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Les questions et leurs réponses

Le porteur de projet et la commission s'engagent à répondre à toutes les questions sur le projet de parc éolien en mer des îles d'Yeu et Noirmoutier.

Tous vos avis et commentaires sont soumis à une charte de modération

Consultez notre charte

Question n°109
Ajouté par CONTRIBUTEUR ANONYME (Anonyme), le 08/08/2015
[Origine : Réunion publique ]

Pouvez-vous nous indiquer les points GPS à chaque angle du parc éolien ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Les coordonnées GPS du parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier sont les suivantes :

  • Angle A : 2°36.7’W 46°53.3’N
  • Angle B : 2°32.1’W 46°56.9’N
  • Angle C : 2°24.7’W 46°50.9’N
  • Angle D : 2°29.7’W 46°48.5’N
Question n°108
Ajouté par CONTRIBUTEUR ANONYME (Anonyme), le 08/08/2015
[Origine : Réunion publique ]

- Quel est le nombre d'heure de fonctionnement par an ?
- Quelle est l'énergie produite par an en Kw ?
- Quel est le nombre d'éoliennes de 8 Mw dans le monde ?
- Combien faut-il d'éoliennes pour produire l'équivalent d'une centrale nucléaire ?
- Entre quelles vitesses de vent les éoliennes fonctionnent-elles ?
- Quel est le vent moyen estimé sur l’Île d'Yeu ?
- Qu'y a-t-il de prévu financièrement pour le démontage dans 25 ans ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

1. Sur les éoliennes 8MW d’Adwen

Le modèle d’éolienne 8MW choisi par le maître d’ouvrage est en développement et n’a jusqu’ici jamais été utilisé dans un parc éolien. Les éoliennes Adwen de 8 MW sont développées sur la base de la plateforme technologique éprouvée de la 5 MW. Le premier prototype de 8MW sera implanté en 2016.

Les éoliennes démarreraient néanmoins à partir de 11 km/h de vitesse de vent (moyenne sur 10 minutes) et s’arrêteraient automatiquement lorsque le vent dépasse 108 km/h. Selon les études d’estimation de vent menées sur la zone par le maître d’ouvrage elles produiraient donc de l’énergie pendant 90% du temps (soient 7 884 heures par an) :

Le parc permettrait donc de fournir l’équivalent de la consommation électrique annuelle d’environ 750 000 personnes (production annuelle d’environ 1 900 GWh), soit plus de la totalité de la population vendéenne, pendant la durée d’exploitation, soit 25 ans environ.

2. Sur la comparaison entre éolien et nucléaire

Pour rappel, le développement de l'éolien n'a pas vocation à remplacer l'énergie nucléaire, mais à contribuer à la diversification du « bouquet » énergétique français. Pour être équilibrée, la composition du bouquet énergétique doit comprendre des technologies aux caractéristiques complémentaires.

Il est difficile de comparer deux sources d’énergie différentes.

Néanmoins, sur la base des données 2013 publiées par RTE dans son Bilan 2013 [1], le parc nucléaire français dispose d'une puissance installée de 63 130 mégawatts et a produit 550,9 térawattheures en 2013.

Le parc des îles d’Yeu et de Noirmoutier d’une puissance de 496MW produira en moyenne 1 900 GWh par an, ce qui représenterait l'équivalent de la consommation électrique annuelle de près de 750 000 personnes, soit plus de la totalité de la population vendéenne. Cela équivaudrait donc, aux approximations près, à la production de 217 mégawatts nucléaires. Il existerait donc un rapport d'environ 1 à 2 entre les puissances des installations nucléaires et éoliennes nécessaires pour produire la même quantité d'énergie, nonobstant toute considération sur la disponibilité de cette énergie et la stabilité du réseau. A partir de ce ratio, on peut considérer qu'à puissance égale, le même ratio s’applique au nombre de consommateurs. La production annuelle moyenne du parc correspondrait à 9,7% de la production de 2014 de la centrale nucléaire de Civaux, comptant 2 900 MW installés.

3. Sur le financement du démantèlement

La législation française prévoit que les parcs éoliens en mer sont soumis à une obligation de démantèlement dans le respect de l'environnement, dans le cadre des autorisations de construction qui leur sont délivrées (Loi sur l'eau et Utilisation du domaine public maritime).

Le cahier des charges de l'appel d'offres prévoit la mise en place de garanties financières (garantie bancaire ou consignation à la Caisse des Dépôts) à hauteur du montant des travaux nécessaires au démantèlement.

