avec le projet.

Question n°20
Ajouté par Jean-Pierre BRUNET (L'épine), le 22/05/2015
[Origine : Site internet ]

Lors d'une réunion organisée avec les élus de la communauté de commune de l'île de Noirmoutier, le consortium a dit et admis que les éoliennes au large de Noirmoutier ne produiraient que 50% environ de leur capacités de production, cela à cause d'un manque de vent constant ! Compte tenu de cette affirmation pourquoi investir autant d'argent sachant d'avance que cela ne sera pas rentable. Quelle est la véritable raison de ce gaspillage avec l'argent des contribuables sur leur facture EDF ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Capacités de production :

Avec un rotor de 180 m de diamètre, l’éolienne ADWEN 8 MW devrait permettre une adaptation optimale aux vents des côtes françaises. Ces éoliennes sont conçues pour démarrer à partir de 11 km/h de vitesse de vent (moyenne sur 10 minutes), fonctionner à pleine puissance à partir de 43 km/h environ, et s’arrêter automatiquement lorsque le vent dépasse 108 km/h.

D’après la répartition des vents sur la zone d’implantation du projet, la production annuelle des éoliennes correspond à un fonctionnement à pleine puissance pendant 40% du temps. La production annuelle du parc, de près de 1 900 GWh, devrait ainsi permettre de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 750 000 personnes chauffage compris, soit plus que la totalité de la population vendéenne (estimée à 668 554 en 2012 selon l’INSEE).

* Les 10% restants peuvent être liés à une ressource en vent insuffisante ou à des opérations de maintenance sur le parc

Rentabilité et perspectives de baisse des coûts :

Le coût de l’éolien en mer est aujourd’hui plus élevé que celui d’autres sources de production d’électricité, comme le nucléaire par exemple. La filière, notamment en France, bien que mature techniquement est en effet en phase d’amorçage en terme industriel et dispose d’une marge importante de réduction de ses coûts.

Les industriels du secteur en France (représentés par le Syndicat des Energies Renouvelables) prévoient que le coût de production du MWh produit à partir d’installations éoliennes en mer devrait atteindre une valeur située entre 100 et 120 €/MWh entre 2025 et 2030. 

Pour les autres secteurs des énergies renouvelables dont le développement est plus ancien (éolien terrestre/PV) on note une tendance à la baisse des coûts de production et on peut donc anticiper un scenario relativement semblable pour l’éolien offshore.

L’énergie éolienne, comme toutes les énergies renouvelables, offre également l’avantage de ne pas dépendre pour son fonctionnement d’énergies fossiles. Ainsi, la quasi-totalité des coûts de production de l’éolien offshore sont réinvestis dans les économies locales car le projet ne prévoit pas d’importations de combustible et car les équipements seront majoritairement produits en France, ou en Europe.

Concernant enfin la rentabilité du projet, le mécanisme d’appel d’offres engagé par l’État pour attribuer les sites de développement de projets éoliens en mer a amené les candidats à réduire leurs prétentions en matière de rentabilité de projets. 40 points sur 100 étant alloués au prix de l’électricité dans la notation des offres, les candidats ont dû présenter un prix compétitif afin d’avoir une chance de gagner.

Transition énergétique et développement de l’éolien en mer :

Le projet de parc éolien des îles d’Yeu et de Noirmoutier s’inscrit dans le cadre de la politique de développement des énergies renouvelables, dont l’éolien en mer, de l’Etat. Suite au Grenelle de l’environnement de 2007, dont les objectifs ont été repris dans le projet de loi sur la transition énergétique qui fait actuellement l’objet d’une deuxième lecture au Parlement, la France s’est en effet fixé pour objectif la diversification de son mix énergétique, aujourd’hui dominé par l’énergie nucléaire. Cette transition énergétique passera notamment par l’augmentation de la part des énergies renouvelables au sein du mix énergétique (23% de la consommation finale en 2020, 32% en 2030) et la limitation du nucléaire dans le mix énergétique (actuellement 75%).

L’éolien en mer fait partie des énergies sur lesquelles s’appuiera cette transition énergétique. Complémentaire de l’éolien terrestre, il offre une solution lorsque les espaces à terre sont limités et en cas de difficultés d’acceptabilité de projets éoliens à terre.

De plus, l’éolien en mer présente l’avantage de bénéficier de vents constants et puissants.