L'exploitant est donc légalement responsable et provisionnera donc les garanties nécessaires au démantèlement du parc éolien en mer. Une réserve de démantèlement a ainsi été prévue afin d'assurer le financement du démantèlement, y compris en cas de faillite de l’exploitant.

Question n°107
Ajouté par CONTRIBUTEUR ANONYME (Anonyme), le 08/08/2015
[Origine : Réunion publique ]

Pouvez-vous préciser le diamètre des pylônes, les dimensions de la nacelle et du poste électrique de livraison ? Est-ce que les fondations émergent au dessus de l'eau ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Les dimensions de la partie émergée de l’éolienne sont connues :

  • Le diamètre du mat de l’éolienne (pour sa section basse) est de 6,85 mètres.
  • Les dimensions de la nacelle sont d’environ 8 mètres (de  large) par 14 mètres (de long) et 8 mètres de haut).
  • La hauteur maximale de la partie émergée de la fondation (soit au plus bas niveau marin) est de 22 mètres.

Pour ce qui concerne les autres éléments (fondations, poste électrique de livraison), les dimensions exactes seront connues au terme des études d’ingénierie prévues pour être terminées au 1er trimestre 2016. L’ensemble des éléments seront intégrés dans l’étude d’impact soumise à l’enquête publique.

Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire la fiche synthèse du protocole d’études d’ingénierie.

Question n°103
Ajouté par Anonyme (L'île d'Yeu), le 06/08/2015
[Origine : Site internet ]

Dans les réunions publiques ou sur Internet, à chaque fois que l’on vous pose la question du prix auquel EDF vous achètera l’électricité produite par le parc éolien, vous avancez comme réponse l’évaluation de la Commission de régulation de l’énergie (200 € MW, versus un coût de 150 € aujourd’hui) ainsi que le secret commercial. Vous dîtes aussi que votre offre était très compétitive puisque vous avez été retenu. Je ne me satisfais pas de votre réponse. La transparence que vous affichez impliquerait que vous nous communiquiez vos propres données, et non des estimations fondées sur le prix moyen de l’électricité produite par les différents parcs éoliens en mer. Dans cette affaire, si c’est l’État qui a lancé l’appel d’offres, ce n’est pas lui votre client. In fine, votre client potentiel, c’est nous, les consommateurs d’électricité de l’Hexagone. En tant que clients potentiels, nous sommes en droit de savoir quel sera le prix auquel vous vendrez l’électricité. C’est nous, et non l’État, qui en supporterons le surcoût via la Contribution au service public de l’électricité (qui s’élève aujourd’hui à un peu moins de 15 % de nos factures d’électricité). Achèteriez-vous un produit ou un service sans en savoir le prix ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Ainsi que nous l’avons indiqué au cours du débat public, le prix auquel l’électricité sera vendue à EDF OA est une donnée confidentielle qui est couverte par le secret industriel et commercial. Il ressort tant de la position de la commission d'accès aux documents administratifs (CADA) que de la jurisprudence sur les marchés publics, applicable par analogie, que le détail financier des offres n’est pas communicable.

Les règles  en la matière, qui ont été appliquées pour les 4 débats publics qui ont précédé, ont pour objectif la garantie du libre jeu de la concurrence entre les candidats afin de renforcer la compétitivité des offres mais aussi la protection légitime des intérêts commerciaux des entreprises.  Or, à ce stade de développement du projet, l’attributaire de l’appel d’offres est toujours en cours de phase de levée des risques et l’offre doit encore être confirmée à l’Etat conformément aux dispositions du cahier des charges. Divulguer le prix et le détail financier de l’offre porterait ainsi atteinte tant à nos intérêts légitimes qu’au libre jeu de la concurrence. 

Question n°102
Ajouté par Anonyme (L'île d'Yeu), le 06/08/2015
[Origine : Site internet ]

Mes questions portent sur la compatibilité de la base de maintenance avec l’attrait de Port-Joinville et l’activité touristique de l’île. Le quai du Canada devrait être affecté au consortium, pour son ou ses bateaux. Y aura t-il des instruments de levage sur le quai ? Si oui, quel sera leur encombrement et leur bruit ? Y aura t-il un bâtiment construit sur le quai ? Quel sera le rythme de chargement des bateaux ? Le consortium pourrait utiliser également l’une des darses. De quelle darse s’agit-il ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Le maître d’ouvrage a prévu d’implanter une partie des activités d’exploitation et de maintenance  sur l’île d’Yeu.

A ce stade du projet, des discussions ont déjà eu lieu entre le propriétaire des ports (le Conseil Départemental), son gestionnaire (la CCI de Vendée) ainsi que les élus locaux afin de présenter le calendrier général, les besoins en première approche et esquisser plusieurs pistes de réflexion.

Le Quai du Canada a été identifié comme l’une des possibilités présentant les caractéristiques techniques favorables au stationnement des bateaux nécessaires à l’activité de maintenance du parc éolien. 

Le maître d’ouvrage démarre en ce début d’été 2015 une étude détaillée des modalités d’exploitation et de maintenance du parc éolien, épaulé par un cabinet d’ingénierie spécialisé.

Cette étude dont les résultats sont attendus à l’été 2016, prévoit :

  • Une étude des espaces et infrastructures existants
  • Un inventaire des différentes stratégies d’exploitation et de maintenance possibles
  • Une évaluation détaillée des ports (profondeur des bassins, conditions d’envasement, accessibilité, longueur et résistance des quais, poste d’avitaillement en gasoil, accès routiers, compatibilité avec les activités existantes, infrastructures terrestres et maritimes existantes…)
  • Une identification des entreprises d’opération et de maintenance susceptibles d’intervenir
  • La définition de l’emplacement des infrastructures portuaires (terrestres et maritimes) et de leurs conditions d’accès et d’utilisation déterminées en lien avec les autorités gestionnaires des infrastructures concernées. C’est le cas des éventuelss équipements de levage placés sur le quai : leur dimension exacte est un élément qui sera défini par l’étude d’ingénierie en cours.

Le lieu précis d’implantation des infrastructures portuaires et terrestres n’est donc pas finalisé à ce stade. Ces emplacements seront choisis à l’issue de cette étude détaillée, intégrant les coûts, risques et planning associés, et en étroite collaboration avec les autorités concernées (élus locaux, Conseil départemental, CCI, Conseils portuaires).

Question n°101
Ajouté par Anonyme (L'île d'Yeu), le 07/08/2015
[Origine : Site internet ]

Le parc éolien serait installé en mer en dehors de zones de protection. Mais il se trouve que l'île d'Yeu fait l'objet de multiples mesures de protection pour la rareté et la richesse de son patrimoine naturel. Quand bien même il n'est pas protégé, l'horizon vierge de toute construction fait partie du milieu de vie des insulaires. Est-ce bien honnête d'y porter atteinte, sous couvert du respect des réglementations ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

La zone du projet a été définie par l’État après avoir fait l’objet d’une concertation locale approfondie entre 2009 et 2011 sous l’égide du Préfet de région et du Préfet maritime.

S’il est construit, le parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier modifiera en effet la perspective sur le littoral : le parc sera visible depuis les îles d’Yeu et de Noirmoutier par temps clair ainsi que de certains points du littoral. Depuis l’île d’Yeu, le parc éolien sera visible sur toute la façade nord de l’île, depuis la pointe du But au Nord-Ouest jusqu’à la pointe des Corbeaux au Sud-Est.

L’impact visuel est subjectif, il dépend de la relation de l’observateur au paysage. La perception se trouve modifiée par les différents « filtres » de l’observateur (culture, histoire de chacun, attachement au lieu et utilité accordée à l’objet éolienne). Le maître d’ouvrage s’est donc engagé à mettre à disposition du public des simulations visuelles de qualité, représentatives de l’impact visuel et réalisées à différentes heures de la journée (jour/nuit), prenant compte de l’orientation solaire et des différentes conditions de visibilité (ensoleillé, nuageux, couvert…). Toutes ces simulations visuelles sont consultables à partir de ce lien.

Pour alimenter votre information, une synthèse de l’étude préalable du paysage et du patrimoine est également disponible sur ce lien.

Soucieux de limiter l'impact visuel du parc, le maître d'ouvrage a cependant veillé dès la conception du projet à prendre en compte les préoccupations des parties prenantes sur le sujet.

Il a ainsi choisi d'équiper le parc avec des machines les plus puissantes du marché afin de réduire le nombre total d'éoliennes installées en mer. Le maître d'ouvrage a également proposé une adaptation du balisage aéronautique afin de réduire le nombre d’éoliennes balisées de nuit. Cette optimisation pourra être mise en œuvre si la réglementation sur ce sujet évolue.