L’Etat s’est ainsi fixé comme objectif le déploiement en mer d’une capacité installée de production électrique de 6000 mégawatts d’ici 2020. Le projet aujourd’hui en débat s’inscrit dans ce cadre.

Question n°2
Ajouté par Hervé LE POLLOZEC (La Roche sur Yon), le 07/05/2015
[Origine : Site internet ]

Comment s'inscrit-on aux ateliers prévus dans le cadre du débat ?

La réponse de La CPDP, le

L'inscription aux ateliers est souhaitable et peut se faire par divers canaux:

 

La commission compte vivement sur votre participation!

Question n°19
Ajouté par Jean-Paul IZEMBART (Noisy le Grand), le 21/05/2015
[Origine : Site internet ]

En effet : -Il n'existe dans le monde aucune éolienne d'aussi grande puissance et hauteur, qui aurait pu nous apporter d'importants retours d’expérience. -Nous ignorons le type de fondation qui devra être retenu en fonction de l'étude géologique des sols (soit des « jackets » soit des massifs en béton d'environ 7000 tonnes qui représentent en tout 420 000 tonnes) -Nous ignorons la capacité de production annuelle envisageable, qui devrait être basée sur des relevés de vent et de météo spécifiques au site. -Nous ignorons comment sera effectué le démantèlement et ce qui restera à tout jamais dans la zone ; alors que 20 ans c'est demain. Les sujets énoncés ont des conséquences énergétiques, environnementales et économiques majeurs. Cette filière énergétique qui dépend principalement de l'environnement devrait être conçue sur des bases tangibles. Avant de construire et de monter 62 appareils qui risquent de coûter cher pour un résultat peut-être médiocre, il serait bon, au moins, de fabriquer un prototype in situ qui permettrait de se rendre compte des résultats plus tangibles.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

A ce stade du projet, les études dont nous disposons sont préliminaires et sont destinées notamment à fournir des éléments pour éclairer le débat public en cours. Les données précises et tangibles que vous évoquez, conformément au code de l’environnement, seront disponibles au moment de l’enquête publique, si le projet se poursuit. Elles seront présentées dans l’étude d’impact.


Voici les éléments que nous pouvons vous fournir, avec notre partenaire Adwen, pour répondre à vos questions :

Concernant le retour d’expérience technologique sur l’éolienne d’Adwen :


Les éoliennes Adwen de 8 MW sont développées sur la base de la plateforme technologique éprouvée de l’éolienne de 5 MW. L’entreprise dispose déjà de plus de 10 ans de retour d'expérience depuis l'installation du premier prototype de 5 MW en 2004, et de plus de 6 ans sur l'exploitation en mer depuis l'installation en 2009 du premier champ pilote allemand, alpha ventus, équipé de ces éoliennes de 5 MW.

126 éoliennes de 5MW sont aujourd'hui installées, sécurisant le développement de l'éolienne de 8 MW.

Concernant la fabrication d’un prototype :
Comme vous l’évoquez, Adwen  installera à terre un premier prototype de 8MW fin 2015, début 2016. Plusieurs sites sont en cours d'étude pour cette implantation.

Pour plus d’information, voir la fiche I sur l’éolienne Adwen 8 MW complémentaire du dossier du maître d’ouvrage et disponible sur le site du débat public.

Concernant le choix des fondations :

Le maître d’ouvrage a prévu dans sa réponse à l’appel d’offres d’installer des fondations en structures métalliques de type «jacket ». Cette technologie présente des avantages :

  • Adaptabilité à différentes profondeurs d’eau
  • Compatibilité avec des turbines de grande taille
  • Compatibilité avec les données de site disponibles en phase d’appel d’offres (sol, sous-sol, courant, houle)
  • Modalités de fabrication, d’installation et de démantèlement flexibles
  • Impact environnemental  limité
  • Maintenance simplifiée

Les études techniques menées actuellement dans le cadre de la phase dite de levée des risques (étude de caractérisation du sol et du sous-sol, études métocéaniques[1] et études d’ingénierie) permettront de confirmer le type de fondation choisi et d’en assurer le dimensionnement ainsi que l’étude des méthodes de construction et d’installation adaptées.

Pour plus d’information, voir la fiche D sur les différents types de fondations existants complémentaire du dossier du maître d’ouvrage et disponible sur le site internet du débat public.