Question n°100
Ajouté par Anonyme (L'île d'Yeu), le 06/08/2015
[Origine : Site internet ]

En novembre dernier, lors du Forum des métiers, vous promettiez 140 emplois d’exploitation et de maintenance pour les deux îles, dont 80 à l’île d’Yeu. Aujourd’hui, vous annoncez 125 emplois pour les deux îles, dont 70 à l’île d’Yeu, soit 10 de moins. 125 emplois pour 62 éoliennes de 8 MW, cela fait un ratio de 2 emplois par éolienne. Renseignement pris auprès du service de presse d’Adwen, pour le parc éolien Global Tech One de 400 MW, qui est en exploitation en mer du nord, et qui compte 80 éoliennes de 5 MW à 100 km des côtes, il y a 100 emplois pour la surveillance, la maintenance ainsi que le transfert du personnel et du matériel. Cela fait un ratio de 1,25 emploi par éolienne. Lors du débat public du 21 juillet, vous avez soutenu qu'en mer du Nord, il ne s'agissait que des emplois de techniciens de maintenance, et que ceux-ci représentent la moitié des postes de maintenances. Faut-il compter alors un ratio de 2,5 emplois par éolienne ? sur quel nombre d’emplois directs l’île d’Yeu peut-elle compter de façon sûre : 80, 70 ou 43 , ou 86 ? Pourquoi un tel cafouillage dans les chiffres ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Bonjour,

Concernant le calcul des emplois directs, le maître d’ouvrage a établi avec son partenaire Adwen le nombre d’heures nécessaires pour la réalisation de chaque tâche et a ensuite converti ces heures en équivalent temps plein.

Le maître d’ouvrage estime dès lors qu’en phase d’exploitation et maintenance, 4,9 millions d’heures de travail seront mobilisées soit 125 Equivalents Temps Pleins sur toute la durée de la phase d’exploitation. Cela représente effectivement un ratio d’environ 2 emplois par éolienne. 

Le ratio du projet de parc éolien en mer des îles d’Yeu et de Noirmoutier est différent de celui du projet cité car :

  • L’utilisation d’une éolienne 8MW demande plus de maintenance que d’autres modèles d’éoliennes moins puissantes
  • La mise en place de deux bases de maintenance au lieu d’une augmente le nombre d’emplois mobilisés
  • Les 125 emplois intègrent la maintenance des éoliennes mais également la maintenance des autres composants du parc (fondations, câbles, poste) ainsi que des activités de suivi environnementaux et de supervision ou exploitation.

 Les 125 postes créés par le maître d’ouvrage et Adwen seraient répartis ainsi : 70 emplois à l’île d’Yeu, 55 à Noirmoutier.

Question n°10
Ajouté par FNE Pays de la Loire (ANGERS), le 13/05/2015
[Origine : Site internet ]

Quelles sont vos connaissances du niveau sonore sous-marin sur la zone du projet ? Quel est l'état initial ? Quelles sont les principales sources de pollution sonore actuellement sur cette zone ?

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Les nuisances sonores constituent l’un des enjeux identifiés par le maître d’ouvrage. Ainsi l’objectif est de limiter la perturbation des espèces (qui pourrait être induite par des sources sonores sous-marines), lors des phases de construction, d’exploitation et maintenance, et de démantèlement.
Une  pré-analyse a été réalisée en 2013 sur une large zone, allant du Finistère au Pays Basque. Cette analyse préalable a été fondée sur une modélisation numérique  et a permis de réaliser une cartographie du bruit ambiant selon les saisons.
Cette étude préalable montre que l’ambiance acoustique n’est pas homogène sur l’aire d’étude et ce, quelle que soit la saison. La zone est dite « bruitée » par les activités humaines maritimes existantes générées par le trafic maritime commercial côtier et au large, le trafic de ferries entre l’île d’Yeu et le continent, le trafic de navires de pêche et le trafic de plaisance (à moteur) avec une variation selon les saisons plus importante pour ce dernier.

Afin de compléter cette analyse préalable et de évaluer les états sonores initiaux et les émergences sonores du projet, le maître d’ouvrage réalise actuellement une étude acoustique, mettant en œuvre en particulier des mesures acoustiques sous-marines in situ et de nouvelles modélisations tenant compte des études techniques (bathymétrie, géophysique, météocéanique). Cette étude permettra plus précisément de :
Homogénéiser l’ensemble des cartes produites lors de la pré-étude à l’échelle du bassin (cartes sonore, caractérisations spectrales et cartes de risques par espèces) ;
Caractériser la diversité sonore sous-marine, du point de vue anthropique (c’est-à-dire liée à l’activité de l’homme), naturel et biologique ;
Fournir les éléments d’étude et les analyses des effets sonores potentiels du projet pour l‘étude d’impact sur l’environnement.