Concernant la production annuelle envisageable et les études de vent et météocéaniques :

Plusieurs campagnes d’études ont été menées pour définir la ressource en vent de la zone et ses caractéristiques métocéaniques.

Concernant les études de vent, des sources de données multiples ont été utilisées de manière complémentaire.

Ainsi, en phase d’appel d’offres, le maître d’ouvrage a acquis les données d’un LiDAR[2] situé en haut d’un phare sur l’île du Pilier qui collectait des données depuis septembre 2010, ainsi que celles d’un deuxième LiDAR, situé sur l’île d’Yeu, collectant des données depuis juillet 2012. En complément, un mât de mesure implanté sur l’île du Pilier fournit des données depuis octobre 2012.

Depuis l’attribution du projet, le maître d’ouvrage a installé en complément un LiDAR sur l’ile du Pilier, un LiDAR scannant sur l’île d’Yeu et plus récemment en mer un  LiDAR flottant sur le site du projet.

Pour plus d’information, se référer à la synthèse des études de vent disponible sur le site du débat public.

Concernant les études métocéaniques, une campagne de mesures  des courants et de la houle est en cours, utilisant une bouée de mesure et des courantomètres.      

A l’issue de la collecte des données qui durera un an, celles-ci seront analysées et modélisées pour servir de données d’entrée aux études de conception et de construction du projet.

Pour plus d’information, voir la fiche de synthèse de protocole d’études des vents et météo-océanique disponible sur le site du débat public.

La production du parc est estimée à près de 1 900 GWh/an à Noirmoutier. Elle permettra de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 750 000 personnes soit plus que la totalité de la population vendéenne.

Les mesures de vent en cours permettront de confirmer ces chiffres en fin de période dite de levée des risques.

Concernant le démantèlement du parc :

En l’état actuel de la législation française, les parcs éoliens en mer sont soumis à une obligation de démantèlement dans le respect de l’environnement, en vertu de l’autorisation délivrée au titre de la loi sur l’eau[3] et de la concession d’utilisation du domaine public maritime.[4] En fin de concession, le maître d’ouvrage est ainsi tenu de remettre en état, restaurer ou réhabiliter le site (article R. 2124-2-8° du code général de la propriété des personnes publiques), sans préjudice des décisions qui seront effectivement prises par l’Etat, le jour venu.

[1] Etudes regroupant la vitesse et la direction du vent, l’état de la mer (hauteur, direction, période des vagues), la vitesse et la direction du courant, la marée et enfin la température et la salinité

[2] technologie de mesure à distance basée sur l'analyse des propriétés d'un faisceau de lumière renvoyé vers son émetteur

[3] Lorsque des installations, ouvrages, travaux ou activités sont définitivement arrêtés, l’exploitant ou, à défaut, le propriétaire, remet le site dans un état tel qu’aucune atteinte ne puisse être portée à l’objectif de gestion équilibrée de la ressource en eau défini par l’article L. 211-1. Il informe l’autorité administrative de la cessation de l’activité et des mesures
prises. Cette autorité peut à tout moment lui imposer des prescriptions pour la remise en état du site.  (Art L. 214-3-1 du code de l’environnement)

[4] En fin de concession, la convention liant l’occupant à l’État prévoit que l’exploitant est contraint de remettre en état, restaurer ou réhabiliter le site  (article R. 2124-2-8° du code général de la propriété des personnes publiques).

 

Question n°18
Ajouté par Jean-Paul IZEMBART (Noisy le Grand), le 21/05/2015
[Origine : Site internet ]

Vous insistez sur le fait que 125 emplois locaux seront créés pour une pèriode de 20 à 25 ans et c'est très bien. Avez-vous aussi mesuré les quantités d'emplois qui seront perdus dans le domaine du bâtiment, du tourisme, du commerce et de l'artisanat, après que ces îles, jusqu'alors attirantes, soient défigurées par ces gigantesques et nombreuses éoliennes.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Le cahier des charges de l’appel d’offres de l’Etat prévoit la réalisation d’une étude de l’impact socio-économique du projet. Cette étude a pour objectif d’évaluer les impacts du projet sur le tourisme (fréquentation, évolution des typologies de touristes, des métiers du tourisme) et des autres activités connexes.