Ces campagnes de mesures in situ s’effectuent selon deux méthodes :
Acoustique passive : la mise en place d’hydrophones posés sur le fond, (dans l’aire d’étude du projet), permettent d’une part d’homogénéiser les cartes du bruit existant, et d’autre part d’évaluer la présence de cétacés dans la zone d’étude en complément des observations visuelles menées par ailleurs ;
Acoustique active : des émissions sonores calibrées permettent d’évaluer comment les sons se propagent  dans la zone du futur parc et ainsi de prévoir  les empreintes sonores des opérations liées au projet ;

Ces campagnes acoustiques, réalisées par le bureau d’étude QUIET-OCEANS permettront de décrire l’état acoustique de référence, de connaitre la fréquentation de l’aire d’étude par les cétacés et d’évaluer les impacts acoustiques du projet éolien en mer.
Les résultats obtenus complèteront les études ou engagées la mégafaune marine (cf. fiche thématique mégafaune marine)).

La synthèse des études acoustiques réalisées lors du pré-diagnostic est disponible sur le site du débat public.

Question n°1
Ajouté par Raymond BOUCQ (Barbâtre), le 05/05/2015
[Origine : Site internet ]
  1. Ne pourrait-on pas profiter d'une occasion pareille pour créer un grand récif artificiel, qui aurait pour avantage d'offrir une nurserie aux poissons et organiser une réserve pour la pêche et en même temps protéger le parc contre les agressions marines?
  2. N'y a t-il pas moyen de conjuguer ce projet avec une récupération des courants marins dans le goulot de Fromentine par un système d'hydrauliennes? Que de M3 perdus chaque jour...

Bravo pour ce projet, mais qui arrive à mon avis bien tard...

La réponse de La maîtrise d’ouvrage, le

Nous vous remercions pour vos deux suggestions.

 

Créer des récifs artificiels est en effet une possibilité. Les structures immergées, (dans le cas de ce projet : les fondations des éoliennes et du poste de livraison électrique en mer), peuvent déjà constituer des récifs artificiels. Ce type de structure permet aux micro-organismes, algues et invertébrés de se fixer, entraînant ainsi un développement progressif de réseaux trophiques (~chaîne alimentaire) et le développement d’un écosystème (ensemble des espèces qui vivent, se nourrissent et se reproduisent dans un environnement biologique, géologique, hydrologique). Les retours d’expériences montrent que ces structures joueront un rôle de support pour la création d’habitats sur l’ensemble de la colonne d’eau (c’est à dire le volume d’eau situé le long de la fondation), attirant ainsi les espèces se nourrissant de la faune et de la flore benthiques (c’est-à-dire la faune et la flore des fonds marins) fixées sur ce nouveau support. Les poissons peuvent être attirés par ces nouvelles structures, qui constituent une source de nourriture voire un abri, ce qui favorisera la production de biomasse halieutique (c’est-à-dire une quantité de poissons, mollusques et crustacés) au sein du parc.

Des études complémentaires et des suivis à plus long terme sont nécessaires pour affiner les connaissances de l’effet récif des parcs éoliens en mer (qui dépend notamment du type de fondations, du milieu et des espèces déjà présentes). Un programme de suivi progressif des structures immergées sera mis en place par le maître d’ouvrage afin d’évaluer plus finement la plus-value environnementale de cet effet récif.

 

L’appel d’offres pour lequel le maître d’ouvrage a été attributaire en 2014 portait sur la construction et l’exploitation de deux parcs éoliens en mer. Les autres énergies renouvelables marines (éolien flottant, hydrolien, énergie marémotrice) ne sont donc pas concernées par le projet.

Néanmoins, le maître d’ouvrage mène des travaux d’expérimentation de ces énergies. ENGIE, un des trois coactionnaires du maître d‘ouvrage a été désigné lauréat en décembre 2014 un lot de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) lancé par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) pour un projet de parc pilote hydrolien dans le Raz Blanchard (au large du Cotentin). Ces premières  fermes pilote constituent une étape pour confirmer, dans un premier temps, la viabilité technique et économique de ces technologies, et dans un second temps, permettre à des candidats de répondre, dans les prochaines années, à des appels d’offres pour des projets de ce type.  

Cet AMI concernait deux zones : celle du Raz Blanchard et celle du Fromveur, entre l’île d’Ouessant et la côte finistérienne. A ce stade, la zone que vous évoquez à Fromentine, par ses caractéristiques de profondeur, de vitesse et direction des courants n’a pas été sélectionnée pour ce type de projet. 

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