Dans le cadre de cette étude, le bureau d’études BRLi sera en charge de cette évaluation. Pour ce faire, le bureau d’étude établira un état initial de l’activité touristique (état de la filière « Café Hôtellerie Restauration » sur les communes littorales, taux d’occupation et de fréquentation touristique, etc.). De plus, afin d’analyser les effets du projet, le bureau d’études se fondera sur les différents guides méthodologiques relatifs à l’évaluation des impacts socio-économiques des énergies renouvelables (MEDDE, 2012) ainsi que sur les retours d’expérience des parcs européens.

Cette étude est actuellement en cours et sera remise aux services de l’Etat au plus tard en décembre 2017, à travers le dossier d’étude d’impact qui sera soumis à l’enquête publique.

Au-delà de l’analyse des impacts potentiels, le maître d’ouvrage réfléchit à la mise en œuvre de mesures spécifiques aux activités de tourisme dont :

  • La participation à l’intégration du parc éolien en mer dans l’offre touristique vendéenne :
         - Accompagnement à la création d’une Maison des Energies du Futur sur l’île de Noirmoutier ;
         - Intégration dans des offres existantes et à venir en lien avec le développement durable et la mer ;
         - Intégration dans l’agenda des festivités locales.
  • Le soutien financier  pour l’organisation de visites du parc éolien en mer (formation, sécurité etc.) sous réserve d’en étudier les impacts notamment environnementaux.

Ces mesures seront précisées en collaboration avec les acteurs locaux du tourisme pour assurer le développement de projets attractifs et adaptés pour les habitants et les touristes.

Un atelier « Tourisme et loisirs nautiques » s’est tenu le 19 mai dernier aux Sables d’Olonne, rassemblant citoyens et représentants du secteur du tourisme et du yacht club. Nous vous invitons à consulter le compte-rendu sur le site du débat public afin de prendre connaissance des demandes et attentes qui ont été exprimées au cours de cet atelier. 

Question n°17
Ajouté par Michelle IZEMBART (La Guérinière), le 21/05/2015
[Origine : Site internet ]

Après la montée des eaux et le risque d'immersion Après le rognage des côtes découlant de la création d'ouvrages mal étudiés et l'extraction de granulats et maintenant avec la création d'un site industriel gigantesque. Ne pensez-vous pas que les propriétaires des résidences secondaires (dont les constructions représentent 60 % de l'habitat) cherchent à les vendre ou à les abandonner à plus ou moins long terme que le tourisme soit impacté et compte tenu de ce qui précède ne pensez-vous pas que les retombées économiques dans l'artisanat et le commerce deviennent défavorables à plus ou moins long terme que le tourisme soit impacté à plus ou moins longue échéance et créent des pertes d'emploi.

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Conformément au cahier des charges de l’appel d’offres, le maître d’ouvrage mène actuellement une étude d’évaluation des impacts socio-économiques du projet qui sera remise aux services de l’Etat au plus tard en décembre 2016. Cette étude dresse d’abord un état initial de la zone (avant l’installation du projet), puis qualifie les impacts attendus et enfin propose un plan de mesures visant à éviter, réduire ou compenser ces impacts sur les activités existantes. La mise en place de ces mesures se fera en collaboration avec les parties prenantes concernées.

Les répercussions potentielles du projet sur la valeur des propriétés situées à des endroits où le parc serait visible ainsi que le nombre de transactions de résidences secondaires dans le secteur seront analysées dans le cadre de cette étude.

L’étude socio-économique s’attachera également à évaluer les impacts éventuels du parc sur le tourisme (fréquentation, évolution des typologies de touristes, des métiers du tourisme).

On peut déjà indiquer à ce stade que les retours d’expérience des parcs éoliens européens déjà installés témoignent d’un impact neutre voire positif de ces parcs sur les activités touristiques*.

Outre l’analyse des impacts éventuels sur les activités touristiques actuelles, l’objectif du maître d’ouvrage est de contribuer à la création d’un nouveau flux touristique générateur d’activité économique en donnant les moyens d’une information attractive sur cette activité industrielle innovante, une information pédagogique concrète, adaptée à tous les publics, et interactive.

Une première liste de projets  a été proposée par le maître d’ouvrage  après échanges  avec les acteurs vendéens et régionaux  du tourisme:

  • La participation à l’intégration du parc éolien en mer dans l’offre touristique vendéenne ;
  • L’accompagnement à la création d’une Maison des Energies du Futur sur l’île de Noirmoutier ;
  • La prise en compte de l’agenda des festivités locales ;
  • Le soutien financier pour l’organisation de visites du parc éolien en mer (formation, sécurité etc.) sous réserve d’en étudier les impacts (notamment environnementaux).

La liste des  projets finalement soutenus par le maitre d’ouvrage ainsi que le calendrier de mise en œuvre seront conjointement définis par les acteurs et élus du tourisme concernés, au sein d’une instance de décision dont la gouvernance devra être définie par ces mêmes acteurs à l’échelon régional, départemental et local.

Un atelier tourisme a été organisé dans le cadre du débat public le 19 mai dernier aux Sables d’Olonne. Il a permis d’aborder les sujets évoqués et d’échanger sur les mesures envisagées.

 

Question n°16
Ajouté par Marianne PLOCKYN (La guérinière), le 18/05/2015
[Origine : Site internet ]

Où sera localisé le "poste électrique" d'exploitation sur terre? (commune de l'île et emplacement précis localisé). Transfert d'électricité du centre d'exploitation à la livraison: comment? souterrain en mer, mais sur terre (île d'Yeu et Noirmoutier)?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

L'électricité produite par le parc éolien en mer sera acheminée vers le Réseau de Transport d'Electricité en reliant directement le poste électrique en mer au poste électrique 225 000 volts de Soullans. RTE travaille dans une aire d'étude qui offre des possibilités d'arrivée de la double liaison sous marine sur La Barre de Monts, Notre Dame de Monts ou le nord du littoral de St Jean de Monts. L'itinéraire de moindre impact de la double liaison entièrement souterraine qui serait construite dans la continuité de la liaison sous marine  pour rejoindre Soullans est à l'étude, [tout comme l’emplacement du poste électrique intermédiaire*], les communes de l'ile de Noirmoutier ne sont pas concernées. Des études environnementales vont être menées au sein de l’aire d’étude entre juin 2015 et juin 2016 tout comme des études techniques. Ces études permettront d’éclairer le choix du fuseau de moindre impact [et le choix de l’emplacement de moindre impact du poste électrique intermédiaire*] qui devrait être connu début 2016 pour que l’étude d’impact qui sera mise à l’enquête publique en 2017 puisse être rédigée et déposée fin 2016 en commun avec le consortium du parc.

[*] Complément de réponse ajouté suite à un commentaire

Question n°15
Ajouté par Marianne PLOCKYN (La Guérinière), le 18/05/2015
[Origine : Site internet ]

Dommage, car toutes les résidences secondaires (60%) ne pourront participer pour les trois dernières semaines d'août. Enfin, fin des réunions le 7 août 2015 et annonce sur slide clôture le 5 août 2015?? Erreur de calendrier ?! Enfin, clôture le 5/08/2015, alors que les modalités de la CNDP seront modifiées à la demande du Président de la République. Et donc, il faudrait décaler!

La réponse de La CPDP, le

Concernant le calendrier, le débat public a débuté le 2 mai et s'achèvera le 7 août. Durant cette période, près de vingts événements sont organisés (réunions publiques, ateliers participatifs, présence dans les lieux de forte affluence...), pour permettre au public de poser des questions et donner son avis sur le projet. Le site internet de la commission permet également de poser des questions au maître d'ouvrage ou à la CPDP et de donner son avis. Finalement, vous pouvez vous rendre ou écrire à la permanence de la commission particulière (297 esplanade de la mer, 85270, Saint-Hilaire-de-Riez).

Ainsi, la réunion de clôture aura lieu le 5 août, à Saint-Hilaire-de-Riez, et il sera possible de participer par voie postale ou via le site internet de la commission jusqu'au 7 août 2015.

Pour les personnes ne pouvant participer aux rencontres prévues, le site internet de la commission offre la possibilité d'obtenir des réponses à ses questions et de partager son avis. Le choix a également été fait de prolonger le débat jusqu'au début du mois d'août, afin de toucher un vaste public, et notamment les résidents secondaires.

Les modalités du débat (durée, types de rencontres...) ont été approuvées par la Commission Nationale du débat public lors de sa séance plénière du 1er avril 2015.

Pages